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Un visiteur
2,0
Publiée le 9 mai 2010
Le coté film catastrophe est carrément raté par contre grâce au casting on suit sans trop de déplaisir les pérégrinations du héros, sans compter un certain gout des réalisateurs à déshabiller les acteurs.
Un film qui s'annonçait comme un OVNI... et qui au final est un navet. Bizarre... Les frères Larrieu sont toujours dans le même registre, sensuel et délirant, mais on les a connus le faisant avec plus de retenue, de finesse, comme dans Peindre ou faire l'amour, un autre OVNI, autrement plus plaisant. Ici, on tombe rapidement dans le trop plein de n'importe quoi, on a du mal à rentrer dedans, et donc on regarde, extérieur à la vie du film. Dommage, car cela gâche le film en entier. Le début est étonnant, intriguant, et on veut vite savoir la suite, mais quand celle-ci arrive (20 minutes après le début du film), le charme ne fonctionne plus et le film s'enfonce peu à peu dans son non-sens total. On s'énerve parfois par les prestations des comédiens, pourtant excellents à l'accoutumée. En particulier, Catherine frot, qui pour la première fois m'a déçu de par son incrédibilité, de par sa fausseté de jeu. Karin Viard n'est pas crédible, Clothilde Hesme surjoue, Sergi Lopez est complètement faux. Reste à sauver Mathieu Amalric, le seul à porter quelque peu le film, même si son jeu, au bout de trois quarts d'heure, devient monotone. De même, l'histoire d'amour, si improbable qu'elle soit, ne marche pas une seconde, dès la manière dont elle est avancée. Aussi, de nombreuses longueurs interminables. Une fin qui laisse pensif, qui donne du fil à retordre, mais une fois assimilée, on se demande vraiment pourquoi tout ça... pour ça. Dommage, j'attendais vraiment mieux de ce film. Une autre qualité, tout de même: la vision de la fin du monde et le questionnement des deux réalisateurs, qu'est-ce qu'on fait quand on sait que la fin du monde est proche... Mais la réponse n'y est presque pas, puisque les réalisateurs ne s'interessent à la fin qu'à l'histoire d'amour... qui ne fonctionne pas!!!
Pfff, qu'est ce que je me suis ennuyé. Bon, c'est bien parce qu'on voit Karine Viard presque nue (elle est trop bonne) et dans une position appétissante que je mets 2 étoiles.
Minable. Malgré un budget confortable, des décors magnifiques et variés, un casting de luxe, et un sujet fort, les frères Larrieu nous livrent ici un film ennuyeux, long, pas crédible une seconde, où tout est prétexte à des dialogues insipides et débiles, sans oublier les scènes de sexe, vaines et mal filmées.
La quantité nuit parfois à la qualité. C’est ce sentiment qui domine en fin de parcours de la (trop) longue divagation de Robinson, personnage principal incarné par Mathieu Amalric. On reconnaît aisément le style des frères Larrieu fait de scènes à l’enchaînement volontiers abscons. Dans Les derniers jours du monde, l’incohérence domine et nuit à la lisibilité de l’ensemble malgré quelques séquences réussies à défaut d’être réalistes notamment celles cherchant à figurer la fin du monde annoncée, sujet premier du film… finalement éludé. Au rang des étrangetés, nous pouvons aussi placer cette propension inexplicable a si souvent adapter de façon littérale la chanson Ton style de Léo Ferré… Est-ce une question de style ?
