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On a déjà vu ça 100 fois et on nous le resservira encore: manipulation, corruption et jeux de pouvoir à l'américaine. Heureusement que je ne l'ai pas vu en salle, j'aurais eu en travers le prix du ticket.
Le plaisir d'Allen Hughes à tourner un film noir contemporain est visible. "Broken City" (2013), c'est un monde sombre rempli de personnages qui le sont tout autant, sur fond de transaction immobilière malhonnête! Tout le long-mètrage baigne dans la corruption la plus totale, comme on en produisait beaucoup dans le Hollywood Blacklist des annèes 40! Le duo d'acteurs est parfait et nous le rend bien! En ex-lieutenant devenu dètective privè, Mark Wahlberg trouve un rôle qui lui sied à merveille, mèlange de brutalitè et d'èlègance! Un homme plein de dèfauts et de contradictions aux prises avec l'alcool dans une relation compliquèe avec sa petite amie actrice en vogue! Face à lui, Russell Crowe est un maire de New York corrompu comme il faut! Et rusè avec ça! L'ambiance l'emporte sur l'action, le rècit tient en haleine jusqu'à la fin! Non vraiment un polar dans l'essence, avec la charmante Alona Tal comme adjointe...
Requiemovies
En 1991 sortait l’éclatant Boyz n the Hood. Deux ans plus tard, sous forme d’alternative plus violente sur le même thème, les frères Hughes, Allen et Albert, réalisaient Menace II Society. Suivra en 1995 Dead Presidents (Génération sacrifiée), sous estimé mais tout aussi puissant pour son regard critique sur l’Amérique et ses minorités, période post-Vietnam. Peu prolifique en 20 ans de carrière, 4 films, 1 documentaire le duo « Hughes Brothers » se sépare enfin après avoir livré leur dernière réalisation commune, Le livre d’Eli.
Si leur collaboration était relativement efficace (From Hell fait également parti de leur filmographie) quand est-il de leur parcours solitaire ?
Sur le papier, Broken City pouvait créer un réel intérêt. Allen Hughes en solo, un casting alléchant ayant le profil de ce type de production. Et en bonus, un directeur de la photographie, Ben Seresin, à l’esthétique marquée, penchant blockbuster (Unstoppable, Transformers-la revanche).
(...)
Pire, un sentiment de frustration ère tout du long, quand on sent le potentiel qu’on aurait pu tirer de l’ensemble. Mais ici tout est cliché, lent, sans vraiment trouver de sens. De la banalité d’un film moyen, on verse au fur et à mesure vers de l’inconsistance cinématographique. Les personnages ne sont pas dirigés avec l’intérêt que le polar demande, les seconds rôles sont sous-traités, voire complètement laissés de côté. A vouloir être trop propre le film ne se salit jamais les mains et ne prend aucun risque ; en résulte un effet soporifique et le sentiment d’être passé à côté d’un métrage bien ficelé à défaut d’être transcendant.
A partir d’un scénario auquel personne ne croit et qui n’a à force que très peu de sens, Broken City s’inscrit finalement dans les films moyens où la mise en scène et le casting ne suffisent pas à sauver un naufrage déjà prévisible au travers son script.
En outre, Allen Hughes montre pour sa première envolée en solo qu’il maîtrise plus l’art de la mise en scène, carrée mais sans âme, que celui du récit. Prochain avis, Albert Hughes qui à son tour en solitaire prépare Motor City. A quand une reformation du duo ?
Si leur collaboration était relativement efficace (From Hell fait également parti de leur filmographie) quand est-il de leur parcours solitaire ?
Sur le papier, Broken City pouvait créer un réel intérêt. Allen Hughes en solo, un casting alléchant ayant le profil de ce type de production. Et en bonus, un directeur de la photographie, Ben Seresin, à l’esthétique marquée, penchant blockbuster (Unstoppable, Transformers-la revanche).
(...)
Pire, un sentiment de frustration ère tout du long, quand on sent le potentiel qu’on aurait pu tirer de l’ensemble. Mais ici tout est cliché, lent, sans vraiment trouver de sens. De la banalité d’un film moyen, on verse au fur et à mesure vers de l’inconsistance cinématographique. Les personnages ne sont pas dirigés avec l’intérêt que le polar demande, les seconds rôles sont sous-traités, voire complètement laissés de côté. A vouloir être trop propre le film ne se salit jamais les mains et ne prend aucun risque ; en résulte un effet soporifique et le sentiment d’être passé à côté d’un métrage bien ficelé à défaut d’être transcendant.
