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    Showgirls
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    190 critiques spectateurs

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    jthuil
    jthuil

    13 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 octobre 2016
    Un très mauvais film, dont la médiocrité s'explique en grande partie par le jeu désastreux d'Elizabeth Berkley et par un scénario débile, digne d'une mauvaise série américaine. C'est suffisant pour éviter de le restaurer et de le ressortir vingt ans plus tard sur les écrans.
    alexis942
    alexis942

    2 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Vu 20 ans après sa sortie ce film à la réputation épouvantable, et j'ai pris une belle claque! J'ai passé un excellent moment, fasciné par la description de ce microcosme. L'histoire est loin d'être si ridicule, de même que les interprètes. Classer ce film dans la catégorie érotique à cause des seins nus est tout simplement ridicule, ces scènes n'ont rien d'excitant, c'est même justement l'inverse - ce qui ne les empêche pas d'être fortes. La fin laisse même une belle grosse impression de dégoût. L'héroïne ne me semble pas si éloignée de ces starlettes prêtes à n'importe quoi pour devenir célèbre via les réseaux sociaux.
    4 étoiles méritées - j'assume!
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mai 2020
    Verhoeven vise entre le nanar des années 90 bien ringard et la contemplation d'un univers à facette. Le charme, où plutôt l'attrape-désir qu'est sensé évoquer le personnage principal est déroutant. Sans véritable intérêt majeur, on est assez loin de l'implacable Basic Instinct, tout en restant néanmoins convaincu qu'on est face à un film charnel , qui tombe dans les limbes du désuet.
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2016
    Comment, au moment de sa sortie, "Showgirls" a-t-il pu être unanimement rejeté par la critique ? Comment n'a-t-elle pas su voir l'ironie et la satire à la fois grinçantes et glaçantes qui parcourent chaque scène de ce grand film ? Loin d'être complaisant avec le milieu dépeint, au contraire, Paul Verhoeven met en scène le mauvais goût et la violence du monde du spectacle avec une férocité inouïe : des pressions insoutenables subies par les danseuses aux rivalités entre ces dernières qui n'hésitent pas à briser les carrières adverses pour devenir la star, forcément temporaire, d'un show exigeant et vulgairement érotique, le cinéaste n'épargne rien ni personne. Que ce soit les patrons, leurs relations ou les danseuses, tous sont confrontés à leur ambition maladive et à leur folie, traduites par des méthodes honteuses et des actes criminels étouffés par les plus hautes instances (la scène du viol); les faveurs que réservent Verhoeven vont plutôt à des personnages secondaires, les plus honnêtes et les plus sympathiques, pas forcément caractérisés par l'élégance mais qui échappent au moins à l'hypocrisie ambiante. Drôle, percutant et énergique (les scènes de danse sont d'une incroyable vitalité), "Showgirls" est un coup de force esthétique ravageur en même temps qu'une critique déchaînée d'un milieu coupé de la réalité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Showgirls est un film sur Vegas, certes en dessous du chef d'oeuvre absolu qu'est Casino, mais également très réussi, décrivant l'univers impitoyable de la capitale mondiale du jeu, du strass et des paillettes, métaphore de l'Amérique moderne, où la réussite tend les bras à qui a du talent et travaille dur pour accomplir ses rêves. Le film est complexe, ambivalent, à la fois cynique et candide, enthousiaste et désenchanté mais finalement réaliste et révélateur de l'Amérique business des années Clinton, il aura certainement une grande valeur pour les historiens du futur. A noter enfin la performance d'Elisabeth Berkley, une étoile éteinte par le bide commercial et critique que fut Showgirls à sa sortie. Un grand Paul Verhoeven finalement.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Il y a des films qui pourrissent des carrières. Il y a aussi des films maudits. Showgirls en fait partie. En 1995, Paul Verhoeven sort ce film érotico-dramatique sur Nomi, jeune danseuse qui va vite se rendre compte que l’enfer du showbiz impose une dictature du sexe et du paraitre. Le film a fermé toutes les portes à Elisabeth Berkley. Pourtant, derrière sa carapace fragile de bimbo blonde, se cache une féministe qui en a dans le pantalon ! Showgirls dénonce donc avec cynisme ce monde artificiel du strass et paillettes et ose affronter sans retenue ce que l’industrie du spectacle cherche à cacher. On ne s’étonne alors pas qu’Hollywood a eu peur de produire le long-métrage et qu’en fin de compte c’est Jérome Seydoux avec Pathé qui sortira les millions malgré le flop lors de sa sortie. Mieux vaut tard que jamais, Showgirls bénéficie aujourd’hui d’une réédition et prouve que dire la vérité sans tabou froissera toujours les coupables.
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    Riddler Crow
    Riddler Crow

