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    Showgirls
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    190 critiques spectateurs

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    Housecoat
    Housecoat

    123 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2018
    Du pur Verhoeven, la perte de repère, la moralité réduit à son plus bas niveau malgré la détermination de ses personnages à vouloir garder leur identité. Ici, Verhoeven accorde à sa personnage principale Nomi le respect que la population ne lui accorde pas, elle cherche à se détourner d'un passé honteux en restant le plus possible éloigné de ses vieilles pratiques en considérant sa profession comme une véritable danse, plan de carrière et vision évidemment mis à mal par son incompatibilité de pouvoir rester intègre dans ce milieu. Un échec commercial et critique non-mérité au vu du jusqu'au boutisme dont a fait preuve le Hollandais Violent, la saleté recouvre chaque strass, la nudité est une tenue de scène et la manipulation est une étape obligatoire dans ce parcours.
    Samuel L.
    Samuel L.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Il y a ceux qui voient et comprennent la satire, et ceux qui ne voient que les apparences mais ne comprennent pas. De très bonnes critiques positives expliquent tout ça très bien. Certes les ahurissantes critiques négatives et l'échec lors de sa sortie furent un coup dur pour Paul Verhoeven, mais il est resté et reste un réalisateur renommé et respecté, à juste titre. Il est clair que le coup le plus dur a été pour Elizabeth Berkley. Elle donne tout et avec talent dans ce film. Je le dis sans arrière pensées salace; elle est simplement une excellente actrice, qui après Showgirls aurait mérité mieux que des films mineurs ou de simples seconds rôles de quelques trop rares bon films et séries. Maintenant que Showgirls commence à être de plus en plus réhabilité, espérons pour elle que sa carrière lui réserve encore de bonnes choses à venir.
    Prométhée
    Prométhée

    4 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Pas déplaisant, mais loin de compter parmi les meilleures oeuvres de Verhoeven, Showgirls, film assez classique dans sa facture, est à ranger dans la catégorie de ces histoires où le protagoniste parti de rien est prêt à tout pour se faire une place dans le monde.

    Ainsi en est-il de Nomi qui débarque sans le sous à Vegas, ville par excellence de la richesse et de la facticité, où les succès sont grands et les chutes vertigineuses.

    Un brin répétitif, notamment avec ses nombreuses scènes de danses, Showgirls, vaut surtout pour les plastiques affriolantes de ses comédiennes et danseuses, apparaissant souvent dans leur plus simple appareil, au premier rang desquelles Elizabeth Berkley, dont le charmant minois ne sera malheureusement guère revu par la suite.
    01/18
    alouet29
    alouet29

    76 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 janvier 2018
    Verhoeven a déjà fait mieux, comme "Basic instinct", "Robocop", "Total recall" par exemple.

    Ici, c'est fade et sans entrain. On s'ennuie vite.
    Julien B.
    Julien B.

