Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 11 octobre 2009
Rien, le vide, le néant. Pas une seconde je n'ai trouvé un quelconque intérêt à ce film. Bacri fait du Bacri et les autres ne servent à rien. Heureusement que je n'ai payé que 5€! Au fait, de quoi ça parle?
Adieu gary est un film touchant, sensible et intelligent dont le cadre est un village (de l'Ariège) qui se vide de ses habitants et dont ceux qui restent oscillent entre désoeuvrement, ennui et nostalgique (le vieux local syndical va lui aussi fermer). Jean-Pierre Bacri (capable d'être drôle, émouvant, pathétique ou râleur en une fraction de seconde) est le père (dont l'usine a fermé) et qui voient ses deux fils essayant de gagner leur vie dans un boulot peu valorisant. Tous les personnages sont attachants et le clin d'oeil à Gary Cooper (acteur emblématique du cinéma américain) est très réussi.
Au milieu de nulle part, quelques êtres en suspension tandis qu'on achève de démanteler l'usine qui les unissait. La très belle idée est la parallèle fait avec l'Ouest sauvage et le "lonesome cowboy" Gary Cooper. Mais d'idées et de beaux plans (la rue soudain recolorée par des volets bleus et quelques plantes lorsque Francis/Bacri répare la machine en panne, l'ange et la souris du supermarché...) le film n'en manque pas, sans parler de l'envoûtante bande son et de la poésie contenue par la plupart des personnages. Bacri comme toujours parfait dans son personnage de supra "grognasson" bouillonnant de tendresse humaine. Un seul bémol : pas vraiment de fin digne de ce nom.
Dans cette Ardèche quasi désertique ce film prend l’allure d’un western. Pourtant peu de choses s’y passent… On démantèle une usine qui autrefois unissait les habitants. Partir ou rester, c’est la principale question pour ces personnages qui on l’air oubliés du reste du monde et dont le quotidien se répète inlassablement sous un soleil de plomb…
Surprenant...oubliant les chemins commerciaux tant empruntés par le cinéma récent, c'est à une véritable errance dans un lieu fixe (une ville fantôme d'une ère post industrielle), à un road movie sur place...que nous convie Nassim Amaouche.
Il aurait pu sombrer dans le glauque ou le drame...et nous sortir un ou deux évènements bien brutaux pour ponctuer cette réflexion sur l'instinct de survie d'individus face au rouleau compresseur des enjeux économiques. Mais il nous livre quelques pistes...la tendresse...la compassion...la fraternité...la fuite...le rêve...la débrouille...l'acharnement (ha Bacri voulant à tout prix réparer son compresseur !)...bref chacun choisira celle qu'il aurait empruntée pour survivre à cette situation.
Un brin désenchanté tout de même...faut pas avoir le blues pour regarder ce film, quoi que...mais ça change...ça laisse de la place à nos propres questionnements...
J'ai bien aimé ce film dans l'ensemble malgré quelques longueurs. effectivement, il ne se passe pas grand chose, il s'agit d'une chronique sur la vie d'une ancienne cité ouvrière. Il n'y a donc pas de réelle intrigue, juste des petits moments de vie. La réalisation est soignée, le jeu des acteurs excellent (surtout les deux frères) et la bande son très réussie. Un film contemplatif qui prend le temps de filmer le temps qui passe justement. En tout cas, un film qui fait du bien au cinéma français, souvent consensuel.
Quelques scènes sympas surtout grâce à Bacri dans son rôle de ronchon mais que c'est ennuyeux ! Je n'avais pas aimé "La graine et le mulet" donc si vous ne l'aviez pas aimé, évitez d'avoir voir ce "Adieu Gary".
Bravo, la bonne surprise de l'été. Un film peu bavard, mais qui à travers ces instants de vie saisis, en dit beaucoup ! Les acteurs sont tous très bons, y compris Bakri, tout en retenue.
On marche à ce film qui témoigne par petites touches, à la fois poétiques et politiques, des valeurs de la classe ouvrière, confrontée à sa propre disparition dans un contexte socio-économique en déroute, comme aux difficultés et au malaise de la population d'origine immigrée de la 1re comme celle de la 2e génération. La plupart cherche à rebondir pour continuer à trouver ce qui fait sens dans sa vie, tous à leur manière mais toujours dans la douceur de l'être-ensemble. On est touché par les errances de Samir (Yasmine Belmadi), entre ses envies d'activité puis sa rapide et soudaine démission causée certainement par son coeur amoureux, qui sera plus tard contraint de laisser partir celle qu'il aime. Jamais sectaire, ce film naturaliste aux imperfections pardonnables est magnifié par les acteurs. Ceux-ci ne sont pas seulement formidables, ils sont profondément attachants en incarnant avec une grande humilité ces gens ordinaires au grand coeur (je suis encore atterrée de la disparition de l'excellent acteur Yasmine Belmadi - info découverte il y a à peine une heure en lisant la rubrique critiques spectateurs). Une info en aparté : faisant écho au thème du film, une passionnante exposition sur l'identité ouvrière se tient actuellement au musée Dauphinois de Grenoble (entrée gratuite), et ce pour plusieurs mois encore. Elle précède la création d'un nouveau musée dédié à la mémoire ouvrière dans l'agglomération grenobloise.
12/20 Malgré les qualités évidentes du film, il faut bien le noter en fonction du plaisir qu'on a éprouvé à le voir, et trois étoiles ca serait trop pour moi.
Un "Film" sans aucun intérêt, si lent et ennuyeux que j'ai honte d'appelé cela un film. Aucun scénario, il ne se passe absolument rien. Je me demande combien de temps ils ont mis pour écrire le synopsis, car faut vraiment chercher et encore... Le seul intérêt est une place au chaud dans le cinéma, mais pour 5€ l'heure, c'est vraiment de l'arnaque à l'état pur !