    10 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Paul Verhoeven ne recule et n'a peur de rien,surtout pas de choquer.Le film à travers ses scènes sulfureuses nous dévoile les dessous et l'horreur du rêve américain.Showbiz,argent,galère,sexe,prostitution,chantage,rivalité,opportunisme,trahison,réussite,déclin tout y passe(ou presque)sans aucun tabou.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    Sulfureux le film l'est sans conteste mais d'une prodigieuse énergie, d'un déterminisme forcené et d'une rage folle. Le tout dans une extase des corps d'une beauté fantastique. Le film est aussi un spectacle visuel superbe et le personnage fracassant de Nomi, qui pulvérise l'écran, sauvage et intensément belle, a le destin d'une météore qui pulvérise tout mais attise les regards que tous ceux qu'elle rencontre. Génial.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    En dépit des critiques négatives lors de sa sortie, je me suis décidé à visionner ce film, après avoir lu quelque part que ce serait un chef d'oeuvre méconnu. Bon Paul Verhoeven a peut-être tenté de dresser un tableau (sinistre) des Etats unis au travers de ce film qui se voudrait ainsi subversif, mais, si c'est le cas, il a franchement manqué son coup. Les interminables scènes de danse et de revues sont répétitives et terriblement ennuyeuses. Quant à la nudité, elle n'a plus grand chose de subversif aujourd'hui. La débauche de dialogues vulgaires correspond peut-être à la réalité de ce milieu, elle n'en est pas moins pénible au bout d'un moment. Cette nouvelle version d'un thème très classique, l'ascension dans le milieu du show bizz d'une jeune inconnue, n'est guère convaincante. Le scénario décolle un peu vers la fin, mais ça ne suffit pas à sauver l'ensemble. Sans doute l'un des plus mauvais films de Paul Verhoeven, dont je suis pourtant un fan.
    Gwendoline L
    Gwendoline L

    32 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    Je suis très étonnée par les critiques négatives.
    Le film tient en haleine du début à la fin, du suspense, véritable thriller "érotique" !
    L'actrice est incroyable et colle parfaitement au personnage.
    La photographie est bonne ainsi que la mise en scène.
    Vraiment, c'est un film qui mérite plus que 2 étoiles.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    De Vegas à L. A, telle est la trajectoire de cette talentueuse danseuse, rescapée de la vie. Si le concept de résilience médiatisé par Boris Cirulnik a besoin d'être illustré, le parcours de Nomi Malone en démontre l'efficace. On ne se débarrasse pas de son passé, même en le repoussant, car il nous rattrape tôt ou tard, mais on n'en est pas non plus prisonnier. Un enfant battu ne deviendra pas nécessairement un parent maltraitant. La haine, la violence laissent des traces, mais ne sont pas mécaniquement contagieuses. Une part de notre devenir tient au hasard de rencontres heureuses ou non. Une autre part relève de l'obstination combattive, de l'éthique personnelle, qui conduit parfois à dire non, lorsque le succès nécessite de se trahir ou de s'avilir. Ce n'est pas d'avoir un passé trouble, qui donne aux autres le pouvoir de nous dominer. Je trouve le film de Verhoeven magnifique, cadencé au rythme des revues, qu'elles soient sulfureuses ou qualifiées de plus artistiques. L'argent et le sexe ont nécessairement partie liée à Vegas, la gloire et le succès sont souvent conditionnés par ces préalables. Mais un au-delà peut surgir, exister. Cet au-delà n'obéit pas aux règles établies par le pouvoir régnant fondé sur la domination, l'hypocrisie, la déloyauté, la rivalité et l'appât du gain. Parfois, le talent peut produire de l'inattendu, de l'imprévu... Nous jubilons lorsque Nomi Malone se transforme en justicière, mais chut ! Courrez voir ce film de 2h10 quand même, où l'on ne s'ennuie pas un instant. The show must go on ! Le film ressort vingt après, c'était peut-être le temps nécessaire pour qu'il soit considéré à sa juste valeur.
    dagrey1
    dagrey1

    98 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Nomi, surgie de nulle part, arrive à Vegas pour devenir danseuse. Elle débute dans une boite de strip-tease, le "Cheetha". Elle a beaucoup de talent et une plastique irréprochable qui lui permettent de devenir danseuse au "Stardust", autrement plus coté...

