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    Showgirls
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    190 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Il y a des films qui pourrissent des carrières. Il y a aussi des films maudits. Showgirls en fait partie. En 1995, Paul Verhoeven sort ce film érotico-dramatique sur Nomi, jeune danseuse qui va vite se rendre compte que l’enfer du showbiz impose une dictature du sexe et du paraitre. Le film a fermé toutes les portes à Elisabeth Berkley. Pourtant, derrière sa carapace fragile de bimbo blonde, se cache une féministe qui en a dans le pantalon ! Showgirls dénonce donc avec cynisme ce monde artificiel du strass et paillettes et ose affronter sans retenue ce que l’industrie du spectacle cherche à cacher. On ne s’étonne alors pas qu’Hollywood a eu peur de produire le long-métrage et qu’en fin de compte c’est Jérome Seydoux avec Pathé qui sortira les millions malgré le flop lors de sa sortie. Mieux vaut tard que jamais, Showgirls bénéficie aujourd’hui d’une réédition et prouve que dire la vérité sans tabou froissera toujours les coupables.
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    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    En dépit des critiques négatives lors de sa sortie, je me suis décidé à visionner ce film, après avoir lu quelque part que ce serait un chef d'oeuvre méconnu. Bon Paul Verhoeven a peut-être tenté de dresser un tableau (sinistre) des Etats unis au travers de ce film qui se voudrait ainsi subversif, mais, si c'est le cas, il a franchement manqué son coup. Les interminables scènes de danse et de revues sont répétitives et terriblement ennuyeuses. Quant à la nudité, elle n'a plus grand chose de subversif aujourd'hui. La débauche de dialogues vulgaires correspond peut-être à la réalité de ce milieu, elle n'en est pas moins pénible au bout d'un moment. Cette nouvelle version d'un thème très classique, l'ascension dans le milieu du show bizz d'une jeune inconnue, n'est guère convaincante. Le scénario décolle un peu vers la fin, mais ça ne suffit pas à sauver l'ensemble. Sans doute l'un des plus mauvais films de Paul Verhoeven, dont je suis pourtant un fan.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2020
    Film suscitant des réactions complètement opposées (honni à sa sortie, il est aujourd'hui considéré comme un chef-d'oeuvre incompris), je suis relativement partagé par ce long-métrage de Paul Verhoeven qui m'a dans l'ensemble séduit même si je le considère comme un des moins bons films parmi ceux que j'ai vu du réalisateur.
    L'histoire de cette jeune femme recherchant la gloire (à tout prix) et découvrant la face cachée de l'industrie de l'entertainment aux États-Unis est racontée avec talent et on s'attache assez facilement au personnage principal de l'intrigue. Le décor de Las Vegas s'accorde parfaitement et constitue le paroxysme aux États-Unis de la proximité entre le monde des paillettes et celui du vice.
    La distribution est inégale. Elizabeth Berkeley n'est pas la plus convaincante des actrices (de là, à lui jeter l'opprobre au point d'enterrer sa potentielle carrière). Kyle MacLachlan est extrêmement charismatique en playboy dénué de moral. Gina Ravera et Gina Gershon sont correctes.
    Les scènes à caractères tabou (que ce soit celles de strip-tease, de lapdances, de sexe ou de viol) ne sont finalement pas si choquante que ça. Je suis un peu surpris qu'elles aient pu choquer le public puritain américain (le septième art a su nous habituer à bien plus trash).
    C'est plutôt un bon film, son échec critique et commercial me semble bien décalé.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    89 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Si je voulais donner le change, je pourrais dire que Showgirls est une œuvre mésestimée, dénonçant ouvertement les dérives du show-business. Oui, sûrement… mais je ne suis pas sûr que ce soit la raison principale de mon étrange attachement pour ce film. En réalité, ce qui me fascine, c’est le jusqu’auboutisme avec lequel Verhoeven s’enfonce dans la vulgarité et l’érotisme. Le pire c’est que toutes les situations scabreuses sont filmées avec la plus grande élégance par le hollandais violent. Showgirls raconte l’histoire tristement banale de Nomi, jeune danseuse prête à tout pour percer dans le milieu de la danse, quitte à y laisser des plumes (un choix de carrière aussi audacieux que casse gueule pour la jeune Elizabeth Berkley). On perçoit alors que ce film a une portée personnelle pour le réalisateur: l’héroïne ne serait-elle pas simplement le reflet de Verhoeven, obligé de se « prostituer » pour gravir les échelons d’Hollywood? Bref, Showgirls est un film provocateur et clinquant qui ne méritait aucunement ses nominations aux razzie awards.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Showgirls est un film sur Vegas, certes en dessous du chef d'oeuvre absolu qu'est Casino, mais également très réussi, décrivant l'univers impitoyable de la capitale mondiale du jeu, du strass et des paillettes, métaphore de l'Amérique moderne, où la réussite tend les bras à qui a du talent et travaille dur pour accomplir ses rêves. Le film est complexe, ambivalent, à la fois cynique et candide, enthousiaste et désenchanté mais finalement réaliste et révélateur de l'Amérique business des années Clinton, il aura certainement une grande valeur pour les historiens du futur. A noter enfin la performance d'Elisabeth Berkley, une étoile éteinte par le bide commercial et critique que fut Showgirls à sa sortie. Un grand Paul Verhoeven finalement.
