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eldarkstone
221 abonnés
2 074 critiques
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3,5
Publiée le 11 janvier 2023
Une Comédie dramatique légèrement erotique et surtout assez sulfureuse ! Un scénario assez simple, mais une belle mise en scène avec de belles images qui font toujours leurs effets !
Un rythme effréné, des plans à coupé le souffle. Des personnages écrits avec une justesse incroyable. Un regard sur le monde sans jugement. Ce mélange donne un film sublime, sensible et cinglant.
Le côté cynique de l’univers des showgirls est parfaitement montrée dans ce film qui utilise un peu trop les ficelles du cinéma hollywoodien mais reste très efficace
"ShowGirls" est un film se situant à Las Vegas et repose sur le thème de la danse sexy avec strip tease proposée dans les clubs branchés de la ville du péché. Cependant, on se tape des scènes de danse tout du long et il faut vraiment aimer! Les aficionados de "Grease" et autres "Dirty Dancing" pourront peut être s'y retrouver et encore il faut aimer ce spectacle assez vulgaire et moche. Verhoeven décrit un univers sans foi ni loi où la pression et la concurrence entre les protagonistes sont sans merci. Un long métrage bien mineure dans l'oeuvre du réalisateur bien que celui-ci fait encore preuve d'un talent indéniable pour filmer les scènes érotiques.
que c'est bof !! une tentative de parler des streepteaseuse, le scénario n'existe absolument pas la dignité des femmes est au oubliettes en plus c'est ultra sexiste, le film fini par transformer les filles en prostitués. tu m'étonne que ce film a été un echec comercial. que leurs est t-ils passé par la tete ??
20 ans plus tard, poussé par la nouvelle réputation de "Showgirls", je me décide à le revoir, à froid. Finalement toujours la même impression, le film est raté malgré le sacrifice total de son actrice principale sur l'autel des razzie awards. Verhoeven avoue lui-même l'avoir mal dirigée. Le résultat, c'est qu'on a bien du mal à comprendre l'objet du film, et à s'y investir émotionnellement. 20 ans plus tard, ça reste donc pour moi le pire Verhoeven.
Comme la plupart des films devenus culte longtemps après leur sortie, Showgirls divise l'audience - on adore ou on déteste. Verhoeven a commis l'erreur (ou pas) d'avoir raison avant tout le monde, de montrer sans fard une facette du rêve américain, celle de l'ascension grâce au sexe, qui paraît presque banale maintenant que le courant #metoo l'a médiatisée. Le film se déroule dans le monde des shows à Las Vegas mais peut être lu comme une allégorie du fonctionnement d'Hollywood. La scène finale montrant l'héroïne fonçant à grande vitesse sur l'autoroute vers L.A. ne peut être comprise que comme un clin d'oeil appuyé en ce sens. Tout ceci, il y a 25 ans, ne pouvait qu'entraîner une réaction violente du milieu professionnel dans lequel baignait Verhoeven, ce qui lui a sans doute valu le Razzie Awards (cette parodie des Oscars qui récompense les pires réalisateurs et acteurs du moment). Et puis, sûrement, l'Amérique pudibonde se sera offensé de tant de scènes érotiques ou vulgaires. L'influence de ce film se retrouve dans de belles oeuvres qui lui sont postérieures : par exemple, le Neon Demon de Nicolas Winding Refn, sorti exactement 20 ans plus tard, reprend intégralement l'idée de base de Verhoeven (la jeune première débarquant de sa campagne avec l'espoir de percer dans un univers impitoyable dominé par les hommes) mais avec une esthétique très différente. On ne peut pas s'empêcher de penser aussi à Mulholland Drive, le film écrit et réalisé par David Lynch et qui fut tant récompensé en 2001 (sachant que l'acteur Kyle Maclachlan qui joue le rôle du directeur artistique dans Showgirls est aussi un acteur fétiche de Lynch). Au final, il manque à Showgirls le côté allégorique du film de Winding Refn et l'approche surréaliste de Lynch, qui auront sûrement permis de faire passer la pilule plus facilement dans la profession.