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    Attention OVNI dérangeant qui m'a poussé à écrire une critique.
    Que dire de ce film... Il est paradoxal, à la fois simple et extrêmement complexe, envoûtant et révoltant, il fascine autant qu'il dégoûte. C'est un film à part, difficile à classer. J'y ai pourtant trouvé des similitudes avec "Eyes Wide Shut" et "Mulholland Drive", deux de mes films préférés. Je comprends ceux qui le décrivent comme un navet, et je fais pourtant parti de ceux qui l'érigeront film culte. Le scénario est assez profond, si on enlève la couche de vernis apparente; et il est vrai, comme je lisais dans d'autres critiques, qu'il est très difficile de s'attacher aux personnages, notamment à l'héroïne principale au vu de son caractère peu discernable. C'est vulgaire à souhait, c'est un SHOW, le réalisateur en met plein la vue. Il use et abuse des scènes de sexe, comme pour cacher la véritable fable effroyable sous-jacente qui ne s'offre qu'à ceux suffisamment perspicaces pour la voir. C'est même glauque parfois; et nous alternons constamment entre fascination/jouissance - ce que nous voyons et qui plaît aux plus viles âmes, soit la luxure - ; et dédain et consternation - ce qui est implicite, lorsque nous comprenons les motivations des personnages - ceci se traduit à merveille lors de la scène de la danse privée... spoiler: où Zack jouit malgré lui ou bien c'est l'inverse...
    Jamais vraiment complaisant, jamais vraiment ironique, jamais vraiment sincère, jamais vraiment drôle, jamais totalement satirique, jamais vraiment utopiste, jamais trop réaliste, jamais trop fantaisiste, jamais triste, jamais heureux... On ne sait pas sur quel pied danser à chaque scène; on est perdu tout comme les personnages. C'est un rêve américain : l'ascension par le mérite, le courage et la réussite... ah non je me suis trompé de film... je dirais alors plutôt le cauchemar américain, l'ascension par le sexe. Pourquoi tant de rejets alors de la part des spectateurs et des critiques? Ca choque les puritains certes mais il est clair pour moi que ce film va plus loin et répond à une question que je me suis toujours posée : pourquoi une telle censure sur le sexe? Pourquoi interdire les films érotiques au moins de 16 ou 18 ans? Alors que d'autres films qui montrent de manière crue des scènes atroces et de barbaries ne sont que déconseillés au moins de 10 ans. C'est finalement ça le paradoxe de notre société, vouloir faire passer le sexe pour quelque chose de malsain et de sale, alors que c'est une des plus belles choses qui soit... mais ça serait trop simple, les puissants veulent garder la main haute sur les choses, et ne peuvent accepter qu'une jeune et belle femme puisse les mener par le bout du nez. Eh oui, la façon la plus simple de réussir c'est de coucher, et c'est ce que raconte le film. Cela retentit alors dans l'actualité de l'affaire Weinstein.... bref selon que vous soyez prude, tradi et porté sur les valeurs, ou bien libertaire, tolérant et regardant la réalité droit dans les yeux, vous adorerez ou détesterez ce film. Mais le meilleur moyen de le savoir, reste de le visionner. Au plaisir de débattre