    gbagrami
    gbagrami

    20 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2010
    Elevé au statut de film culte par certains, détesté par d'autres, Showgirls a fait couler beaucoup d'encre. Malgré un scénario assez bancal, ce film a une atmosphère unique: sexy, étincelant, provocant, sordide par moments, on se surprend à le regarder sans voir le temps passer.
    ferlox
    ferlox

    24 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2009
    De jolies scènes, mais limite racoleur par moment alors que ce n'est pas forcément justifié.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 octobre 2012
    Un film qui est une caricature de son propre sujet. Les acteurs, mal dirigés, tombent dans une vulgarité affligeante. le scénario est plutôt léger. pas besoin de parler des costumes qui sont (de fait) inexistants. Il n'y a pas grand chose à sauver de ce film.
    Shawn777
    Shawn777

    586 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2018
    Je profite de cette deuxième soirée Arte consacrée à Paul Verhoeven pour regarder son film le plus sous-estimé sorti en 1995. Nomi se rend à Las Vegas dans l'espoir de devenir show girl mais le chemin pour y arriver est bourré d'embûches. Bon comme ça, je vous l'accorde, ça n'a pas l'air terrible et honnêtement, j'ai longuement hésité avant de le voir, surtout à la vu de ses si mauvaises critiques, mais finalement, ce fut une très bonne surprise ! En effet, je ne comprends pas cet acharnement et cette nomination aux Razzie Awards car il vaut beaucoup mieux que ça, tout simplement et comme je l'ai dit plus haut, il est sous-estimé. Le scénario est très bien écrit, on y sent comme d'habitude chez les films de Verhoeven une certaine ambiguïté plus ou moins malsaine entre les personnages mais surtout le film nous montre les dessous de Las Vegas, là où ça ne brille pas et où les gens ne crient pas de joie mais de désespoir. Le sexe et l'argent mène Las Vegas (et le monde d'ailleurs mais là n'est pas le sujet) et le personnage principal va vite le découvrir au gré de ses expériences plus ou moins foireuses. spoiler: Tous les personnages, ou presque, dans lesquels elle place sa confiance sont mauvais et avides d'argent et de sexe (encore une fois)
    et le spectateur est presque aussi naïf qu'elle car on ne s'attend pas forcément à tout cela. Le film va donc donner lieu à des sexe assez crues mais finalement pas tellement choquantes que ça une fois que l'on est entré dans l'ambiance, à des spectacles misogynes qui ne choquent apparemment personne, même pas les danseuses qui sont heureuses de montrer leur cul, et à certaines scènes de violence ( spoiler: notamment celle où Molly se fait violée qui est particulièrement choquante
    ) mais le film ne fait pas l'ode de tout cela, il retransmet juste la malheureuse vérité que les gens ne voient jamais, celle cachée en coulisses. Et d'ailleurs, même notre personnage principal spoiler: commence à tomber dans ce système jusqu'à ce qu'elle se rende compte de ce qu'elle fait et finisse par quitter ce monde là
    , ce qui est finalement la bonne morale du film. Pour ce qui est des acteurs, malgré leur nomination aux Razzie Awards, j'ai beaucoup aimé le jeu de notamment Elizabeth Berkley, Kyle MacLachlan, Gina Gershon, Gina Ravera etc. "Showgirls" n'est donc pas le meilleur film de Verhoeven mais il reste tout de même assez bon.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2023
    Non ce film est loi d'être mauvais, alors qu'il avait été incendié à sa sortie. Réhabilité depuis, comme bon nombre des œuvres de Verhoeven, Showgirls suit le parcours d'une jeune femme désireuse de se faire un nom dans le monde du show erotique de Las Vegas. Une plongée dans les coulisses d'un monde parallèle, où l'hyperactivité et la compétition malsaine sont rois. L'ensemble m'a un peu agacé tout de même, avec cette héroïne hyperactive et incroyablement impulsive que j'ai du mal à apprécier.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    149 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    Le film sulfureux de Paul Verhoeven avec la sublime Elisabeth Berkley de la série TV Sauvé par le gong et le talentueux Kyle MacLachlan de la série TV Twin Peaks !!! Mais tout grand réalisateur a droit à son film sulfureux , souvenez-vous du dernier film Eyes Wide Shut du regretté et légendaire Stanley Kubrick , puis la plupart des films de Lars von Trier comme Antichrist, Melancholia, et son prochain Nymphomaniac !!!