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4,0
Publiée le 12 août 2021
On ne prèsente plus, " Showgirls" de Paul Verhoeven, qui a eu, comme on dit, la vie dure avec les critiques! C'est ce qui en fait aujourd'hui sa renommèe et sa particularitè! En 1995, c'est l'aventure pènible - pènible non seulement pour le metteur en scène nèerlandais mais aussi pour la pauvre et pourtant excellente Elizabeth Berkley qui s'est fait descendre par tout le monde! Vingt-cinq ans après, "Showgirls" est devenu un film culte des 90's avec la plus improbable des hèroïnes, une èvocation mordante de l'Amèrique du showbiz! Certes on ne peut pas qualifier cette oeuvre incomprise comme la meilleure de Verhoeven mais derrière les strass, les nèons et la bande son tonitruante se cachent un monde où tous les moyens sont bons pour atteindre le succès! C'est Las Vegas dans toute sa dèmesure, à la fois très chaud, très survoltè, très froid, très cruel jusqu'à ses bas-fonds! Les dialogues sont vulgaires, archi- caricaturaux, mais on les aime pour des raisons inattendues (mention à Robert Davi et Alan Rachins). Bref, Paulo pousse la provocation avec une certaine violence physique et morale, aime à saisir l'acteur dans un moment où il oublie presque d'être acteur! Et comme tout film de Verhoeven, c'est dèplaisant, ètrange, excitant, mais c'est aussi ça qui fait du bien au cinèma...
C'est un peu triste à dire, mais enlevez le strass, les paillettes, et les innombrables plans sur les corps dénudés, et il ne reste plus grand-chose. Capitalisant sur une formule qui s'était avérée gagnante avec Basic Instinct, Verhoeven fait à nouveau appel à Joe Eszterhas pour trousser un scénario qui manque ici singulièrement de matière, attendant pratiquement les dix dernières minutes pour proposer autre chose qu'une alternance danse-sexe sans surprise, donnant le sentiment que l'on en vient un peu tard à penser à faire un film. Seule la mise en scène (et l’investissement d'Elizabeth Berkley dans son personnage, bien peu payé de retour vu la suite de sa carrière) parvient à soutenir un semblant cet édifice mal assis, voulant montrer l'envers du décor de Vegas sans l'impact et le cynisme auxquels nous avait habitués le "Hollandais Violent".
L'histoire d'une nana parmi tant d'autres, à qui on ne renvoie que sa capacité de séduire ou non et qui, de manière logique, l'utilise pour reprendre le pouvoir sur les autres, sur le système et surtout sur sa vie. Il a fallu que j'attende d'avoir 38 ans pour comprendre ce personnage et apprécier ce film !
Chaque année après avoir défendu les femmes par les ONG Amnesty International, en mars, les médias provoquent des films de violence féminine pour finalement aider la publicité à doter les centres cpvs de suffisamment pour vendre des gadgets à 150 euros de KIT-SAS par l'INCC x 800 dossiers: en Belgique, en plus des primes pour le personnel, non qualifié. Et tout cela pour exploiter une femme violée sans lui rendre justice. Monde incrédule et stupide aussi cupide que dopé.
Ce film est super .. les scenes sulfureuses sont justifiees par rapport au film ca montre le cote obscur de ce monde ou l artiste n est qu un objet pris et jete .. ce film est aussi profond et a la fin c est tres clair au fond crystal connor sous sa froideur met en garde naomi de tout ca et l ambiguite entre elles 2 est tres touchante..
Pas vu depuis 25 ans, le film a plutôt bien vieilli. Critique acerbe de l'argent facile à Vegas et du trompe l'oeil de la notoriété. L'actrice principale qui venait d'une sitcom pour ados a été descendue en flèche après ce film alors qu'elle joue plutôt bien sachant qu'on la voit nue 3/4 du film, peu d'actrices en auraient été capables. Après ça reste un film mineur dans la filmo de Verhoeven.