    Gilbert M.
    Gilbert M.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2018
    Le film est passé sur Arte, remis en forme par la firme Pathé .les chorégraphies sont superbes et la trame est tout a fait plausible dans l'univers holywoodien . Un fill maudit admirable
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2018
    Un bon film sur les déboires d'une danseuse de revue à Las Vegas. Kyle MacLachlan incarne un très bon rôle.
    Shawn777
    Shawn777

    587 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2018
    Je profite de cette deuxième soirée Arte consacrée à Paul Verhoeven pour regarder son film le plus sous-estimé sorti en 1995. Nomi se rend à Las Vegas dans l'espoir de devenir show girl mais le chemin pour y arriver est bourré d'embûches. Bon comme ça, je vous l'accorde, ça n'a pas l'air terrible et honnêtement, j'ai longuement hésité avant de le voir, surtout à la vu de ses si mauvaises critiques, mais finalement, ce fut une très bonne surprise ! En effet, je ne comprends pas cet acharnement et cette nomination aux Razzie Awards car il vaut beaucoup mieux que ça, tout simplement et comme je l'ai dit plus haut, il est sous-estimé. Le scénario est très bien écrit, on y sent comme d'habitude chez les films de Verhoeven une certaine ambiguïté plus ou moins malsaine entre les personnages mais surtout le film nous montre les dessous de Las Vegas, là où ça ne brille pas et où les gens ne crient pas de joie mais de désespoir. Le sexe et l'argent mène Las Vegas (et le monde d'ailleurs mais là n'est pas le sujet) et le personnage principal va vite le découvrir au gré de ses expériences plus ou moins foireuses. spoiler: Tous les personnages, ou presque, dans lesquels elle place sa confiance sont mauvais et avides d'argent et de sexe (encore une fois)
    et le spectateur est presque aussi naïf qu'elle car on ne s'attend pas forcément à tout cela. Le film va donc donner lieu à des sexe assez crues mais finalement pas tellement choquantes que ça une fois que l'on est entré dans l'ambiance, à des spectacles misogynes qui ne choquent apparemment personne, même pas les danseuses qui sont heureuses de montrer leur cul, et à certaines scènes de violence ( spoiler: notamment celle où Molly se fait violée qui est particulièrement choquante
    ) mais le film ne fait pas l'ode de tout cela, il retransmet juste la malheureuse vérité que les gens ne voient jamais, celle cachée en coulisses. Et d'ailleurs, même notre personnage principal spoiler: commence à tomber dans ce système jusqu'à ce qu'elle se rende compte de ce qu'elle fait et finisse par quitter ce monde là
    , ce qui est finalement la bonne morale du film. Pour ce qui est des acteurs, malgré leur nomination aux Razzie Awards, j'ai beaucoup aimé le jeu de notamment Elizabeth Berkley, Kyle MacLachlan, Gina Gershon, Gina Ravera etc. "Showgirls" n'est donc pas le meilleur film de Verhoeven mais il reste tout de même assez bon.
    juls21
    juls21