    "Showgirls" appartient à la période américaine de Paul Verhoeven, marquée notamment par le succès de Basic Instinct (1992). J'avais vu le film à sa sortie en 1996 et j'étais assez partagé sur le sujet, à savoir, l'ascension d'une parfaite inconnue dans la pyramide des danseuse des clubs de variété de Las Vegas. Le film révèle les histoires de rivalité et les bassesses de cet univers...que l'on pourrait décliner à mon sens dans d'autres collectivités, l'homme étant un loup pour l'homme...Si le film contenait effectivement quelques séquences érotiques torrides (notamment une séance de danse privée mémorable), le script ne racontait finalement pas grand chose de révolutionnaire.

    Le film s'offrant une seconde jeunesse dans les salles françaises 20 ans après, je suis allé le voir hier soir au "Brady" à Paris. Assez curieusement, la salle clairsemée contenait un fan club du film de moins de 10 personnes d'origine américaine et d'une moyenne d'âge de 25 ans qui connaissait les répliques du film par coeur et manifestait avec enthousiasme en permanence. A part ce contexte original, j'ai finalement trouvé avec le temps que le film qui est une photographie des années 90 se regardait assez bien tout en ne présentant définitivement pas la problématique la plus intéressante de Verhoeven. "Showgirls" montre l'arrivisme dans les clubs de strip tease, la décadence de ces mêmes clubs et les ravages de l'argent facile dans cet empire du vide et du jeu.

    Le casting est bon: Kyle Mc Lachlan, Gina Gershon et dans le rôle principal, la très plastique Elizabeth Berkley, taillée -si j'ose dire- pour le rôle et Gina Ravera ainsi que Robert Davi .

    Si vous vous voulez vous replonger dans les années 90 et "mater" de jolies filles peu vêtues, "showgirls" pourrait vous plaire.
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    24 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juin 2016
    Je suis vraiment très perplexe après avoir vu ce film...

    J'ai franchement peine à comprendre ce qui a bien pu attirer Paul Verhoeven dans ce naufrage artistique, tant le scénario est d'une consternante médiocrité.
    Certes c'est très provocateur et dénonciateur, mais le cinéaste, au-delà de la volonté de secouer le public, se montre d'habitude tellement exigeant sur la qualité des scripts, que le fait qu'il ait pu décider de mettre en scène cette purge, est un mystère pour moi.

    L'idée est bonne, mais le script tellement mauvais, sans fond; à la forme vulgaire, stupide et gratuite; avec des personnages tous plus creux et minables les uns que les autres (mention spéciale pour la grosse "censée" être drôle et sympathique malgré sa bêtise, qui passe son temps à sortir des blagues ras-de-la-ceinture foireuses, en montrant fièrement ses énormes seins, en synchro avec des sons qui font "pouèt-pouèt"), et un personnage principal furieusement antipathique tant elle est capricieuse et égocentrique. ... Miiiiince, t'as envie de la mandaler quoi !!

    Seul le personnage de sa meilleure amie du moment est une personne bien... et qui va payer le fait de ne pas être une ordure "comme tout le monde". Démonstration vraie (mais bien lourdingue comme tout le reste du film) que pour nager avec les requins, mieux en être un... aussi méchant et aussi stupide !

    Malgré une mise en scène ample, dynamique et (qui cherche à être) classieuse (pour mettre en scène la vulgarité crasse); le tout est pathétique de bêtise, de situations certainement vraies (Le "scénariste" - appelons ça comme ça - et Verhoeven, ayant interviewé à l'époque quantité de filles du milieu, et de demeurés libidineux qui les entourent le sexe dans les mains), mais le tout est tellement lourdingue, poussé à la provocation facile; qu'il est difficile d'apprécier ce film... sauf en tant que nanar prétentieux, qui loupe consciencieusement sa cible à chaque nouvelle charge.
    Verhoeven, où es-tu ???

    Joe Eszterhas, un scénariste sans grand talent (à part 'Basic Instinct', une erreur de parcours), familier des blockbusters, car talentueux pour recycler les pires clichés pour les publics peu exigeant intellectuellement; avait autrefois pondu le scénar "Flashdance", au script hyper simplet et caricatural, mais disposant au moins d'un personnage principal attachant et de jolies séquences de danse.

    Là il recycle tout pareil... Sexes et poils autour en plus, et c'est tout !
    Un scénar mec, on te demande un scénar !!!

    Et encore une fois "Flashdance" en moins bien:
    Les chorégraphies sont souvent d'un ringard... Ouch !
    "Heureusement qu'elles sont tout le temps seins à l'air" dirait un connaisseur...