A partir d’un scénario auquel personne ne croit et qui n’a à force que très peu de sens, Broken City s’inscrit finalement dans les films moyens où la mise en scène et le casting ne suffisent pas à sauver un naufrage déjà prévisible au travers son script.
En outre, Allen Hughes montre pour sa première envolée en solo qu’il maîtrise plus l’art de la mise en scène, carrée mais sans âme, que celui du récit. Prochain avis, Albert Hughes qui à son tour en solitaire prépare Motor City. A quand une reformation du duo ?
porté par un casting de renom, un honnête thriller sous forme de corruption dans la sphère politique. rien de très novateur mais l'intrigue et l'ambiance permettent de suivre avec intérêt les péripéties de ce détective.
Un thriller politique bien huilé signé par le réalisateur Allen Hughes et co-produit par son interprète principal Mark Wahlberg !! Un détective privé est secrètement engagé par le maire d'une grosse ville Américaine d'espionner et prendre des photos de sa femme peu avant les élections municipales. Celui-ci apprendra des choses sur l'adversaire et sur le complot qui va le basculer dans une spirale de magouilles politiques. Long métrage qui a été un peu mal acceuillitar la presse lors de sa sortie en salles, je dois avouer que j'ai été captiver par le suspense machiavélique de l'histoire qui ne manque pas de rebondissements, le tout, pour ma part, est crédible et avec très peu de fausses notes. Mark Wahlberg, Russell Crowe, Catherine Zeta-Jones, Jeffrey Wright; Barry Pepper et d'autres comédiens sont tous excellents et efficaces dans chacun de leurs roles respectifs. J'ai bien aimé.
GyzmoCA
Ce film est un polar classique US digne des polars des années 1980 sur fond de campagne électoral New Yorkaise. Le scénario est vu et revu avec un policier renvoyé suite à une bavure conservant son âme de policier dès que l'intrigue monte. On retrouve aussi le super riche qui magouille pour être encore plus riche. Bref pas un grand film mais ça se regarde surtout pour la sublime Catherine Zeta Jones.
Bon thriller classique mais sans originalité aucune. Une histoire à la James Ellroy, mais sans ampleur, “petit bras”. À part cela, tout le monde fait son job correctement : le réalisateur mène une mise en scène correcte mais là aussi sans originalité, les acteurs font leur boulot sans cabotinage (c’est rare de la part de Russell Crowe) mais c’est New York, admirablement filmé, qui reste la vedette de ce film vite oublié.
Ami spectateur, soi attentif ! Il faut bien s'accrocher, retenir le nom des personnages, les lieux où on les voit, se rappeler des événements dans le temps. À ces conditions, on peut suivre, sinon c'est peine perdue. Le fond de l'histoire montre le côté malsain du monde politique, des chantiers publics, des malversations de toutes sortes, de tout un monde qui gravite autour et qui ne donne absolument pas envie d'y mettre les pieds !
Un polar avec un casting luxueux, sur le papier. Après, il faut aussi des personnages bien écrits et un scénario qui les met en mouvement. Ici, c'est pas vraiment le cas et on finit avec un thriller politique pépère, avec juste assez de péripéties convenues pour survivre jusqu'à la fin.
Rien de nouveau dans le scénario de ce thriller politique sur fond d’élections et de magouilles financières, c’est surtout le style et la mise en scène qui nous captivent, appuyés par un casting réussi. Il y a Mark Wahlberg dans le rôle d’un enquêteur pugnace, secondé par son assistante Alona Tal, et on pense tout de suite à Kenzie & Gennaro, les enquêteurs de Dennis Lehane. Une atmosphère sombre et des plans suggestifs nous plongent avec plaisir dans un film d’ambiance plus que d’action. Ce n’est pas James Gray cependant le film est convainquant et plaisir est présent.