    12 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    J'étais aller le voir au ciné à 15 ans pour reluquer jessy spano dénudée sous la caméra du réalisateur de robocop et total recall et...génial! Verhoven fait une critique toujours spectaculaire et "dérangeante" du sujet traité, cette fois-ci totalement centralisé, sans portée métaphysique que le sujet ne permet pas. C'est une oeuvre probablement "mineure" pour lui mais réalisée avec la même rigeur et perfection. Bravo!
    Dead-for-Someone
    Dead-for-Someone

    45 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2017
    Est-ce un film avec des défauts et des faiblesses ? Bien sûr.
    Mérite-t-il la nomination de pire drame de ces 25 dernières années ?
    Absolument pas ! Totalement piétiné par la critique, ce film aujourd'hui
    devenu culte montre sans tabou la vraie nature de Vegas. Venue à Las
    Vegas pour être danseuse, Nomi perd tout son argent et ses affaires en
    quelques minutes. Elle est recueillie par Molly, qui parvient à la faire
    engager dans la boîte de strip-tease où elle travaille. C'est là qu'elle
    rencontre Cristal Connors, vedette du cabaret "Cheetah" qui l'engage
    dans son spectacle. Nomi va apprendre que pour réussir, la pitié n'a pas
    sa place...
    La réalisation est soignée: les prises de vues sont bonnes, la mise en
    scène convenable, la profondeur de champ bien exploitée, le cadrage
    réussi et les mouvements fluides. On aurait aimé que la créativité de la
    réalisation dans les scènes de spectacles soit aussi présente dans les
    autres séquences.
    Le scénario explore les coulisses des spectacles de la cité du vice, où
    derrière les paillettes et les costumes se cachent des rivalités et des
    coups bas pour éliminer ce qui pourrait être un obstacle. Certains
    scènes sont très osées, ce qui a poussé les détracteurs du film à le
    considérer comme pornographique mais ces scènes ne se complaisent pas
    dans le voyeurisme, elles apportent une essence à l'histoire. On suit le
    parcours de cette anti-héroïne avec intérêt, mais de nombreuses
    longueurs viennent alourdir le film. On évite certains clichés même si
    certains sont très (voire trop) présents et il y a malgré tout quelques
    incohérences. Le film aurait gagné aussi à avoir un rythme plus soutenu.
    Les acteurs sont crédibles, ils ne surjouent pas une seule fois.
    Les personnages sont tous des pourris même s'ils se révèlent aussi être
    attachants, cependant certains font plus office de figuration.
    Les dialogues sont très crus mais servent au film.
    La photographie a une lumière somme toute basique mais les couleurs sont
    assez bonnes.
    Le montage n'est pas très intelligent mais a un bon rythme.
    Les décors sont bons, les costumes assez réussis, et la musique entraînante.
    "Showgirls" n'est pas un chef d’œuvre mais ne mérite pas tout ce déluge
    de violence contre lui.
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2017
    Puissant, sensuel, techniquement épatant, habité d’une B.O. "indus" qui détonne (Dave Stewart d’Eurythmics), Showgirls mérite la consécration qu’on lui octroie aujourd’hui aussi tardivement
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Excellent. Une satire parfaite d'une époque et d'un milieu, et plus généralement de l'American Dream. Le film entier est réalisé au 3e degré, ce qui a valu l'incompréhension du public lors de la sortie. En effet, on ne peut que détester ce film s'il s'agit d'un rêve que l'on a nous-même. Le réalisateur s'acharne sur sa victime, lui imposant la circularité d'un système de plus en plus vicieux, à la fois en exhibant les pratiques de l'industrie du spectacle mais aussi en mettant en scène ce personnage stéréotypé de Hollywood : Nomi. Ce personnage qui au début est vide "no-me" et qui peu à peu se retrouve en se détachant de ce business humain.
    Le réalisateur est très bon, comment penser que ces scènes ridicules ne sont pas intentionnelles? Une subtilité dans les scènes, le jeu et le scénario est présente.

