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chrischambers86
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2,5
Publiée le 26 janvier 2012
Pas si bête le Bourvil qui trouve là son premier grand rôle au cinèma! Nous sommes en 1946 et c'est Andrè Berthomieu, le plus abondant des rèalisateurs français, qui signe cette comèdie bon enfant en allant trouver Bourvil qui jouait à l'èpoque dans un cabaret de Montmartre pour lui demander de jouer dans son film! Ce dernier accepta et joua sans trop se forcer Lèon Mènard, un paysan normand brave et naïf qui va subir plusieurs mèsaventures entre une artiste vèreuse et un comte ruinè, des parasites qui ne pensent qu’à l’argent d’une dot! Un petit film sympathique qui propulsa Bourvil vers une juste popularitè (il suffit de voir la scène d'ouverture sur cette route de campagne pour s’en laisser convaincre) et qui immortalisa une de ses plus cèlèbres chansons: "Quand même"...
Une petite comédie gentillette mais très très loin d’être marquante. De ce que j’ai vu du cinéma de Berthomieu jusqu’à maintenant, j’ai surtout noté un réalisateur qui a su se faire sa petite place après-guerre dans le registre comique, sans vraiment avoir de génie et un grand talent. Ce qui reste l’atout du film c’est clairement Bourvil. Même lorsqu’il joue dans des films très moyens il arrive en général à tirer son épingle du jeu, et ici c’est le cas, faisant preuve d’une grande aisance dans un rôle qui lui sied à l’évidence. Autour de lui une galerie d’acteurs aujourd’hui fort méconnus, mais qui collent tous bien à leurs rôles. Rien d’exceptionnel, mais on sent des interprètes efficaces, sérieux et ils endossent des personnages assez théâtraux qui, pour certains, ne manquent pas de piment. Le scénario est très moyen. Quelques bonnes répliques, un comique de situation avec quelques petites pointes bien plaisantes, mais dans l’ensemble ça reste très léger. On ne rigole pas vraiment, et c’est trop gentillet pour convaincre. Ça bavarde beaucoup et en dépit de la durée courte du film le rythme n’apparait pas aussi enthousiasmant qu’on pourrait le penser. Pour ma part c’est trop tiède, alors que ce genre de scénario doit forcément s’accompagner d’une pointe de méchanceté, d’un certain sens de l’humour noir pour fonctionner pleinement. Le final en forme de happy end est par exemple décevant. Sur la forme c’est du Berthomieu. On imagine bien sûr que le budget ne devait pas voler haut, mais la mise en scène reste minimaliste dans un film qui ressemble fort à un huis-clos. On ne peut guère dire que ça retient l’attention, le tout avec un noir et blanc pas vraiment mémorable non plus, et une bande son des plus quelconque, si l’on omet le passage chanté de Bourvil, qui rappellera aux plus anciens quelques souvenirs, mais qui est loin d’être sa meilleure chanson. Finalement que retenir de Pas si bête ? Et bien Bourvil et de façon plus large le casting. Pour le reste c’est beaucoup trop tiède pour séduire vraiment, même si quelques répliques font mouche, et que l’ambiance des années 40 est un moment rétrospectif émouvant qui nous montre à quel point la France populaire a changé ! J’hésite, mais je ne donnerai que 1.5 car c’est quand même loin de séduire outre mesure. Dommage.
Un film un peu fatiguant car ça papote sans arrêt et l'intrigue n'a pas trop d'intérêt. Toutefois notre regretté Bourvil est excellent, dans un de ses premiers rôles !
Voilà un bon classique.Le casting est bien choisi et Bourvil brille dedans.En effet son personnage se montre malin et pratique à la fois. Le scénario est bien ficelé.
On regarde jusqu'au bout parce qu'on espère un peu de finesse, une surprise. Et bien non, le film se traine pour nous raconter une histoire sans intérêt, sans nuances, souvent niaise et, osons le dire, sans intelligence. Bourvil n'est pas très bon et se croit au cabaret nous gratifiant de longs monologues bien poussifs, le reste de la distribution est quelconque malgré Yves Deniaud et Mona Goya. Vraiment pas terrible...
Pour son premier film en tant que vedette, Bourvil incarne un paysan normand en villégiature chez son riche oncle et qui découvre que les invités de celui-ci sont des intrigants intéressés par sa fortune. Le réalisateur Berthomieu exploite jusqu'à l'indigestion le personnage ingénu ou simplet que s'est composé Bourvil et qui sera le sien pour encore un bout de temps. Ce Léon Ménard -patronyme récurrent de Bourvil dans ses films avec Berthomieu- indispose ou amuse son auditoire de bourgeois par sa niaiserie ou son franc-parler. Mais, pas si bête que ça, son bon sens de paysan lui permet de démasquer les hypocrisies. On est en 1946, après Vichy donc, mais on a l'impression que le dogme pétainiste "la terre ne ment pas" est toujours d'actualité. Berthomieu donne dans le populisme, suivant l'idée que les gens de peu ont des qualités de coeur et une intégrité que les riches; bien évidemment, n'ont pas. Bourvil cabotine dans un personnage dont on fait vite le tour et dans un intrigue sans subtilité circonscrite à la maison de l'oncle fortuné. Cet emploi de benêt caraicatural pouvait faire rire à l'époque; est-ce encore le cas aujourd'hui?
Ah! Voilà le genre de film qui fait du bien à regarder. Ce petit film, il dure moins de 73minutes, nous montre qu'un "pauvre paysan inculte" peut ridiculiser la grande bourgeoisie et cette noblesse en fin de vie, et démonter leur petit arrangement, leur bassesse, et leur infamie. C'est extrêmement bien construit, avec quelques répliques bien cinglantes. Un film à voir par tous ou Bourvil nous montre son grand talent et nous offre quelques petits numéros genre musical, oui il finit même par chanter.
Magnifique acteur film chaleureux qui nous repose de toute cette violence des films actuels. Un acteur hors du commun comme nous n'en avons plus. Dommage que ces films ne soit plus diffusés à la télévision
« Pas si bête » effectivement. Un vrai témoignage sur une époque pas si lointaine et pourtant disparue. Une comédie simple et chaleureuse, pleine de tendresse et qui respire la joie de vivre de l’après guerre, où excelle Bourvil et la sublime Suzie Carrier. Léger et reposant.