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Citrouilleman
78 abonnés
607 critiques
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3,0
Publiée le 7 décembre 2019
Un polar à l'ancienne, avec de belles images et une interprétation excellente d'Edward Norton. Le film est trop long et j'a eu du mal à ne pas en sortir. Pas mal tout de même.
Beau film, belle ambiance, musique géniale et acteurs/actrices de talent pour un voyage dans les années 30 pour un thriller qui ne manque ni de charme ni d'humour.
On est plongé dans la Old New York réincarnée. Bruce Willis revient en forme! Ed Norton est toujours fascinant. Alec Baldwin joue un tour de force. Tous les acteurs sont spectaculaires. Faites attention en particulier Gugu Mbatha-Raw.
Sur une intrigue qui parait énorme accouchant d'une souris c'est le coté plaisant. Il ne sauve pas le monde ,les méchants sont des idéalistes pervers, et le grand héros est d'un petit niveau. On suit le héros en se demandant ;avec un handicap qui est en même temps une force; ou il va aboutir dans une ambiance jazzy. J'aime.
Propre, bien-mené, jeu d'acteur, construction, dialogues, costumes, décors impec', mais un peu long. Pas d'intensité émotionnelle, et, si le personnage principal se veut malin et qu'il comprend des truc auquel le public moyen n'aurait jamais pensé, la source de l'élément final réalisé seulement à la fin est quant-à lui vu par le spectateur 2h plus tôt... spoiler: dans le foutu chapeau bordel!
"Film à voir absolument", "Chef d'œuvre"... et j'en passe. Peut-être n'ai-je pas tout compris. Quelle intrigue ? Film sans intensité, émotionnellement mort. Belle musique, Norton insuffisant pour tenir le film, Willis aurait dû vivre encore un peu plus, histoire de consolider ce pauvre scénario.
Attention, cet avis contient ce genre de spoiler: Ah ouais, tu crois qu'on en a pas délogés des loqueteux pour bâtir ce style haussmannien qui fait la fierté de Paris et l'efficacité des CRS? Ça s'appelle la gentrification et quelques générations plus tard, tout le monde trouve ça très bien. La remarque vaut aussi pour les décennies à venir.
Aaaaah (soupir), qu'il est loin le temps où les anti-héros cyniques de polar basculaient dans le crime, subjugués par la beauté venimeuse d'une femme encore pire qu'eux. Transposé d'un livre que je n'ai pas lu, Motherless Brooklyn, traduis en français par...Brooklyn Affairs...parce le business parle plus aux chalands que l'absence de môman, affiche tout les codes du genre...passés à la moulinette du politiquement correct. Le héros a un handicap social, la "fille" n'est pas que belle mais surtout engagée politiquement du côté des faibles en toute bienveillance, le bad guy est-il seulement méchant? Ça me rappelle que je n'ai rien compris au film en fait. A quoi servirait-il de liquider spoiler: Laura à la fin plutôt que bien avant ? spoiler: Moe "BA1" Randolph pouvait-il ignorer les spoiler: magouilles de ses subordonnés ? Pourquoi spoiler: Paul se livre-t-il a tant de circonvolutions? Bref, l'affaire est frelatée comme un tord boyaux de contrebande en pleine prohibition. Mais ok, il fallait des justifications aux filatures, aux gnons dans la tronche, aux gros manteaux, à la voix off, aux interrogatoires et aux seconds couteaux. Le réal qui emprunte avec bonheur le style de Fincher se permet même quelques digressions esthétiques ou musicales pour calmer le récit et poser une ambiance. Mais là où le réal de Fight Club, misanthrope assumé propose un cinéma osé, Norton demeure très consensuel malgré quelques fulgurances sur la nature du pouvoir. Reste une mise en scène élégante et généreuse, hommage à une époque et à un genre cinématographique.