    A voir en ayant en tête qu'à aucun moment ce film essaye de raconter une histoire particulière, ou qu'il essaye de montrer un exemple : rien de tout cela, ce film est une pure critique de la société américaine basée sur la marchandise humaine. Du génie.
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 939 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2017
    Ce film a été maudit bien avant le premier jour de tournage, maudit dès sa conception. Il était tout naturel qu’il soit maudit par le public et la presse. Pourtant à sa sortie, j’étais de ceux qui avaient apprécié le film et ne comprenais pas cette cabale envers Verhoeven. Plus de 20 ans après, je le revois en DVD et l’apprécie toujours autant. Le temps, l’âge, les milliers de films ingurgités depuis n’ont pas eu raison de ma première impression. « Showgirls », c’est l’apologie de l’outrance ! Tout est volontairement exagéré. Les lumières, la musique, les dialogues, la nudité, la gestuelle. Le fameux staccato. Celui qui aurait dû se limiter à la danse plutôt que dans le comportement de Nomi. Justement, cela faisait partie pleinement de son personnage ; Nomi, une brûlée vive nourrie à la vache enragée depuis son enfance. Brut de décoffrage, impulsive et parfois non dénuée de réflexion… pour encore mieux frapper telle une vipère heurtante. Elle est à l’image de Las Vegas : agressive. Las Vegas, la représentation même de l’outrance ! Ses lumières, son artificialité, sa superficialité sont agressives. Comme le monde dans lequel baignent les stripteaseuses, les topless et autres meneuses de revue, et ceux qui bavent devant elles. L’insignifiant qui se veut extraordinaire. Et pour qu’il le soit, pour que cela brille avec exagération, il faut de l’argent. L’argent est agressif et rend agressif. Il faut l’être pour briller, et encore plus pour se dépasser et dépasser les autres. Les autres que l’on doit écarter sans état d’âme. Comme Las Vegas. Elle n’a pas d’état d’âme, elle séduit par son outrance, elle éblouit par son outrance les plus faibles et les plus ambitieux. Si les faibles n’ont que leurs yeux pour apprécier les éclats lumineux, pour les ambitieux, Las Vegas peut à terme les engloutir. Pour cela il faut jouer des coudes pour mériter et briller comme Las Vegas. Il n’y a rien de choquant, comme le dit Verhoeven, les politiques ne font rien d’autre ! Ils se bousculent les uns les autres pour parvenir sur la plus haute marche. L’Amérique a été choquée de « Showgirls ». Hypocrite, pudibonderie à deux balles ! La même Amérique qui produit des films pornos en pagaille, la même Amérique qui se vante de Las Vegas et des éléments qui permettent à la rendre unique et sexy. L’Amérique qui joue les saintes Nitouche ! Comme si l’Amérique profonde découvrait pour la première fois en toute innocence l’underground de Las Vegas. Cette partie de l’Amérique qui s’effarait, préférait jouer la politique de l’autruche. Ou ne voir que le côté clinquant, bling-bling. Les mêmes effarouchés qui ont joué, palpé, joui dans tous les sens du terme de Las Vegas. Verhoeven place le miroir de la réalité face à l’Amérique. Un miroir qui peut paraître en effet exagéré, mais qui est en rien exagéré puisqu’il représente une des fiertés de l’Amérique : Las Vegas ! La Babylone de l’Amérique ! Lieu de perversion ! Comme je l’ai souvent écrit, je suis rarement choqué. Ce film est loin d’être choquant. II n’est ni vulgaire, ni grossier. Verhoeven a traduit une certaine Amérique. Celle qui constitue l’Amérique dans sa globalité. Ce qui est vulgaire, c’est la mauvaise foi de ceux qui ont été choqués. Maintenant, on peut reprocher la démarche artistique de Verhoeven, moi je l’approuve, il a été au bout de son propos, il a traduit justement sa vision de Las Vegas et par voie de conséquence une Amérique dans laquelle il vivait. C’est sa perception qu’il imprime sur pellicule à travers ce récit. Et si vulgarité il y avait (ou il y a) ou perçue comme telle, ce que je veux bien concevoir, en quoi la montrer, la filmer, la dénoncer est-il choquant ? Tout aussi choquant d’en vouloir à Elizabeth Berkley. A voir en V.O, je ne sais pas ce que cela donne en VF, je n’ai même pas essayé sur le DVD, et pour tout dire, je n’y pense jamais, mais sans doute que la voix française y est pour quelque chose pour ceux qui la condamnent. Elisabeth Berkley tient le film sur ses épaules et son interprétation est très respectable. J’y ai cru tout de suite, et ses mouvements saccadés s’intégraient naturellement à son personnage. Malheureusement elle est partie avec l’eau du bain. Je crie à l’injustice ! Sa carrière en a sans doute pâti. Verhoeven ne lui a pas rendu service. Ce n’est pas lui qu’il faut incriminer, c’est la faute à une presse influente, à cette Amérique bigote, à ces vierges effarouchées qui sont responsables du fiasco de « Showgirls ». Qu’on en veuille à Verhoeven est une chose, qu’on tire à boulet rouge sur son interprète est injuste ! Elisabeth Burkley n’a fait que suivre les consignes de son directeur d’acteurs. Et en matière de direction, Verhoeven a prouvé maintes fois sa compétence. Je salue l’interprétation de tous les autres acteurs et actrices qui se sont embarqués dans cette aventure à commencer par Gina Gershon, impeccable. « Showgirls » s’avère cohérent dans la filmographie de Verhoeven. « Showgirls » a eu le tort d’être un film en avance sur son temps. Il a eu le tort surtout d’être apprécié par des hypocrites qui n’avaient aucun point de vue artistique comme arguments constructifs à faire valoir. Les mêmes pinailleurs qui devaient se rincer l’oeil dans des cabarets obscurs.« Showgirls » maudit ? Maudits soient les détracteurs de mauvaise foi ! Echec au cinéma, grand succès DVD, maintenant ce n’est que justice que le film soit hissé au rang de film dit culte. Merci Monsieur Verhoeven pour cette oeuvre.
    Eselce
    Eselce