Pas vraiment accrocher au scénario , le polar reste toute fois très basique rien de surprenant on a déjà vu ces films qui tourne autour du pouvoir de la machination politique , les complots ..vraiment banal et le manque de profondeur de l’intrigue est évidement camoufler derrière un casting grand luxe qui assure une visibilité de ce genre de film mais pas pour autant de grande qualité. On s’ennuie rapidement et voilà mon reproche.le réalisateur n’arrive jamais à monter d’un cran dans son récit d’avoir l’idee qui nous capte. Dommage
selenie
Enorme bide aux Etats-Unis (20 millions de dollars pour 50 millions de budget) malgré un casting 4 étoiles ce thriller politico-financier n'en jamais l'ampleur nécessaire. Après des films comme "Menace II society" (1993), "From Hell" (2001) et dernièrement "Le livre d'Eli" (2010) Allen Hughes signe là son premier film en solo, sans son frère Albert... Comme quoi ça doit être Albert qui impose son talent ! ... Un maire se sert d'un ex-flic qui lui doit un service pour assouvir son ambition politique en pleine campagne électorale... Un scénario à la mode seventies, un réalisateur à priori pas manchot, un gros casting mais le tout donne un résultat très mollasson, jamais Allen Hughes n'arrive à transcender son sujet. Et pourtant tousl es ingrédients du genre sont là (manipulation, promesses non tenues, trahisons, meurtres...), les acteurs y sont à fond, de Mark Whalberg (sans génie mais efficace) à Russell Crowe (excellent mis à part sa coupe de cheveux !) en passant par Catherine Zeta-Jones (aurait mérité sans doute un rôle un poil plus étoffé). Mais non, la sauce est fade, elle manque d'épices. Le rythme n'impose pas une montée sous tension, le récit avance de façon trop académique. La construction du film est crédible, ça reste intéressant mais ça n'est jamais palpitant... En malus une sous-intrigue amoureuse complètement inepte. Conclusion, ce n'est pas très mauvais dans le fond mais la forme ennuie fatidiquement. Note obtenue de justesse.
dominique P.
Thriller/Drame américain très banal, pas original.
Décevant.
D'ailleurs ces derniers temps au ciné il y a de plus en plus de films banals, sans grand intérêt qui sont tournés juste pour faire du business, faire tourner des acteurs coûte que coûte.
En plus ce film a fait un gros bide aux USA.
Décevant.
D'ailleurs ces derniers temps au ciné il y a de plus en plus de films banals, sans grand intérêt qui sont tournés juste pour faire du business, faire tourner des acteurs coûte que coûte.
En plus ce film a fait un gros bide aux USA.
ferdinand75
Un petit polar qui se laisse voir . Le duo Wahlberg Crowe fonctionne bien , deux très bons acteurs. Mais le scénario est un peu faible, l'action est parfois un peu poussive.L'hisoire de ces deux flics "border line" a un petit air de "déjà vu "
Une enquête policière urbaine avec Mark Whahlberg en tête d’affiche… sur le papier, "Broken City" ne s’annonçait pas vraiment comme un modèle en termes d’innovation. Pourtant, la présence de Russell Crowe en politicien ambigu, de Allen Hugues (privé de son frère Albert pour sa première réalisation solo) derrière la caméra et une intrigue n’étant pas sans rappeler l’excellent "Jeux de pouvoir" avait de quoi susciter la curiosité… et vient, finalement, accentuer la déception. Car, "Broken City" ne se contente pas d’être déjà vu, il est même raté. Le scénario, pour commencer, tente de venir camoufler sa faiblesse par des sous-intrigues et des faux semblants assez grossiers. Résultat : le film collectionne les scènes inutiles (telles que l’avant-première du film de la fiancée du héros ou ses problèmes de recouvrement de factures) ou artificielles (la scène d’intro qui crie déjà ce que sera la conclusion du film, le discours politique dans le train…) et ne fait pas l’économie de seconds rôles sans intérêt (la secrétaire, l’acteur à bonnet…). Plus grave, l’intrigue sombre constamment dans la caricature (le héros est une teigne rongé par la culpabilité, le maire est forcément corrompu, la femme du maire est forcément malheureuse en ménage mais cynique…) voire dans l’homophobie latente (les dialogues s’en donnent à cœur joie sans pour autant apporter quoi que ce soit à l’intrigue). Le scénario est, en outre, d’une grande maladresse, dans son propos, puisqu’il laisse entendre que le héros a bien fait de pratiquer la justice personnelle… tout en le laissant se livrer à la police pour "payer sa dette", ce qui parait n’être qu’une simple formalité. Ce scénario maladroit et ambigu se voit, en outre, alourdit par une mise en scène dénué de rythme et de qualité formelle (aucun travail sur l’image, la BO ou les décors). Quant au casting, on ne peut pas dire que les acteurs aient eu à beaucoup forcer leur talent, que ce soit Mark Wahlberg dans son habituel numéro de petite teigne nerveuse, Russell Crowe en méchant maire affable, Jeffrey Wright en chef de la police taiseux, Catherine Zeta-Jones en épouse prisonnière ou encore Billy Piper en candidat intègre. "Broken City" reste bien évidemment regardable (comme tout enquête policière) mais ne vaut même pas un épisode des "Experts". Il sera donc très vite oublié et ses acteurs ne devraient pas avoir trop de mal à offrir de meilleures prestations ailleurs.
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