Moi qui m'attendais à un film d'horreur classico américain rempli de clichés, voilà que je me retrouve surpris par ce divertissant foutoir, car au final même si le sujet n'est pas maitrisé à la perfection par les cinéastes, il a au moins le mérite de transgresser les frontières d'un genre qui commence à s'essoufler.
Marre des slashers ringards avec cinq étudiants bas du front qui partent s'éclater le week-end dans une bicoque paumée? Ruez-vous pourtant sur cette Cabane dans les bois, bien plus retorse et maligne que prévue. Ce postulat volontairement archi-rebattu, le cinéaste jubile à en dynamiter les conventions. En effet, que se cache derrière cette secrète organisation qui semble surveiller façon Big Brother les faits et gestes des vacanciers ? À son film d'horreur post-Evil Dead meets de Massacre à la tronçonneuse, il greffe un Truman Show sanglant hyper-surprenant. Outre que la bimbo exhib' et le vaillant Apollon se font trucider dans les conditions les plus extrêmes, le plaisir émane aussi d'un scénario à la fois déconnant et d'une perversité inouïe. Le finale façon Cube, avec son bestiaire ahurissant, compte parmi les scènes les plus inventives jamais vues sur la planète fanstastico-gore.
Un film dont le scénario est intéressant à la base. Mais celui çi s’essouffle durant tout le film jusqu'à une fin frisant le ridicule. C'est à ce demandé si le scénariste ne s'est pas trompé avec les feuilles d'un autre scénario tellement ce film est un navet. Pourtant bien noté par la presse ce qui est ahurissant selon moi, le film ne vaut clairement pas le détour !!
Beaucoup critiquent le film sur le mode "pas crédible"... Bien sûr que ce n'est pas crédible, comme la plupart des films d'horreur! Sauf que là, le curser est poussé à fond et c'est ce qui marche: on a les ingrédients d'une série B mais une production de qualité, une dose d'humour + des scènes décalées et le pétage de boulons du dernier tiers du film est le pompon sur le gâteau. Perso, j'ai passé un bon moment et j'ai apprécié de sortir des sentiers (re)battus du film d'horreur avec un scénario original qui joue avec les codes du genre. Le film remplit son contrat.
The Cabin in the Woods représente tout ce que j'aime (ou presque) dans un film d'horreur. De l'humour a la pointe du second degré, des bons acteurs, des scènes bien wtf, une BO cohérente et légère, une intrigue originale avec une fin peu prévisible et bien foutue. A voir vraiment comme un film défouloir et très porté sur le 2nd degré.
Le teen horror movie ultime : stupide, original et souvent très drôle. Et puis ya Sigourney dedans. _ Sigourney?------------- _ Oui?----------- _ Je t'aime ... Sigourney.------------ _ Moi aussi je t'aime Hans.----------- _ Super!!!!
Cinq jeunes décident de passer le weekend en forêt pour changer d’air mais ils n’ont aucune idée de ce qui les attend réellement… Jusqu’ici nous étions face à une histoire classique du film d’horreur sans vraie surprise ni nouveauté mais la qualité et l’inventivité du scénario donne ici un énorme coup dans la fourmilière. Cette innovation est telle qu’elle distingue ce film de tout ce qui a déjà était fait dans la matière. Il allie à la perfection l’hommage et la satire du cinéma d’horreur. Drew Goddard s’amuse ici à détourner les codes usés jusqu’à la moelle de ce genre et renverse l’aspect prévisible des intrigues modernes. La qualité des jeux d’acteur fait également la différence et rend les personnages plus vivants et plus attachants que l’accoutumé. La mise en scène apporte quant à elle son lot nécessaire de violence et qui plus est sous une atmosphère effrayante et pourtant si divertissante. C’est grâce à sa double narration qu’elle réussit à apporter cette légèreté et énormément de fraicheur à ce genre vieux comme le monde. C’est aussi l’exploitation de ce côté mystique de la société jusque-là inédit qui procure cette efficacité. La dimension internationale de ces ‘‘jeux de télé-réalité’’ permet également d’étendre la portée du récit et d’en actualiser le contexte. L’histoire se dévoile ici en crescendo pour offrir un final aussi surprenant que terrifiant qui procure un plaisir si intense que ça en deviendrait presque malsain. Drew Goddard nous offre donc un hommage ultime au cinéma d’horreur purement jubilatoire, baigné dans l’autodérision et où le mot d’ordre est avant tout l’inattendu !
On est bien loin ici des teenage movie. On comprend très vite qu'on va assister à bien plus. Ce film est à réserver au fan d'horreur un minimum exigeant. L'histoire est vraiment bien ficelée, les acteurs ont un meilleur niveau que la plupart des teenage movie. L'action monte petit à petit, le suspens lui aussi. Le twist final est vraiment bon, on ne s'attend pas à une telle fin. La petite touche d'humour n'était pas nécessaire mais elle n'est pas à jetée. On passe un moment sympathique, on ne perd pas sont temps. A voir au moins une fois pour voir quelque chose de différent.
L’erreur de vendre la mèche dès l’entrée de jeu (le film n’est qu’une expérience de laboratoire) rend l’exercice encore plus laborieux, nous empêchant toute empathie avec les personnages-cobayes, et n’enlève aucunement l’impression de « déjà-mille-fois-vus-en-mieux ». Dommage car l’idée, en théorie, avait son charme - une belle mise en abîme, gâchée ici par la grossièreté de l’exécution.
Wow... Je suis vraiment partie "ailleurs" pendant une heure et demie et j'en reviens avec un sourire de satiété gros comme ça ! C'est par où qu'on y retourne ?...