Exercice de style trop convenu rendant le tout indigeste. Le syndrome dont souffre le personnage le rend insupportable et fait sombrer le film Dans le ridicule . Je me suis tellement ennuyé que l'heure passée dans la salle semble avoir duré une éternité . Totalement raté , totalement inintéressant, à éviter .. sauf à vouloir dormir ! Recommandé aux insomniaques
Un peu déçu... malgré la superbe performance de Norton et la réal qui, dans l'ensemble, reste de très bonne facture, le film manque cruellement de rythme, et les retournements scénaristiques se voient venir de trop loin. On sent néanmoins une réelle envie de bien faire, mais le film aurait finalement gagné à être raccourci d'une petite demi-heure.
L’intrigue est assez complexe et n’a pas forcément besoin d’être dévoyée pour dire que ce film renouvelle bien le bon vieux polar à l’américaine . Devant et derrière la caméra Edward Norton a ses références chevillées à la mise en scène, mais il s’en dégage dans la relation d’une histoire noire et labyrinthique, mêlée à la bonhommie de quelques personnages bien atypiques. Des protagonistes qui nous embrouillent joliment dans leurs relations tout en nous menant vers le chemin d’une résolution qui n’est jamais celle que l’on peut attendre. Si dans son roman Jonathan Lethem insiste sur la particularité de son héros ( syndrome de Gilles de la Tourette ) , Norton ne fait de ses tics et convulsions qu’un argument supplémentaire à la compréhension des mystères qui s’empilent. Pour un film de genre et d’ambiance ( le jazz participe beaucoup ) marqué par quelques écarts aux codes habituels, comme la fantaisie et la tendresse. Une habileté supplémentaire du réalisateur-scénariste qui de ce bon vieux polar à l’américaine, en fait déjà un grand classique contemporain. Du grand Norton ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Habitué des seconds rôles, Edward Norton réussit avec Brooklyn Affairs (Motherless Brooklyn, en VO) son entrée en première division. Le réalisateur (et producteur) s'est appuyé sur une technique sans faille - photo remarquable, BO superbe, riche reconstitution des années 50 - pour nous conter une histoire sans trop d'originalité de privés et d'embrouilles politiques avec des margoulins de l'immobilier. On pourra passer sur les détails de cette histoire tant la qualité première du film repose sur l'ambiance noire du New York des quartiers populaires, Harlem et Brooklyn en particulier. Le jazz, les relations inter-communautaires, les ombres de la filiation (un orphelin aide une enfant de mère célibataire) tissent lentement la toile d'une époque disparue. Le handicap du héros principal (syndrome Gilles de La Tourette) qui perturbe régulièrement son comportement n'apporte pas grand chose à l'histoire si ce n'est qu'il crée souvent un trouble bizarre, voire humoristique, là où la gravité du propos mériterait davantage de concentration. Jolie interprétation de Gugu Mbatha-Raw en jeune femme dépassée par les émotions et d'Alec Baldwin en inquiétant politicien.
Enfin un polar à l’écran, c'est tellement rare de nos jours. Le film dispose d'une photographie, de plans, travelling vraiment léché, très bon travail. L'humour bien présent est excellent avec des répliques qui font mouche surtout dans la première moitié du film, la seconde étant plus sérieuse d'une manière générale. Scénario efficace, Edward Norton joue superbement bien comme toujours. Des morceaux de jazz percutant, un excellent film.
Pour l'ambiance générale. C'est ultra classique mais la reconstitution film noir thriller NY des 50s est impressionnante. L'histoire / enquête se décline calmement, à l'ancienne. Pas ou peu de coups d'éclat. On réfléchit au puzzle. Bien sûr on capte certaines pièces avant l'enquêteur principal et on a envie de lui dire, de franchir ce mur formé par le grand écran . . . Si vous en êtes là, c'est que vous vivez l'histoire ! Il n'y a pas forcement de morale, le "méchant" a une belle vision de l'avenir mais il n'utilise pas de belles méthodes pour y parvenir et nous plonge dans les méandres nauséabonds dans lesquels certains se complaisent au détriment du bien-être réel commun. Que l'enquêteur soit atteint du syndrome De La Tourette est à double tranchant, inconfortable dans certaines relations mais lui permettant une ténacité et un assemblage adéquat des pièces. Très belle photo, très belle musique jazz, tout pour nous faire réellement croire à l'époque et à l'histoire.