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    Brooklyn Affairs
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    344 critiques spectateurs

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    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2020
    Seconde réalisation d'Eward Norton, "Motherless Brooklyn" nous plonge dans le New York des années 50 et renoue avec le film noir de l'époque. La principale curiosité de ce long métrage provient de son personnage principal : un détective privé souffrant du syndrome de Gilles de La Tourette. Le reste, scénario et réalisation, s'avère nettement plus classique, sans réelles surprises bien que maîtrisé. A cela s'ajoute quelques longueurs et quelques confusions narratives. Rien de bien grave et "Motherless Brooklyn" se regarde avec plaisir bien qu'il ne laissera guère une empreinte indélébile dans ma mémoire.
    Lecter_H
    Lecter_H

    194 abonnés 848 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2020
    Un bon policier old school qui se passe dans les années 50. Toute la force du film est basée sur le jeu d'acteur qui frôle la perfection (surtout Edward Norton). L'ambiance du vieux New York est aussi admirablement rendue à l'écran grâce à des décors et une photographie parfaitement maîtrisés. La musique des club de Jazz est aussi très présente et donne du coeur au film. Et enfin, l'histoire policière très complexe mais remarquable confondue avec des bons sentiments, riche en émotion et en intensité et nappée d'une très belle histoire d'amour font de ce film une petite pépite à ne pas rater,
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    177 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Edward Norton empreinte pour ce film la casquette de Producteur, Scénariste, Réalisateur et Acteur. Rien que ça... Cela peut toujours faire peur sur le résultat quand on est sur tous les fronts à la fois, mais je dois dire que le résultat est plutôt réjouissant. Son personnage atteint du syndrôme de Gille de la Tourette, est vraiment difficile a joué par définition et en cela il atteint la perfection. J'ai eu peur car les tics sont vraiment très présents au début du film durant les premières scènes, mais heureusement il s'agissait seulement d'introduire la maladie dans la scène d'exposition, et ensuite, les tics sont beaucoup moins présents et sont au final bien dosés sur leur quantité pour ne pas que cela devienne insupportable ni exagéré. Cela sert d'ailleurs certaines scènes comiques et d'autres plus attachantes. Je souhaite aussi souligner la qualité de la photographie, qui est assez incroyable. J'ai encore en tête cette scène de la gare, digne d'un tableau d'oeuvre d'art, avec ces stries de lumière extérieur et cette lumiere cerclée plongeante au milieu de la gare pfiouuuu. Magnifique. Et toute la direction artistique choisie fait bien sûr référence au polar et film noir (avec l'intensité de violence en moins). Tout est réuni, quartiers New Yorkais, rues sombres, club et musique Jazz. La reconstitution des années 50 est admirablement réussie. Rien que le travail sur les costumes est vraiment louable quand on sait que la chef costumière Amy Roth a dû créer tous les costumes car le tournage d’un autre film situé à la même époque que celui-ci avait commencé peu de temps avant, et avait mobilisé tous les costumes des années 1950 disponibles à New York !! Incroyable ! La seule chose qui m'a vraiment posé problème c'est la longueur du film, qui m'a paru assez long je dois dire, couplé à un scénario qui demande quand même pas mal d'efforts pour ne pas décrocher face à une certaine complexité du scénario qui regorge de détails rapidement montrés ou dits et qui se révèlent très importants pour bien suivre l'histoire, tout comme le grand nombre de personnages.
    T-Tiff
    T-Tiff