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mai 2020
    Verhoeven vise entre le nanar des années 90 bien ringard et la contemplation d'un univers à facette. Le charme, où plutôt l'attrape-désir qu'est sensé évoquer le personnage principal est déroutant. Sans véritable intérêt majeur, on est assez loin de l'implacable Basic Instinct, tout en restant néanmoins convaincu qu'on est face à un film charnel , qui tombe dans les limbes du désuet.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2018
    Difficile de parler de Showgirls sans revenir un minimum sur l'histoire de ce film et de son réalisateur. Réalisé en 1995 par le Néerlandais Paul Verhoeven, qui venait d'être auréolé des succès américains de Robocop, Total Recall et Basic Instinct, ce long-métrage fut démoli par la critique à sa sortie, et fit un four logique en salle. À l'époque il gagna même les Razzie Awards du pire film, du pire couple à l'écran, du pire réalisateur, du pire scénario, de la pire actrice et de la pire révélation pour Elizabeth Berley. La cause de tant de haine ? Un long-métrage qualifié de vulgaire, tapageur, outrancier et inepte. Pourtant, avec les années, Showgirls gagna ses galons d'œuvre culte. Ses ventes de VHS explosèrent puis des cinéastes tels que Quentin Tarantino et Jacques Rivette prirent la parole pour le défendre. Avant de connaître une réhabilitation totale par la presse lors de sa reprise en salles en 2016. À travers cette histoire sordide de filles prêtes à tout pour réussir à Las Vegas, Verhoeven - lui, l'Européen ! - aurait en fait signé une métaphore cynique, baroque et cinglante des États-Unis, pays où tout se monnaye, même (et surtout !) les corps et les âmes. Alors, entre l'accueil de 1995 et celui de 2016, où se situe la vérité ? Certainement quelque part entre les deux ; elle est en tout cas à réévaluer à l'aune de l'intéressant parcours du cinéaste hollandais. Une chose parait certaine : si Showgirls avait été l'œuvre d'un parfait inconnu, il est fort à parier que le film serait aujourd'hui tombé aux oubliettes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juillet 2009
    Après avoir réalisé Basic Instinct quatre ans plus tôt, Paul Verhoeven ne quitte pas l'élément qui a fait le succès de son oeuvre la plus célèbre, c'est-à-dire la provocation de filmer le sexe dans une posture purement formelle, quitte à ce qu'elle paraisse vulgaire, sale et malsaine. Showgirls a deux facettes bien distinctes. La première, probablement la plus simple, observe le spectacle comme un produit qui renvoie directement à son image superficielle, comme l'éloge de la jouissance et du plaisir charnel, sans complexe, dénué de toute contrainte morale. Ainsi, il frôle la scandaleuse réputation de montrer l'inutilité. Pourtant, appronfondir sa vision est essentielle, surtout si l'on reconnaît les talents immenses du cinéaste. Assurément, l'auteur souhaite déclencher chez son public un désir d'excitation pour le remettre radicalement en question. Le début de la projection s'ouvre sur une route menant à Las Vegas. Dans ce désert humain, une femme débarque, au nom de Nomi Malone, dont la performance d'Elizabeth Berkley est à souligner, et décide de vivre une nouvelle vie dans cette ville. Déjà, le film utilise l'allégorie rabâchée du "rêve américain". Paul Verhoeven l'examine avec son cynisme mordant, mais un pessimisme bien moins courant. Le dernier adjectif s'exprime dans le personnage principal de son histoire. Au fur et à mesure de son périple, Nomi Malone découvre que le monde dans lequel elle vit est manipulateur. Sans en prendre elle-même conscience, elle change, malgré les conseils de sa meilleure amie qui pense comprendre la perversité de ce milieu. Mais le pessimisme cynique du réalisateur s'exprime dans la séquence où celle-ci rencontre la star qu'elle a toujours souhaité rencontrer, mais se fait horriblement violer. On pourrait même en rire. Dans cet univers artificiel qu'est Las Vegas, que ce soit sa population ou ses loisirs, c'est un endroit qui personnifie la solitude et la perdition des êtres. C'est, dans un certain sens, l'humanité de Showgirls.
    Romaric44
    Romaric44

    18 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2018
    Sous ses airs de films provoc des années 90 avec une actrice débutante issue d'une série tv pour ados, se cache une réelle satire de la Société américaine.
    Depuis sa remasterisation, il semble que le film retrouve un peu ses notes de noblesses.
    J'ai trouvé l'univers de Las Vegas particulièrement bien retransmis à l'écran, le strass et les paillettes, l'argent, le sexe, le pouvoir et le show!
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