    1 396 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Le film n'a pas d'intérêt pour son histoire. Une fille veut faire de la danse et entre dans un night club où elle offre ses services et fait des stripteases. Puis, elle est repérée lors d'un lap dance et sa carrière démarre. Il y a beaucoup de similitudes avec le film "Striptease" d'Andrew Bergman. Les actrices ne sont pas terribles, le scénario est classique mais le film reste intéressant pour deux choses : La description du milieu de la dance topless et ses dérives (une fille aussi désirable attire forcément les vautours et les mecs violents). Et Elizabeth Berkley qui nous montre simplement tout : Sa plastique, ses talents de danseuse, de combattante et sa prestation catastrophique d'actrice. Bref, ce n'est pas génial mais il est sensé être culte parce que l'actrice a sérieusement travaillé ses déhanchés et s'est réellement investi pour nous montrer l'aspect pourri du showbizz. Les razzies sont mérités tout comme le visionnage non douloureux et presque agréable du fim.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Après une carrière néerlandaise et européenne remarquée (« Le choix du destin », « Spetters », « La chair et le sang »), Paul le Hollandais s’exporte à Los Angeles en nous pondant trois ovnis du cinéma contemporain : « Robocop », « Total recall », « Basic instinct ». De simple artisan moderne, il passe au statut de maître du cinéma grâce à cette Trilogie psychotique qui critique les dérives de la politique américaine (post-Vietnam, police..). Dès lors reconnu internationalement comme metteur en scène sulfureux, « Showgirls » participera à sa décadence états-unienne. Avouant ne pas s’être limité à sa ligne de conduite habituelle, l’auteur-cinéaste a déclaré qu’il a pris ce projet trop à cœur en allant trop loin dans la critique du pays qui lui a fait confiance. Egalement, la mise en chantier de « Showgirls » s’est révélée difficile en raison de déboires financiers de la maison de production Carolco, cofondé par Mario Kassar (le producteur exécutif de « Rambo » et « Terminator 2 », c’est lui !!). Dès sa sortie, le film est un échec commercial et critique. A tel point que Carolco fit faillite à cause de ce pari perdu. Dommage, Mario. De même, Paul Verhoeven, qui se verra remettre en main propre le Razzie award du meilleur film (chose rarement vu à la télé), ne s’en remettra jamais, et fort de cette déconvenue malgré un semi-succès avec « Starship troopers », il rentrera sur les terres de ses débuts, les Pays-Bas (« Blackbook », « Elle »). Il faudra une intervention du membre influent Jacques Rivette (l’inventeur du concept de la Nouvelle Vague à la réalisation en 1956 avec « Le coup du berger ») des Cahiers du cinéma pour revaloriser l’œuvre incomprise de Verhoeven. Cet objet du désir, longtemps dénigré car interdite aux mineurs de moins de dix-sept ans lors de sa sortie en salle ainsi que de l’actrice principale (Elisabeth Berkley) qui n’a pas eu la carrière qu’elle escomptait, est ainsi resté un film incompris de Verhoeven dans lequel on retrouve pourtant sa marque de fabrique.
    Nudité, érotisme à outrance, sexe, poilade, misogynie, rêve de puissance et de gloire sous fond d’ascension sociale d’une fille qui rêve de devenir danseuse dans la ville lumière (Las Vegas) sont les thèmes fétichistes que le réalisateur du « Quatrième homme » met ici brillamment en scène. Le metteur en scène qu’il était à ses débuts arrive à ses fins avec « Showgirls ». Avec cette acidité qui le caractérise, maître Verhoeven emballe son onzième long-métrage de manière fulgurante ne laissant aucun temps mort à raconter son histoire. Incisif voir corrosif, le Hollandais violent transgresse, se pourfend de ses erreurs de jeunesse (débuts tonitruants de « Business is business », anachronismes de « Flesh and blood ») en mettant à nu sa vision de l’Amérique moderne vue au travers des yeux d’Elisabeth Berkley. En cela, l’actrice de la série « Sauvée par le gong » passée chez Woody Allen (« Le sortilège du scorpion de Jade ») se fait l’alter-ego du cinéaste. Ainsi, Paul le néerlandais pousse le vice jusqu’à s’en moquer ouvertement. Jubilatoire !
    « Showgirls » passe également au niveau supérieur côté scénario car il aborde de front les limites du capitalisme et casse les codes de la contre-culture hippie. Le raconteur d’histoire Joe Eszterhas (scénariste de « FIST » et « Basic instinct »), pour sa seconde collaboration avec le réalisateur hollandais, reste proche de ses personnages (on peut ainsi dire qu’il s’agit d’un drame humain), critique de manière virulente les us et coutumes traditionnelles (le genre comédie de mœurs s’applique automatiquement au film) et envoie Paul Verhoeven sous les traits d’Elisabeth Berkley. Cinéma d’auteur par excellence, maître Verhoeven fait de « Showgirls » son film le plus abouti. Joker ! Et en profite pour caricaturer la scène finale en faisant un pied de nez à la séquence d’introduction. Jackpot assuré !
    De plus, le reste du casting, convaincant à souhait, n’est pas en reste. Robert Davi, Gina Gerhson, Kyle MacLachlan, et la fragile Gina Ravera (actrice de séries), des pointures dans leur domaine (voir leur filmo pour s’en rendre compte) complètent le tableau dessiné par The flying dutchman qui ose jouer avec les machines à sous des casinos de Vegas.
    Pour conclure, « Showgirls »(1995), chef d’œuvre de maître Verhoeven (entouré de son équipe internationale remaniée : Vacano, Mirojnick, Goldsmith) et film culte incontournable sur le monde du spectacle grâce à l’actrice iconique Berkley, est à classer parmi le Top 5 des meilleurs crus de l’année. Mon coup de cœur de 2016. 2 étoiles sur 4.
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