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Un visiteur
0,5
Publiée le 21 août 2009
Je ne suis pas resté jusqu'au bout, à cause de la lourdeur du film: personnages figés, situations prévisibles, message lourdaud... Mauvaise construction, mauvaise mise en scène, etc Une preuve que l'originalité ne vient pas avec le sujet traité mais dans la manière de le traiter. Dommage dommage
J'ai beaucoup aimé. Au delà du fait que j'adore Mathieu Amalric, les Frères Larieux et de manière général un cinéma singulier; j'ai trouvé dans ce film l'occasion de se projeter sur deux trois sujets évoqués. Et vous ? Vous feriez quoi durant les derniers jours du monde ?
Les frères Larrieu ont réalisé un film réussi en traitant un sujet délicat, la fin du monde. Mathieu Amalric est comme à son habitude excellent, on n'a le plaisir à le suivre dans son périple amoureux. Les seconds rôles sont bien joués, bien développés et les paysages somptueux. Dommage que la durée du film soit un peut trop longue, le film perd en efficacité.
Etrange film que voilà. Il faut l'avouer, 2h10, c'est long. Le film hésite en permanence entre drame, comédie, romance et catastrophe, ce qui n'est pas dénué de charme. Karin Viard et Catherine Frot sont, comme à leur habitude, excellentes. Mais il y a de nombreux bémols: Des scènes de nu trop nombreuses et trop longues, gâchant ainsi l'effet "choquant" et original de la chose, la rendant plutôt lassante et risible. De longues scènes inutiles, insérées dans une construction narrative pas totalement maîtrisée et des zones d'ombres frustrantes. Le dénouement n'est pas à la hauteur du reste de l'histoire et la bande annonce, prometteuse, se révèle être un habile montage. Sinon, j'ai trouvé toute la partie "Fin du Monde" très réussie, pour un film français, mêlant trouvailles futées à scènes choc. Dans l'ensemble, ce film est donc un singulier mélange entre bonne surprise française et cinéma prétentieux pour intellos.
Très bon film, tout à fait différent que ce qu'on attend. Mathieu Amalric y est comme toujours excellent, se demandant à tout instant s'il va réussir à prendre à un moment le contrôle de la situation. J'ai trouvé l'aspect "flippant" du film très réussi, l'eau qui coule jaune-orange du robinet, les files de voitures qui fuient, et la scène finale dans un Paris sans lumières ...
Peu avant l'apocalypse un homme essaie d'écrire sa vie amoureuse passée pour avancer. Il ne sais pas plus que nous où, mais il avance. C'est terrible, des gens meurent partout, mais ça reste une comédie, un peu noire de temps en temps mais on aime ça! Je suis partis avec un apriori pour aller voir ce film - l'affiche est immonde - mais j'en suis sortis tout con de ce que je venais de me prendre dans la ganache pendant deux heures quarante. Je voulais plus que ça s'arrête, c'était très fort.
Ok il faut adhérer ou pas. C'est le résumé qu'on peut lire sur toutes les critiques. Il me semble que j'avais assez aimé peindre en 2005. Peut-être grâce aux acteurs. Je vérifierai. Mais ici c'est complètement insupportable dans le style. MA n'est pas un mauvais acteur mais il aime choisir des films vraiment trop bizarres. La femme qui disparaît n'est vraiment pas terrible. On aurait préféré voir CF davantage. Son rôle n'était peut-être pas à la hauteur de l'étrangeté pénible. A fuir.
De Jean-Marie et Arnaud Larrieu (2009). Un mix de fantastique au second degré où tout est plus suggéré que montré et d'un érotisme léger qui parcoure tout le film. Des dialogues inconsistants qui donnent vraiment l'impression que comme le spectateur , personne ne semble croire en la situation. L'originalité de dépeindre la fin du monde sans effets spéciaux mais plus dans les non-dit et la suggestion aurait été formidable si elle avait été fouillée. Au lieu de cela , c'est plus la confusion qui l'emporte notamment due au fait que cette fin du monde a visiblement de multiples causes. Sans autre aucune explication. Le scénario est confus avec de nombreuses scènes totalement incohérentes. on a du mal à cerner un quelconque message (d'ailleurs en a t'il un ?) Décevant tant on s'y perd ! Avec Mathieu Amalric, Catherine Frot, Karin Viard et Sergi Lopez, visiblement bien outillé.
Le genre du film où je n’ai pas grand chose à critiquer mais juste à dire que je me suis ennuyé comme un libertin à une soirée mormone. Je suis passé complètement à côté et l’histoire ne m’a jamais intéressé. Le côté décalé était trop sage à mon goût, même son aspect libertaire et épicurien m’a laissé froid alors que je suis plutôt client à ce genre de discours. Bref je n’en retiendrais rien.
Alors, en gros, c'est la fin du monde, on sue à grosse goutte et c'est la grosse partouze, hein ? Ce film des frères Larrieu ne raconte pas grand chose d'autre mais il lui faut plus de deux heures quand même pour le faire. Quant à Amalric, il a beau faire, il est assez insignifiant comme le reste du casting. Encore un film creux qui se complait sous la bannière "auteur". Un gros bof oui.
Les frères Larrieu ont le goût des histoires étranges, voire loufoques (ainsi le détonnant "Voyage aux Pyrénées"). Dans "Les derniers jours du monde", les réalisateurs installent avec habileté et un minimum d'effets une singulière atmosphère de chaos à venir et d'apocalypse plus ou moins déterminée: pollution, guerre, virus destructeur. De biarritz à Toulouse, en passant par l'Espagne, l'écrivain Robinson (Mathieu Amalric) se décide à partir, à fuir, mais pour quelle destination? Au coeur de l'exode, au milieu des mouvements de foule et parfois de corps gisants, l'errance et et les rencontres fortuites de Robinson prennent cependant l'apect et l'esprit d'une tragi-comédie. Dans les souvenirs de sa passion adultère de l'été précédent (en autant de flashback) avec une belle androgyne, Robinson fait un voyage sans but où le macabre côtoie le cocasse. Quel dessein poursuivent quant à eux les réalisateurs Arnaud et Jean-Marie Larrieu? Peut-être celui d'affirmer ques les dernièrs plaisirs à s'offrir sont ceux de la chair. Car, si l'activité de Robinson n'est pas précisément de se perdre dans la fornication,spoiler: toutefois la plupart de ses rencontres, éphémères, aboutissent à quelques étreintes tout aussi fugitives. Quoiqu'il en soit, c'est moins le propos inattendu et incongru des auteurs qui importe que leur faculté à suggérer le tumulte et le vagabondage de leur héros ordinaire.