    92 abonnés 1 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2021
    "Brooklyn Affairs" est un film écrit, réalisé et interprété par Edward Norton, adapté d'un roman se déroulant dans les années 90. Le réalisateur a pourtant choisi de situer son film dans les années 50, des années où la ville de New York était en profonde mutation et en pleine expansion. Le film parvient parfaitement à restituer l'époque avec des bons décors et costumes. Edward Norton incarne donc un homme enquêtant sur l'assassinat de son ami, brièvement interprété par Bruce Willis. Le détective présente la particularité d'être atteint du syndrome Gilles de la Tourette, qui rend le personnage assez attachant et donne une touche d'originalité à ce film qui en manque un peu. L'histoire se perd dans quelques longueurs, perdant parfois de vue son intrigue principale, et le dénouement après quelques rebondissements qui font un peu l'effet d'un pétard mouillé, est un peu décevant. Pourtant, nous n'avons pas passé un mauvais moment devant "Brooklyn Affairs", loin de là. Car à part ces passages à vide, le film parvient quand même à nous plonger dans ce New York dans années 50 où règne la corruption. Les acteurs sont particulièrement bons, avec au casting Edward Norton et Bruce Willis, donc, mais aussi Willem Dafoe, Alec Baldwin et Gugu Mbatha-Raw qui est une véritable révélation ici. Si on suit l'intrigue avec un intérêt modéré, certaines séquences sont vraiment très réussies comme celle dans le club de jazz. "Brooklyn Affairs" est un film de qualité qui aurait probablement mérité une intrigue plus resserrée.
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2023
    J'avoue ne pas comprendre les critiques dithyrambiques de ce film. Mais c'est vrai que le film bénéficie du bonus "film à messages"… comme si les bonnes intentions suffisaient à valoriser un film ! Deux heures et demie d'un enquête qui se traine lamentablement et dans lesquelles toute tension est absente, c'est dur et l'ennuie n'est jamais loin. Alors on se raccroche à ce qu'on peut, une belle photographie, une restitution d'époque tout à fait correcte. Quant à la distribution, Norton fait son numéro (son one-man show) et il le fait plutôt bien mais il se sait pas diriger ses acteurs, Willlis n'a pas assez d'espace pour s'exprimer, Baldwin est transparent et Dafoe n'est pas bon.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Motherless Brooklyn est un grand film sur la propension de la musique à accompagner et à redoubler la souffrance d’une ville, d’un État, d’un pays ici tout entière incarnée dans le corps du personnage de Lionel Essrog. Car le jazz rejoue sur le plan de l’art le conflit intérieur qui handicape le détective : comme lui, il s’efforce de garder le contrôle sur l’harmonie par une domestication sans cesse répétée des autres instruments bien décidés à suivre et imposer leur partition, de la même manière que Lionel doit cohabiter avec un anarchiste mental dont les velléités indépendantistes aussitôt exprimées doivent être canalisées. Or, cette brillante métaphore et du jazz et de la maladie trouve dans la peinture que Norton brosse des quartiers défavorisés de Brooklyn un propos, une résonance atemporelle quoique fortement ancrée dans nos thématiques actuelles : la corruption est traitée par le prisme du pathologique, elle atteint profondément les êtres et meurtrit leurs chairs – voire à ce titre les cicatrices qui entaillent nombre de visages ou de corps –, dans cette idée que le dérèglement ainsi enduré résulte du bannissement de la figure maternelle. En creux, une dénonciation à charge des travers du pouvoir, vus par la lorgnette du féminisme actuel et du socialisme démocratique, ce qui apporte un regard neuf et pertinent sur le genre ici investi, à savoir le polar. Le personnage de Laura Rose occupe une fonction dramatique fondamentale : c’est lui qui