Voilà typiquement un film dont la fausse originalité en a fait une œuvre considérée comme novatrice et décalée par la presse. Mais le spectateur n'est pas un jambon, il arrive à distinguer qu'à force d'essayer de se croire plus malin que les autres, le réalisateur Drew Goddard finit irrémédiablement par tomber dans les travers qu'il entend dénoncer et tourner en dérision par cet exercice de déconstruction téméraire mais finalement vain car mal maîtrisé. Car qu'est-ce que nous propose le réalisateur au final ? Qu'est-ce qui nous est mis fondamentalement en tête pendant 90 min ? Et bien c'est l'histoire de 5 jeunes gens (la bimbo, l'Hercule, l'intello coincée, le BG sympa et le crétin toxico mais plus finaud qu'il en a l'air) qui vont passer un week-end tranquillou dans une cabane miteuse du trou du cul du monde et qui vont se faire malmenés comme c'est le cas dans 100% des films du genre (1h05 de film sur 1h30). Et il y a derrière cela un terrible secret qui sous-tend une idée mais qui est amené avec autant de tact qu'un coup de pied dans les testicules (20min de film sur 1h30). L'idée de Goddard est maligne, l'utilisation de l'allégorie du sacrifice sanguinaire purgatif de passions et du voyeurisme pour dénoncer le formatage du cinéma horrifique actuel est louable. Mais tout cela est développé avec une maladresse assez consternante qui voit le réalisateur obligé de composer avec ce qu'il veut dénoncer : des personnages crétins, des invraisemblances énormes (ce film nous apprend par 2 fois que quand on prend un coup de couteau dans le dos, et bien on a aucune séquelle...), des clichés propres au genre et une explication d'ensemble foireuse dans un final racoleur. On préférera nettement, dans une mouvance similaire mais jouant la carte « humour » à fond, le bien bon « Tucker and Dale vs Evil » d'Eli Craig. A trop vouloir jouer au jeu des images, Drew Goddard finit par incarner celle de « l'arroseur arrosé ». Dommage.
Je ne pense pas que le film vaut un 5/5, mais je dois absolument tenté de remonter la note pour que d'autres ne puissent penser que ce film ne vaut pas la peine d'être vu.
Je poste cette critique car j'ai tout simplement HALLUCINÉ en voyant les autres critiques. Je pense que la plus part des critiques négatives (pas toutes bien entendu) ont été rédigées par: - Des gens frustrés car ils voulaient leur dose de frayeur de la journée - Des gens sans aucune culture cinématographique des années 90 (fantastique/horreur) - Tout simplement des gens qui n'aiment pas le changement.
Déjà, ceux qui n'ont pas vu le film: Je le conseil vivement pour les fans de films d'horreurs et fantastiques années 90 (slashers en tout genre, Evil Dead etc.). Le film manie habilement les codes et les clichés de ces genres de films, et s'amuse avec pour faire avancer l'histoire. Ainsi, les personnages sont des caricatures, le contexte est une caricature, le scénario est une caricature, TOUT LE FILM N'EST QU'UNE CARICATURE !! Il est même évident que le personnage du "défoncé" est quasiment la parole de l'audience de ce film. Il est le seul à "réfléchir" normalement, contrairement aux autres qui restent dans leur rôle attitrés par le genre (ce qui est bien sûr totalement voulu !).
Ceux qui n'ont pas pigé ça au bout des 30 premières secondes du film n'ont tout simplement jamais vu un film d'horreur style 90: spoiler: La toute première scène où l'on voit deux scientifique parler de quelque chose n'ayant apparemment aucun rapport avec l'intrigue du film que l'on a pu imaginer en voyant la bande annonce, puis le titre du film en rouge, gros plan avec un cri derrière, non seulement cela est une caricature ÉNORME (et inattendu sur le coup !), mais est censé directement indiquer quel film on est entrain de voir...
Enfin bref, ce film est une belle surprise, on attend à voir un film d'horreur classique mais le résultat final est tout autre. Je vous laisse la surprise, en espérant qu'il vous plaise autant qu'il m'a plu.
Pour beaucoup de personne, ce film est très étrange. En effet avec ses airs de films de zombie classique au début, celui ci étonne énormément par la tournure des événements que celui ci empreinte. Alors certes beaucoup de scènes dès le départ nous interpellent, c'est qui, c'est quoi, c'est pour faire quoi ? Ensuite bin sa part dans le film d'épouvante classique. Des jeunes qui vont ce faire un week end dans une cabane. Les clichés sont au rendez-vous, l'athlète, l'intello, le défoncé, la blonde et la réservé. Tous ce petit monde arrive puis découvre quelque choses d'étrange dans cette fameuse cabane et là tout déraille, on arrive dans le traditionnelle film de zombie, sauf qu'a la fin sa repars dans un autre délire, plutôt space un peu à la sauce "l'antre de la folie", la première fois sa surprend vraiment, d'un coter c'est un bon point car du coup sa se veut originale, d’un autre coté c'est tellement space que sa dérange un peu car du coup sa sort beaucoup trop des sentier traditionnel. Le paradoxe est présent c'est sur. On veut de l'originalité mais quand on en a on est pas content, m'enfin là il faut dire que le délire est vraiment bizarre. Enfin bref il vaut mieux éviter dans dire trop et de laisser la surprise lors du premier visionnage. Le second permet de comprendre toutes les scènes de départ puisque la fin est connu. Un film qui reste quand même pas mal car assez efficace.