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    Brooklyn Affairs
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    3,7
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    344 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2020
    Seconde réalisation d'Edward Norton mais première que je découvre, « Brooklyn Affairs » témoigne d'un amour assez étonnant pour le cinéma « à l'ancienne », sans jamais s'enfermer dans une logique réductrice ou intolérante type : « le cinéma, c'était tellement mieux avant ». Au contraire, à travers ce personnage atteint du syndrome de Gilles de La Tourette (!) plongé dans le NY des 50's apporte une vraie touche moderne, une singularité qui ne se démentira jamais tant ce héros donne une tournure, un ton différents des classiques hollywoodiens, tout en gardant leur élégance formelle (décors, costumes, musique) et en proposant un scénario de qualité, à base de corruption politique, secrets familiaux, amitiés inattendues... Parfois un peu confus, se perdant légèrement à travers ses différentes intrigues, bien qu'intimement liées, celles-ci sont toutefois suffisamment intéressantes pour qu'on se laisse prendre au jeu, notamment à travers cette dimension spoiler: « immobilière »
    , bien exploitée, d'autant que le propos n'est jamais caricatural. Si Alec Baldwin est le spoiler: « méchant », il n'en pas moins toujours logique avec lui-même, faisant de ce politicien aguerri une figure assez ambiguë
    . À ce titre, le casting est une des belles réussites de l'œuvre : Baldwin, donc, Norton, s'offrant le premier rôle à raison, Willem Dafoe, Bruce Willis spoiler: (que l'acteur-réalisateur s'offre le luxe de faire abattre au bout de quinze minutes, montre en main)
    et surtout Gugu Mbatha-Raw, ne m'ayant jamais beaucoup marqué auparavant et faisant preuve ici d'une sensualité, d'une présence, d'une classe évidentes : j'y serais plus attentif à l'avenir. J'en viendrais presque même à me demander si, paradoxalement, ce personnage aux tocs violemment compulsifs apportent tant que ça au récit : j'en doute, mais il est par ailleurs tellement indissociable de l'œuvre qu'il est difficile d'imaginer celle-ci sans lui. Du bon cinéma, un peu à contre-courant mais pas trop, « vintage » mais pas vieillot : en tout cas, pour votre serviteur, ces 145 minutes sont malheureusement passées presque aussi vite que le temps de distribution du film en salles. À découvrir.
    cinesylvain
    cinesylvain

    33 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2020
    Excellente reconstitution de l'ambiance et des décors de New-York dans les années 50, notamment des quartiers populaires où se déroule principalement l'intrigue. Les quelques longueurs du film vu sa durée ne sont pas gênantes car ce n'est pas de l'action pure avec de la violence palpable que l'on recherche ici, mais plutôt une histoire crédible basée sans doute sur des faits réels concernant le monde de l'immobilier avec son inévitable corruption et ses prises de pouvoir. Belle interprétation du personnage principal et de son handicap si rare, avec de vrais et crédibles seconds rôles. Sans oublier la qualité de l'image à chaque plan et la musique, même si on n'est pas grand fan de jazz, peut-être un peu trop présente parfois pour la compréhension des dialogues, vu il est vrai en VF , malgré un bon doublage.
    Isabelle R.
    Isabelle R.

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Acteurs et décors parfaits.
    Une composition exceptionnelle d'Edward Norton ( futur oscarisé ?)
    Le tout enrobé d'une musique Jazz sublime.
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2020
    Edward Norton, presque 20 ans après "Au nom d'Anna", revient à la réalisation (tout en étant aussi scénariste-adaptateur, producteur, et l'acteur majeur), avec ce "Motherless Brooklyn" ("traduit" en "Brooklyn Affairs" pour la sortie française - ce qui dénature grandement le sujet traité - on y reviendra).
    Le "héros" de l'histoire a, a priori, tout d'un antihéros, affligé qu'il est depuis l'enfance d'un grave handicap : le syndrome de Gilles de La Tourette ("Tourette's", en anglais), qui se traduit par des tics faciaux, voire verbaux, et force TOC.
    Mais "Lionel Essrog" est également hypermnésique, et fort intelligent. Atouts qui ne pourront que le servir dans l'enquête qu'il mène quand meurt son protecteur, le "privé" Frank Minna (Bruce Willis). Il trouve très vite sur sa route un personnage aussi puissant qu'antipathique, le promoteur et politicien véreux Moses Randolph (Alec Baldwin), dans le sillage duquel il y a le frère de celui-ci, en pleine déchéance ("Paul", alias Willem Dafoe), et une séduisante métisse, "Laura Rose".
    Si la scène (on est en 1955 - reconstitution historique pointilleuse) est pour partie à Brooklyn, d'autres quartiers de N-Y sont évoqués, et même le théâtre d'une partie de la dramaturgie - pour Harlem. Il ne s'agit donc pas de (vilaines) affaires à Brooklyn, mais de la quête d'un garçon sans père, et orphelin de mère, tiré en son temps (avec trois autres gamins) d'une institution peu bienveillante de ce "borough" - Frank Minna ayant pris l'habitude d'appeler celui qui était devenu un de ses hommes à tout faire, "Brooklyn" (quand tout le monde a plutôt tendance à l'appeler "freak"). L'intrigue est passablement embrouillée, et se perd dans pas mal de détails, et (faux) rebondissements - il y a au moins 20 à 30 minutes qui auraient pu, avec profit pour le rythme général, sauter au montage. Et l'atout majeur du film est son interprète principal ! EN ne pourra être dans la "short list " au titre de "Meilleur acteur" aux Oscars 2020, puisque son nom n'est même pas dans celle la précédant - au moment où j'écris. Ce qui me semble injuste, car sa prestation (ingrate) est vraiment réussie...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    Très bon film pour faire une sieste au chaud.
    Musique parfaite pour s'endormir gentiment.
    Hâte de voir la suite.
    chouin92
    chouin92