fait prendre conscience au héros de la facticité de ses idoles et de l’importance du combat social en vue de rétablir un semblant d’égalité, en vue de retrouver l’harmonie. Dit autrement, le film met en scène un transfert d’autorité doublé d’une renaissance à soi : Lionel conquiert son autonomie en reconnaissant la faillibilité de son faux dieu ; raccordé à la femme, il voit sa pathologie se transformer en voix intérieure subitement projetée dans le dehors, garantie de son intégrité et de la sincérité de son amour. Les protagonistes sont des orphelins ramassés dans la rue par un père de substitution qui leur a enseigné l’adoration de tout ce qui constitue l’ethos de la virilité la plus basse et bête. C’est ce code d’honneur que le réalisateur s’amuse à désacraliser en recourant à l’humour : là où la loi du secret devrait régner se tient un enquêteur incapable de maîtriser ses flots de parole, débitant à tout bout de champs des insultes ou des vérités mal tombées. En résulte des scènes assez drôle, sans que l’humour ne vienne miner le sérieux qui enveloppe l’ensemble du long-métrage. Un peu trop long, ce long-métrage d’ailleurs, qui atteste des baisses de régime encadrées par une ouverture et une clausule magistrales et compensées par une photographie sublime, preuve qu’Edward Norton, s’il est un acteur confirmé, est un réalisateur à suivre.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2022
    Un film noir classique, "à l'ancienne", où les codes du genre sont déclinés agréablement. Imperméables et chapeaux, club de jazz, intrigue tarabiscotée sur fond de corruption et de manipulation… Seule la figure centrale du détective, atteint du syndrome Gilles de la Tourette, fait sortir le film d'un terrain balisé, lui conférant des accents à la fois comiques et touchants. C'est Edward Norton lui-même qui campe ce personnage, et sa composition n'est pas pour rien dans le côté attachant du film. Le reste du casting est bon. La BO, superbe. Les décors sont soignés. Il y a bien ici et là quelques caricatures et autres éléments narratifs prévisibles. On ne criera pas au chef-d'œuvre, mais on peut légitimement apprécier ce travail honnête, efficace, où affleure par moments la sensibilité du réalisateur-acteur (pas totalement "libérée" dans ce gros projet hollywoodien...), notamment lors d'une jolie scène de danse, sensuelle et infiniment tendre.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2020
    Film hommage par excellence au film policier noir des années 40-50, Brooklyn Affairs est plutôt plaisant pour les fanas de cet âge du cinéma.
    Tout y est : le jeu de lumière tournant presque au noir et blanc, la musique au saxophone, l'intrigue policière sur fond de corruption et de secrets bien gardés, le décor (New York, bien sûr, une ville qui se prête parfaitement à l'histoire), le détective qui raconte son enquête en voix off … À tel point que par moment, l'hommage devient un peu étouffant et vire à la caricature.
    Le casting est impeccable : Alec Baldwin, Gugu Mbatha-Raw, Bruce Willis, Willem Dafoe sont impeccables. Mais c'est évidemment Edward Norton qui crève l'écran (une fois de plus), cette fois-ci dans le rôle d'un détective atteint du syndrome Gilles de la Tourette (un rôle lui permettant de montrant l'étendue de son talent).
    Le film est impeccablement bien fait : les visuels sont chiadés, l'intrigue se tient (sans être la plus imprévisible non plus), la musique est parfaite, l'ambiance est là, et malgré une durée de presque deux heures trente, il n'y a pas vraiment de longueurs. Le seul hic vient du fait qu'il va un peu trop dans l'exercice de style (comme si Edward Norton, pour ses premiers pas en tant que réalisateur voulait prouver qu'il pouvait faire un film « à la manière de »).
    Un film à voir, ne serait-ce que pour la prestation d'Edward Norton.
    Malick Galsen
    Malick Galsen

