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norman06
351 abonnés
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3,0
Publiée le 26 décembre 2019
Agréable film noir à l'ancienne. Rien de transcendant et des longueurs mais le récit policier se suit sans ennui malgré le jeu outré d'Edward Norton acteur.
2019 a été l'année du passage derrière la caméra pour Edward Norton. L'acteur choisit en effet la voie du polar situé dans les années 1950, rappelant les meilleurs Huston. Le cinéaste en herbe y ajoute toutefois une thématique raciale sur fond de corruption. Il y réunit un casting de haut vol (Willis, Baldwin, Dafoe) privilégiant le charisme. L'ensemble, plutôt réussi, constitue un bon divertissement. Bien mené, "Motherless Brooklyn" possède la facture d'un polar soigné et efficace mais classique, comme en témoigne sa mise en scène et ses plans parfois ultra léchés. Ce qui ajoute néanmoins de la saveur à l'ensemble est ce détective incarné par le cinéaste, atteint du syndrome de La Tourette. L'acteur se livre à un numéro convaincant qu'il réalise sans cabotinage. Un bon essai.
Des scènes qui s'éternisent, de longs dialogues pour un récit chaotique dans lequel on entre ou pas. Reste une belle reconstitution du NY et de son atmosphère sombre et jazzy des années 50. E. Norton adapte avec talent cette nouvelle sur la forme mais que le temps est long!
Sensationnelle composition de Edward Norton, ce Motherless Brooklyn. Le film déroule un savoir faire solide, une intrigue et une atmosphère campées et habitées. Un film noir comme on aimerait que Hollywood nous en sorte plus souvent. Un vrai plaisir cinéma.
Il faut s'accrocher dans les dix premières minutes, prendre le pli des dialogues et des personnages. L'effort est récompensé car "Brooklyn Affairs" se révèle être un solide film polar à l'ancienne (mise en scène posée et très soignée, photographie en subtils contrastes), mais avant tout un drame très émouvant (voire cette séquence touchante illustrant la terrible solitude de son personnage principal sur fond d'un sublime morceau de Thom Yorke).
AFFAIRES PRIVEES. Si j'ai le syndrome de Gilles de la Tourette? 0 oui 0 non (*) salope Il ne faut jamais sous estimer le pouvoir de Gilles. Pas si simple d'esprit, Edward Norton est le prétexte à l'humour dans une intrigue noire, longue et soignée.
Dans la lignée des polars classiques d'Holywood sans en apporter certes de grands bouleversements mais en empruntant les codes avec brio. Le personnage joué par Norton est une réussite et sa défaillance apporte un réel plus. Pour sa première réalisation Norton s'en sort vraiment bien.
Edward nortan à travers ce film joue le rôle d'un enquêteur ayant la maladie de Tourette est il joue ce rôle à la perfection. Ce film policier se déroule courant les années 50 et l'ambiance de l'époque y est retranscrit à merveille. L'histoire tout en étant correct reste toutefois classique pour un film policier. Les 2 gros points positifs de ce film sont donc L'interprétation d'Edward Norton qui a même temps réaliser ce film et l'ambiance année 50.
La principale qualité de ce film tient en sa réalisation léchée, une fidèle reconstitution du New-York des années 50. Chaque détail est traité avec soin, l'immersion est quasi-parfaite : du beau cinéma comme on n'en voit que trop rarement. Néanmoins cette mise en forme aurait mérité un scénario plus rythmé, plus ambitieux, pour tutoyer l'excellence.
On pouvait craindre que le second film d'Edward Norton ne fasse que mettre platement en scène des acteurs dans un décorum artificiel de film noir. Mais en réalité, "Brooklyn Affairs" s'avère être un très beau film, très dense, montrant les rouages d'une ville bouffant ses habitants. Quant à l'aspect film noir, magnifiquement mis en lumière par Dick Pope, Norton le traite avec une belle originalité et une ironie intelligente grâce aux tics de son personnage très attachant.
Un grand beau film, un vrai polar comme les plus grands savaient les faire « dans le monde d’avant ». Une histoire, une vraie, qui tient la route, des acteurs, tous parfaits, une réalisation remarquable – rythme, photographie, déco — et une musique à se repasser en boucle. Bravo, Êdward Norton, qui est au four et au moulin, et crée une belle interprétation tout en étant derrière la caméra. Seul Clint Eastwood réussit à faire aussi bien. Une interprétation de « mec bien », de héros tenace et droit dans un monde déjà aussi pourri qu’aujourd’hui.
Presque 20 ans après son premier passage derrière la caméra pour Au nom d'Anna, Edward Norton propose un magnifique polar, très drôle et touchant. Avec un très beau sens de la mise en scène, la scène du chat sur le lit, l'ellipse en voiture, la boîte de jazz et la flaque d'eau. Norton se fait plaisir et pas qu'à travers sa remarquable interprétation. Beaucoup de style que cela soit à travers le travail de Dick Pope à la photographie et la douce et très belle bande originale de Daniel Pemberton. Sans oublier la très belle reconstitution de Beth Mickle. Voilà un polar bourré de tics inspirants. Alec Baldwin dit Moses Randolph qui comme d'habitude est parfait. Scène formidable à travers sa démarche tel un camion de 38 tonnes, déboulant dans le bureau du maire. Boulevardducinema.com
L'entrée en matière, entre absurde et ridicule, ne peut que décontenancer quand on s'attend à un hommage au thriller noir et à une retranscription politique de la corruption américaine dans un cadre historique stéréotypé. Puis le long-métrage trouve son rythme grâce à une réalisation de qualité, instaurant une atmosphère jazzy et un intérêt sincère pour ces personnages très caractéristiques voire caricaturaux, notamment le plaisamment cynique Alec Baldwin ou évidemment ce détective si singulier auquel Edward Norton confère profondeur et sensibilité. Malheureusement le discours convenu manque autant de dynamisme que l'intrigue, assez prévisible dans ses "enjeux" et ainsi peu stimulante. Un film d'ambiance.
Un bien bel objet cinématographique. Un polar à l'allure folle, une intrigue complexe comme nombre de polars, une intensité narrative, bref tous les codes du polar sont réunis. Ce film à en plus de tout cela un petit truc en plus, un détail qui fait la différence, qui sublime l'objet, et il se résume en un no : Edward Norton, en plus d'être un acteur hors pair, il à crée et mis en scène un personnage originale, tendre, fragile mais si fort en même temps, et son interprétation est sublime.