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2020
    Si vous aimez les films des années 50 USA, si vous aimez le roman et le casting, allez y!! Et la maladie de Gilles de la tourette, l'acteur est excellent!!!
    lolo
    lolo

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    un gros casting qui promettait un bon polar traitant d'un sujet peu commun le syndrome de la Tourette. Le film est très mou, l'intrigue policière n'est pas a la hauteur et n'est même pas emprunt de suspense, la prestation d'edward Norton est bonne, crédible dans son rôle, son handicap cependant je n'ai pas réussi a me laisser porter par ce film malgrè ma bonne volonté. on ne ressent pas vraiment l'émotion du personnage pour son "père" adoptif ni même lorsque qu'une femme accepte son handicap. trop mal amené peut être ou trop subtil, le handicap ne fait que nous accompagner tout au long du film sans jamais être un sujet abordé en profondeur, dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Que dire ? 2h25 de perdu ... autant vous dire fuyez ! Ne perdez pas votre temps ce film n'a aucune utilité ! L'intrigue est simple comme bonjour donc aucun suspense , une lenteur absolue.., aucune émotion, le sujet du handicap est clairement pas traité et il tourne justement l'handicap uniquement sur le côté humoristique et non humain (sauf qu'à 2/3 passage clef ou il faut les décrypter ) le seul point positif revient au décor , les vêtements, et l'environnement vintage dans lequel on est plongé sont les seules choses que j'ai apprécié dans ce film ! Fuyez ! Je ne comprends vraiment pas les gens qui l'ont noté comme un chef d'œuvre !
    bouddha5962
    bouddha5962

    62 abonnés 738 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Film d'un Excellent acteur devenu réalisateur mais beaucoup trop soporifique... peu d'action et une histoire trop déliée. On s'ennuie vite....
    Taduy
    Taduy

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Quel jeu d’acteur!! Tres tres bien joué , belle mise en scène un tres bon film
    2 h qui passent si vite!
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Vu Brooklyn Affairs

    Polar old school parfaitement maîtrisé. Edward Norton joue avec les codes du genre et retourne dans une époque où le cinéma noir florissait.

    Sans être transcendant c'est plutôt efficace.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    61 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2020
    Poussif, inutile, déjà vu….Brooklyn Affairs est un film décevant malgré une reconstitution réussie du New York des années 50.
    Edward Norton est un bon acteur mais un réalisateur très moyen. Il n'apporte rien de nouveau à un scénario ultra usé de corruption des politiciens et de racisme ambiant. Seuls quelques moments dans les clubs de Jazz de la Grosse Pomme offrent un répit au spectateur qui lutte désespérément contre l'ennui. Passez votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 janvier 2020
    super film! bien construit avec une suspense bien dosé, une trame parfaite, réalisation parfaite!!!!
    Antoine A
    Antoine A

    12 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2020
    Long ! Tres long ! Trop long !
    A force de faire vouloir ciné européen ça perd le style du genre "film de gangsters"
    Intrigue totalement improbable ...
    andika
    andika

    107 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2020
    Brooklyn Affairs se présente comme un polar du genre L.A Confidential mais ce n'est pas cela. Le titre original est Motherless Brooklyn, ce qu'on pourrit traduire par l'orphelin Brooklyn, ce qui est le surnom du personnage principal incarné par Edward Norton. Il est également réalisateur et scénariste et plus le temps passe, plus on se rend compte que ce qui l’intéresse dans cette histoire, ce sont ses personnages. Et sur ce plan, on peut dire qu'il atteint tous ses objectifs tant il parvient à les développer.

    Sur fond de scandale politico-financier, on se retrouve avec une histoire où le destin de plusieurs personnes se mélange. Dans une intrigue complexe, aux multiples ramifications, on découvre un dénouement assez simple et loin des enjeux qu'on imaginait. Mais plus que l'attente du spectateur, cette résolution répond à ce qui se passe dans le film, où ce qui importe, c'est ce que ressentent les personnages.

    Dans cette belle reconstitution d'un New York d'après guerre, avec une ambiance jazzy au possible, avec une mise en scène soignée, Norton permet au spectateur de s'immerger dans son histoire et de s'attacher aux différents personnages qui la peuplent. Surtout le personnage principal incarné par Edward Norton et qui semble être atteint du syndrome Gilles de la Tourette. Et qu'il est drôle de voir Alec Baldwin en avatar de Donald Trump dans cette histoire !
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