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    Film très long et histoire ennuyante au possible, une belle brochette d'acteurs pour un résultat aussi soporifique c'est un vrai gâchis.
    Icaremarie
    Icaremarie

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 décembre 2019
    Tres tiède par rapport à ce film que je n'ai vraiment aimé .
    Trop attendu , trop bruyant , trop long
    mister
    mister

    17 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2020
    Le film vaut essentiellement pour la reconstitution de Brooklyn des années 50 la bande son jazzy. L'histoire banale, faussement alambiquée, ne présente guère d'intérêts. L'interprétation est poussive, surtout celle d'Edouard Norton en handicapé, pas très inspiré. Dafoe n'est pas mal et s'en tire bien et Bruce Willis n'apparaît que très peu, dommage. Le film est beaucoup trop long (2h20) et le passage musical au milieu s'éternise, j'ai failli partir. Pour moderniser New York, le bureau d'urbanisme dirigé par Alec Baldwin explule les habitants des ghettos noirs insalubres de Brooklyn pour construire des logements décents. Rien de mal à ça, sauf que les expulsés sont des blacks, et aujourd'hui tous les noirs sont des gentils et les blancs des méchants et des racistes évidemment, c'est ce que tous les médias martèlent à longueur de journées , partout. Sauf que Brooklyn était habité que par des blancs dans les années 20, et que les noirs, venant du sud cherché du boulot à cause de la mécanisation de l'agriculture, les ont chassé de leurs logements de Brooklyn, en instaurant le régne des bandes, de la drogue, de la criminalité et du racket. Personne ne vous racontera ça, car on ne peut plus toucher à un cheveu d'un black today. Par contre, que les blancs explusent des noirs dans les années 50 (même pour construire des logements décents), ça c'est un immense scandale et donc vous le voyez au cinoche. Tapez sur les blancs, il n'y a aucun problème, toucher à un noir c'est l'échafaud. Pour cet aspect des choses, le film est très, très dans la bonne conscience collective d'aujourd'hui, et pour cela, le film sent très, très mauvais.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2019
    Eh bah ça fait du bien.
    Ça fait du bien de sentir dès le générique d’un film qu’il va y a voir une patte, une atmosphère, un style aisément identifiables.
    Dans la musique comme dans les cadres, dans la rythmique comme dans l’utilisation si caractéristique de la voix-off, Edward Norton mobilise tout un imaginaire cinématographique, toute une histoire faite de codes et de références, qui font que ce film s’est tout de suite installé dans mon esprit.
    Dès la première minute, j’étais acquis à la cause.
    Je n’attendais plus qu’une seule chose : qu’on me dévoile ce qui allait faire le sel de ce « Brokklyn Affairs »…
    …ce qui allait lui donner son identité.

    Or, de l’identité, ce film en a. Incontestablement.
    Au-delà de sa mise en scène méticuleuse et parfois vraiment inspirée, Edward Norton a su construire son New-York à lui. Un New-York des années 50 qui rappelle le Chicago de « Party Girl », mais ce coup-ci en n’oubliant pas le caractère cosmopolite des métropoles américaines. Ainsi les cabarets sont-ils remplacés par des buis-buis de jazz, tout comme certains quartiers aujourd’hui gentrifiés retrouvent leurs couleurs d’antan.
    C’est une image à la fois familière et singulière qu’on nous propose là. Une image qui sait tirer parti d’un regard contemporain sur une époque révolue, mais sans pour autant travestir l’époque ni tomber dans un sombre moralisme anachronique.
    Autant dire que c’est autant de bons points dont ce « Brooklyn Affairs » peut se voir crédité.

    Seulement voilà, si ce film peut se vanter d’être élégant, maitrisé et bien mené, il est aussi quelque-peu prisonnier de ses propres intentions.
    Car au-delà de son univers, un film est aussi une intrigue, une démarche, un propos.
    Or, sur ces points, j’avoue que ce « Brooklyn Affairs » a su se faire efficace sans pour autant être capable de dépasser le simple exercice de style.
    Oui, l’intrigue est globalement bien ficelée, sachant ménager quelques bons rebondissements tout en parvenant à entretenir le mystère. Cependant, j’avoue avoir nourri un léger regret de constater qu’au final ce film se concluait sur une résolution tout ce qu’il y a de plus conventionnelle. Une intrigue qui, au fond, n’a pas grand-chose à part, peut-être, le fait que…
    spoiler: …eh bah que les grands capitalistes qui se croient tout permis sans respecter les gens et les institutions, bah c’est quand même pas très gentil quand on y réfléchit bien.


    Et puis il y a cet autre souci.
    Il y a le personnage de Lionel interprété par Edward Norton.
    Pas de problème sur l’interprétation en soi mais…
    …le syndrome de Gilles de la Tourette, c’était vraiment nécessaire ?