J’avais envie de voir le film des frères Larrieu tout simplement parce que le concept de fin du monde m’a toujours attiré. J’aime les films catastrophes et cette grande question qu’on retrouve souvent : Et vous, que feriez-vous s’il vous restait quelques jours-semaines-mois à vivre ? Robinson, lui, commence par se raconter dans des flashbacks trop nombreux : Son nouvel amour fuyant, énervant jusqu’à sa disparition en même temps que la main droite du héros. La précision est importante puisque ça explique peut être le nombre de flashbacks. Ben oui, il écrit tout de la main gauche alors qu’il est droitier. Bref… Et puis, à Biarritz, ça craque un peu plus. La fin du monde se rapproche. Robinson décide de partir à la recherche de son amour perdu et par la même occasion, rejoindre sa fille qui s’enfuit sur un bateau. Et là, le road-movie commence et il la rencontre l’amour sous différentes formes : La maitresse de son défunt père, son ex femme, son meilleur ami, et puis dans un château l’amour libre et orgiaque qui n’est pas sans rappeler le château d’Eyes Wide Shut. Mais n’est pas Stanley Kubrick qui veut ! Dans le film, Tom Cruise suis un lien logique dans la découverte de différentes formes d’amour. Robinson se laisse porter par les événements dans ce monde en déliquescence. Alors, du coup, ben on s’ennuie. C’est guère intéressant ces histoires de coucheries. Et pendant ce temps, la fin du monde approche : « Comment, pourquoi, qui, quoi ». Des questions, 0 réponse. Sauf quelques bribes genre : « ça pète de partout, l’armée ne contrôle plus rien ». Et la fin est à l’image du film, surréaliste et toujours aussi ennuyeuse. En fait, la seule réponse que j’ai obtenue après ce film, c’est : Si la fin du monde était demain, je ne ferais pas ça…
Ce film est un vrai calvaire, de la 1ère à la dernière image! On a pitié et honte pour ces excellents comédiens venus se fourvoyer dans ce navet intersidéral. Ils ne sont malheureusement pas servis par un scénario sans intérêt, on se demande vraiment quand le film va démarer, quand on va adhérer à cette histoire d'apocalypse qui approche. On aimerait se dire : oui, c'est ça, il a raison, la fin du monde approche, mais c'est pas grave, le principal est de retrouver mon amoureuse idiote et moche et de courir tout nu avec elle dans Paris... Non, vraiment, mise à part de belles images des fêtes de Pampelune, ce film est d'un ennui tel que les 2h10 passent comme 5h00! J'avais pourtant beaucoup aimé "peindre ou faire l'amour" des mêmes auteurs, mais cette fois-ci, ce film qui aurait pu s'intituler "mourir ou faire l'amour", ne vaut vraiment rien.
Film erotico catastrophique, Les Derniers Jours... ne séduit à aucun moment. Jamais on y croit (la fin du monde, l'histoire d'adultère) et au bout de 2h10 on a clairement l'impression d'avoir perdu notre temps. L'essai est louable mais la transformation complètement loupée.
Il n'y a décidemment rien à faire des frères Larrieu ; ballade épicurienne aux confins de l'ennui dans "Peindre ou faire l'amour", paillardise zoophile ridicule dans "Le voyage aux Pyrénées", et cette fois orgie lunaire sur fond d'apocalypse dans un film involontairement comique qui s'est pris pour une production américaine. Mais la France étant plus reconnue pour le cul de ses actrices que pour les bombes qui explosent, "Les derniers jours du monde" est une petite pornographie heureuse pour enfants. Il n'y a rien de bien choquant finalement, derrière l'audace de facade d'un film qui, effectivement, prend le risque de quitter les routes habituelles quitte à se vautrer et à se mettre une bonne part du public à dos. Mais l'audace ne peut en aucun cas fournir à elle seule la qualité, et donc l'éloge. Seule constatation possible, au-delà d'une ambition réelle, c'est que ce récit est une catastrophe où le sexe n'est que le prétexte à une série d'évènements attirants sur le papier, car la cohabitation entre sexe et exil, mort et extase, n'a rien ici d'une variation sur l'actualité ou d'une proposition philosophique. On sent bien que les frères cinéastes ont conscience du ridicule et qu'ils font tout pour contourner les grandes lignes du genre (explosions minimum, surpopulation limitée), mais alors pourquoi donc ont-ils voulu compenser l'absence de moyens par une tranche d'idées psychédéliques et sans queue ni tête? Un cocktail bleu tue toute une assemblée de sado-masochistes abandonnés au bras d'une destinée orgiesque, les orgasmes surgissent entre deux scènes à vocation apocalyptiques, Paris est englouti par la nuit dans un final à la lampe torche qui nous montre Amalric et sa jeune androgyne courir à poil sur fond de Léo Ferré qui convoque le fantôme des salopes, ces fantasmes perchés que les Larrieu filment avec délectation. Mais tout cela est tellement insaisissable, machiste, drôle à s'en tordre les côtes, que le trip s'égare jusqu'à un point de non-retour où plus ri
Ce film trop long et assez enuuyeux m'a semblé hésité entre 2 thèmes : une histoire d'amour sur fond de fin du monde ou une histoire de fin du monde sur fond d'histoire amoureuse. D'où une impression de distance par rapport à ce qu'on regarde : les personnages n'ont guère d'épaisseur, les scènes de nu ou d'amour manquent d'érotismer, Almaric joue Almaric et Catherine Frot joue le même personnage que dans tous ses autres films. On ne sait pas trop ce qui se passe comme cataclysme, la plupart des gens ont l'air de s'en foutre ou d'en profiter pour vivre leurs envies ou alors se tuer ce qui est un comble quand la mort arrive de toutes façons. Je mets une étoile pour la chanson de Léo Férré qui accompagne les dernières images du film....
C'est du vrai cinéma, entre le rêve et la réalité il n'y a qu'un pas....c'est 2 heures de bon "stress" et on a envie de savoir qu'est-ce qui va arriver après chaque image - à voir !!!