J'ai beau être fan de Verhoeven mais avec ce film, il s'est vraiment planté en beauté. Sur une histoire de danseuses à Las Vegas, le Hollandais nous tisse une histoire maladroite et complétement bateau sur l'arrivisme et l'ambition tout en racolant jusqu'a l'épuisement. Certe, il n'a pas perdu ses qualités de réalisateur ( techniqument il n'y a rien à dire) mais Popaul est capable de tellement mieux, c'est à mon avis son plus mauvais film.
Un Verhoeven moyen, on reconnait la touche du réalisateur dans cette histoire de danseuses sexys pas ininteressante, mais pas inoubliable non plus. A voir une fois.
Un Bon Film!!!Assez Bons Acteurs dans l'Ensemble, Bonne Réalisation, assez Bon Scénario aussi, et assez Bonne Musique!!!Alors Une étoile en Moins pour Quelques Passages, mais bon, reste Trois étoiles, Bravo!!!
Je viens de revoir le film : 1ère fois depuis sa sortie. Et il m'a semblé moins nul que dans mes souvenirs. Le réalisateur cherche à dénoncxer le milieu despaillettes en montrant les décors. Et le scénario dénonce bien ce milieu qui se veux pourri et pret à tout. Mais ce qui pêche, en tout cas pour moi, c'est la réalisation. Verhoeven a décidé d'être dans le plus, comme le monde de Las Vegas, mais je trouve que c'est ce qui dessert le film car à force de plus, et bien on arrive parfois à une saturation, des personnages trop caricaturaux. Dommage...
Une tâche dans la filmographie plus qu'honorable de Verhoeven, qui pour l'occasion est passé de sulfureux à vulgaire. A ranger au rayon des 'Striptease' et autres 'Harcèlement'.
Quel film bidon ! Showgirl un chef d'oeuvre? De la nullité et du voyeurisme à la con certainement ! C'est archi-nul, plus stéréotypé que ça n'est pas faisable et en plus mal interprété. Encore un de ses film qui attire par son côté "montre-fesses"... pitoyable !
Pourquoi Showgirls? Parce que c'est un des films les plus honnètes du réalisateur hollandais éxilé aux us. Parce que c'est la seule grande "comédie musicale" depuis, allez disons 30 ans. Parce que la scène devient monde et vice versa. Parce que c'est tout le film qui travaille l'idée de rêve inhérente à ce genre, en la malmenant. Parce qu'en dehors de la démonstration de la vulgarité de Las Vegas et des lumières en général (ne faudrait il pas arreter cet entetement des critiques à toujours vouloir politiser à outrance les films situés à Las Vegas?) le film suit surtout le trajet d'une arriviste, monstre de libéralisme, qui joue (mal) la sainte nitouche. Parce que ça pourrait être un conte philosophique ambigu et étrange où Zadig, par exemple, ne serait plus naif et innocent. Parce que Showgirls est un des films les plus beaux de l'histoire du cinéma, jamais agréable, flirtant avec le raté. Un film sincère d'un cynique, donc forcément étincelant. Car comme Veroheven le réaffirmera avec Starship Troopers, on ne peut pas être totalement cynique et faire un film tellement attaché à ses personnages et aux genres (success story, sf) mis en place. Car Showgirls n'est pas du Todd Solondz (comme Starship n'est pas Team America), Car Veroheven reste incompris, même par certains de ses fans, qui n'auront pas vu à quel point il s'était lancé à 100% dans ce film. Car effectivement sa beauté, c'est de résister malgré tout au second degré (comme Starship) et d'y croire, un tant soit peu, en sachant qu'on est déjà corrompu: Nomi=Veroheven?
Verhoeven n'est pas le seul à montrer la nudité dans des films, mais il le fait avec brio et une certaine classe, toujours à bon escient, pour servir une histoire qui critique l'être humain. Tout le monde crie haut et fort que le show business est corrompu par le sexe et l'argent. Et il ne fait rien d'autre que le montrer, pas d'extrapolation, il dépeint un monde que l'on observe habituellement que de l'exterieur. Ici, il nous plonge dans les coulisses, avec tout ce qui caractérise l'être humain...l'avidité du pouvoir, de l'argent et du sexe, le désir de vivre ses rêves et les sacrifices que l'on croit nécessaire de faire pour y arriver. Il nous montre aussi les dérives, les exces, les pièges, et surtout la honte que l'on éprouve lorsque l'on tombe dedans, toujours en profondeur psychologique. Car il y en a, au-delà du côté provocateur, marque de fabrique du réalisateur. Si cela choque certains c'est juste que Verhoeven touche la corde sensible. Mais n'en déplaise aux détracteurs de ce film, notre heroïne retrouve sa morale après l'avoir un peu délaissée. Preuve s'il en est que sous les aspects racoleurs, se cache toujours une histoire teintée d'humour, une morale. En tous cas chez Verhoeven. Très fort.
Il y a pour moi une grande part de puritanisme dans le mauvais accueil qu'a globalement reçu ce film. Une histoire forte sans être manichéenne, un parcours initiatique pour l'héroïne, des personnages attachants et habités par le feu sacré tout ça m'a bien plus marqué que la nudité dans des numéros de danse qui sont par ailleurs spectaculaires, superbement chorégraphiés et interprétés. Ce film n'est pas, contrairement aux apparences, un navet fait pour se rincer l'il. C'est un brûlot et une satire des coulisses impitoyables qui se cachent derrière cette devise ô combien américaine : "Show Must Go On".
Soyons honnête showgirls est le film le plus sexy de paul verhoeven et il diablement excitant pour un public masculin qui tombera à la renverse devant les scènes de strip les plus dingues jamais vues sur grand écran (elizabeth berkeley atomise sharon stone à coup de lap dances, édifiant...). Maintenant, dérrière la plastique affolante de l'actrice principal il y autre chose: un regard cru et réaliste sur las vegas un milieu sans pitié (d'ou l'arrivisme de l'heroine) régit par le tryptique pognon, sex and sun. Showgirls est une relecture hot de cendrillon doublée d'une charge au vitriol contre le mythe du rêve américain. Showgirls est loin d'être le meilleur verhoeven mais il s'agit d'un film qui outre le fait d'être sacremment excitant présente un point de vue intéréssant, en tout cas il ne méritait certainement pas les crachats de la critique.