    Alors je me doute que cette caractéristique devait déjà être présente dans l’ouvrage dont ce film s’inspire. Peut-être même que dans le livre d’origine, ce syndrome prend du sens.
    Mais là, sur la toile, je ne lui en trouve aucun.
    Alors OK, je comprends l’idée qui consiste à égratigner le personnage afin qu’il soit dénigré de la même manière qu’on dénigre dans ce film les gens de peu. Mais autant je peux saisir l’intérêt de malmener Lionel par le verbe quand on lit une œuvre exclusivement constituée de mots, autant j’ai plus de mal à percevoir la pertinence de la chose une fois que celle-ci se retrouve transposée au cinéma.
    Lionel qui vrille en permanence, moi ça me perturbe, et je ne vois pas ce que le film y gagne.
    Pour le coup j’ai vraiment l’impression qu’Edward Norton a repris l’idée du livre sans oser l’adapter et ça me pose problème.
    Et ça me pose d’autant plus problème du fait que ce soit Edward Norton qui l’interprète.

    Parce qu’en effet, Edward Norton ce n’est pas n’importe qui.
    C’est une gueule et une identité dans le cinéma américain des années 2000, quoi qu’on en pense.
    Choisir un acteur pour INCARNER un personnage, ce n’est pas anodin. Ce n’est pas prendre de la matière neutre. Cette matière, elle a déjà été malaxée préalablement par d’autres films. Elle a une charge identitaire dont on peut jouer, dans un sens comme dans l’autre.
    Or, dans le cas de Lionel, je pense qu’on a affaire ici à un personnage beaucoup trop singulier pour qu’on puisse se risquer à prendre un acteur trop connu.
    Or, moi, quand j’ai vu Lionel à l’écran. Je n’ai vu un personnage qu’il fallait que je découvre. J’ai vu Edward Norton qui était en train de jouer un gars qui avait le syndrome de Gilles de la Tourette. J’ai vraiment eu du mal à passer le cap.
    Et ça, pour moi, ce fut un vrai problème.

    Mais bon, encore une fois, malgré ça, ce « Brooklyn Affairs » est pétri de bonnes qualités.
    A défaut de m’avoir bouleversé, il m’a fait passer un bon moment.
    Et franchement, je pense que c’est le genre de film que je pourrais revoir sans souci et avec plaisir.
    Donc merci Edward Norton.
    Voilà un début de carrière en tant que réalisateur qui a au moins le mérite d’être prometteur…

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 080 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2019
    Cette critique révèle quelques éléments de l'intrigue de Brooklyn Affairs.

    Edward Norton, qui n'avait jusqu'ici réalisé que le sympathique mais oubliable Au nom d'Anna, revient derrière et devant la caméra avec un polar noir aux forts reliefs de comédie, secondé d'une palette de superbes seconds couteaux. Hommage à tout un pan du cinéma aujourd'hui très peu représenté, Motherless Brooklyn affiche fièrement son ton décalé en prenant justement plaisir à se démarquer des autres sorties de l'année.

    On sent que Norton voulait faire quelque chose de différent tout en revenant à une part du 7ème art qu'il affectionne; les hommages, discrets, sont surtout matérialisés par la superbe reproduction d'époque, qu'on pouvait craindre artificielle, numérique. Tout semble avoir été fait de façon artisanale (si je puis me permettre), permettant de fait au public de s'impliquer dans une intrigue d'un autre temps.

    L'histoire de vengeance des détectives (particulièrement du personnage de Norton), classique et peu trépidante, dévoile finalement les points d'intérêt d'écriture et de mise en scène de son auteur : Norton, s'il est un poil trop académique avec sa mise en scène (qui vous réservera cependant de sacrées images), prend un plaisir fou à filmer les intérieurs de bars jazz, et à donner le pas à la danse d'amour qu'il partage avec la charismatique et charmante Gugu Mbatha-Raw.

    Lors de ces moments privilégiés, le film s'envole, et la photographie permet à cette partie intime de l'affaire d'éclore : les séquences musicales, parfaitement filmées, dévoilent un jeu de lumière absolument fascinant, proche du tableau. Il en ira de même pour les rares scènes amoureuses, discrètes et jamais pathos, que le réalisateur évite de trop mettre en avant, surement pour ne pas avoir à rencontrer les mêmes défauts que les films habituels où l'amour prime sur l'intrigue.