    Il ne se passe rien en fait.
    Tout est dramatiquement stupide, et y'a rien que de l'esbrouffe digne des pires télé-réalités, de l'esbrouffe bon-marché tentant comme des tatas surmaquillées, de masquer vainement le vide intérieur.
    La fin est inepte !

    Il paraît que Kyle MacLachlan aurait déclaré qu'il ne s'attendait pas à quelque chose d'aussi mauvais après avoir vu le machin.
    "A la première, je me disais, 'la première scène est nulle', mais ça va aller mieux après... Et c'était toujours aussi mauvais", se souviendra-t-il, dépité...
    Comme on le comprends, lui qui a souvent tourné des oeuvres exigeantes, notamment avec David Lynch...
    Mais comment prévoir un tel truc de la part d'un Paul Verhoeven ??

    Il paraît également que le film, détruit à l'époque de sa sortie, serait désormais, réévalué par certains, et "cultifié"...
    Mais pour ma part, je n'en retiens toujours que les 3 premières lettres... et que dans sa forme la plus vaine et vulgaire...

    Quand on sait qu'il existe un "Showgirls 2: Penny's from Heaven", écrit, réalisé et interprété par Rena Riffel (qui jouait déjà Penny, dans le premier), qui paraît-il est un tel désastre qu'il fait passer le premier opus pour du Shakespeare (regardez le Trailer sur youtube qui fait rêver)... on saura s'arrêter à celui-ci qui nous déjà fait perdre 2 heures de notre vie, qui aurait été bien mieux employées à s'affairer avec une prostituée !

    En tant que nanar, j'aurais bien mis 4 ou 5 étoiles... mais mince c'est Verhoeven. J'ai pas envie de plaisanter quoi !
    2, et je suis sympa...
    Roub E.
    Roub E.

    957 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 juin 2016
    Un tout petit Verhoeven, après son grand succès Basic Instinct, ce Showgirls aparait bien mou quand on connaît le côté subversif du garçon. Ici le seul côté subversif vient d une accumulation de scènes de danses nues et de striptease. Avec une actrice principale à la plastique irréprochable mais aux talents qui paraissent limités, Showgirls apparaît rapidement comme un pétard mouillé censé juste choquer les spectateurs les plus puritains. Le scénario ne développe pas grand chose, même pas une charge contre le côté artificiel et arnaque de Las Vegas. Bref un film vraiment mineur dans la filmographie du monsieur.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2016
    Les succès consécutifs de Robocop, de Total recall et de Basic instinct pouvaient laisser penser que l'aspect provocateur de Paul Verhoeven plaisait au public américain pourtant habituellement puritain. Cependant, avec Showgirls, le cinéaste hollandais alla trop loin pour ce dernier. Alors qu'un film comme Basic instinct était "acceptable" car l'aspect sexuel était noyé dans une intrigue policière, Showgirls ose montrer que le sexe est un moyen d'ascension social et une des principales valeurs de Las Vegas. Il offre un miroir critique à une société américaine qui n'accepte pas qu'on lui montre ses aspects peu glorieux. Cela explique en grande partie la très mauvaise réception de ce film lors de sa sortie (flop commercial, critique assassine) qui se solda par 13 nominations aux Razzies awards 1996 dont 7 se transformèrent en récompenses (Paul Verhoeven vint même chercher en personne celui du meilleur réalisateur). Cependant, au fil des ans, Showgirls acquit un petit statut de "film culte" car il est très loin d'être une purge. En effet, Verhoeven offre un regard acerbe mais néanmoins crédible sur la faune gravitant à Las Vegas constituée de profiteurs, d'arrivistes utilisant de moyens peu glorieux pour monter socialement (sexe, trahison, agression...) ou encore de célébrités et d'hommes de pouvoirs se croyant au dessus des lois spoiler: (la scène du viol fait échos à certaines affaires ayant eu lieu à Hollywood)
    . Même s'il n'a pas la force des précédents succès de Verhoeven, Showgirls est un film intéressant dans sa description sociale, bien réalisé et contenant de beaux moments musicaux et chorégraphiques (les différents numéros du Stardust ou la séquence du strip-tease de Nomi). Cette vision critique de Las Vegas n'hésitant pas à montrer la nudité (le film se passe dans des clubs de strip-tease et des cabarets donc on y voit beaucoup de femmes nues) fut le début des problèmes du cinéaste néerlandais avec Hollywood (Starship troopers fut victime de critiques aussi, voire encore plus, violentes) qui poussa le réalisateur à revenir en Europe dans les années 2000.
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