    C'est paradoxalement parce qu'il ne met pas assez d'attention sur la relation des deux protagonistes qu'il perd de sa saveur : Brooklyn Affairs, désireux de raconter l'histoire de vengeance de son personnage haut en couleur (à l'humour qui fonctionne un peu quand il veut), se concentre par principe sur une intrigue commune qu'il n'essaie jamais de transcender par un soupçon d'originalité; le concept même du film, le syndrome Gilles de la Tourrette assené à un personnage qui aurait dû être, par définition, de caractère sérieux, sombre, représente sa principale prise de risque.

    Du reste, on retiendra quelques révélations prévisibles, un second méchant qu'on attendait et dont la révélation de l'identité tombe totalement à plat, encore que l'ultime twist révèle une affaire aux proportions bien plus intéressantes. C'est alors qu'il développe avec intelligence le propos de son film : le monde est un tableau de nuances de gris qu'il ne faut pas blâmer; il faut essayer de comprendre les raisons de sa décadence.

    Ainsi, les personnages n'y seront pas bons ou mauvais : ils auront fait les choix qu'ils pensaient nécessaires pour mener à bien leur vie, et tentent, pour les moins soucieux de la loi, d'en faire disparaître les conséquences. Ni méchant, ni bon, ni cible, un ramassis de personnages qui évoluent les uns par rapport aux autres en tentant de mener à bien leur vie dans un contexte social perturbé.

    Le fond, bien plus intéressant que la forme, vient même justifier, volontairement ou non, l'académisme de la mise en scène : le film, dont l'une des thématiques artistiques était d'aborder le renouvellement de l'architecture qui vient bouleverser le quotidien des petites gens, image cela par une réalisation laissant la part belle à la symétrie, au cadrage parfait, à la recherche de la plus belle manière de filmer les intérieurs, les décors, ses personnages en mouvement.

    On lui pardonnera son aspect prévisible par le bonheur que procure la reproduction de l'époque, et la joie partagée de voir un Norton en contre-emploi complet, génial comme pas deux dans son rôle exubérant; l'humour, comme je le disais irrégulier, fait la plupart du temps mouche et nous offre quelques répliques d'une justesse surprenante en terme de symbolique et d'impact narratif. Là l'on pouvait craindre un rabaissement des enjeux pour mieux mettre en avant le divertissement et les blagues, le réalisateur, loin d'avoir opté pour la solution de facilité, s'est servi des avancées de son intrigue pour mieux développer tout ce que la fin enverra bouler.

    Loin d'idéaliser la figure d'un Bruce Willis pas bien convaincant (sa prestation quand il est blessé est à la limite du mauvais) ou de diaboliser un Alec Baldwin à l'égocentrisme dictatorial (il emporte la caméra quand il est présent), Motherless Brooklyn est un film qu'on aurait pu croire gâché par ses clichés, ses conventions, son manque de surprise, s'il n'avait pas été fait avec tant de sincérité, de plaisir et d'honnêteté.

    Un petit divertissement comme on aimerait en voir plus souvent.
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    124 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 février 2020
    Qu'est-ce que c'est long ! Avec un académisme appliqué Norton tente de nous embarquer dans une histoire assez convenue d'un New York des années 50 corrompu... C'est inutilement compliqué, facilement caricatural et on a surtout l'impression d'avoir déjà vu ce film des milliers de fois. Ca s'enlise en même temps que s'efface, sans raison, l'insupportable trouble neurologique du personnage de Norton. Heureusement !
    Achille L
    Achille L

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    J'écris rarement critique mais la je suis obligé mais avec de si bon acteur comment peut ton faire si mauvais ? 2h20 de ma vie perdu très mou enquête inutile se passe rien meme irishman man qui dure 3h30 était moin soporifique que celui la cetait un supplice jai fahi partir avant la fin me suis dit bon sa va bien se réveillé un moment donné ? et bien que neni ! A eviter d'urgence
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