Julie Gayet est une comédienne délicieuse et extrêmement talentueuse - elle trouve avec ce premier film un de ses meilleurs rôles. Cette comédie originale, entre le social et l'étude de moeurs, sans aucun pathos cependant ni message prétentieux, décalée, poétique, sensible, généreuse, est une vraie réussite, d'écriture et de mise en scène (Xabi Molia réalise sur son propre scénario). Si Julie Gayet est renversante d'émotion, son alter ego masculin, conjuguant comme elle déveine et marginalisation, est incarné à la perfection par Denis Podalydès (ses entretiens d'embauche où il cultive l'humour à froid atteignent des sommets !). Un très agréable moment que ce "8 fois debout".
Bons acteurs mais film très méprisant pour les classes moyennes, celles qui travaillent, essaient de construire quelque chose en acceptant la / les contraintes de boulots pas toujours choisis (loin de là!!!) et encore moins rêvés, le message donné n'est vraiment pas clair...très décevant...
Elsa (Julie Gayet), pas très sûre d'elle, pas très motivée, mère honteuse (ou indigne?) survit de petits boulots et s'enfonce dans la précarité. Julie Gayet est épatante de fragilité, et Denis Podalydès (qui galère autant) apporte une note d'humour (ses entretiens d'embauche méritent le détour). Malgré quelques longueurs, ce film touchant qui lorgne vers le cinéma indépendant US (personnages et musique. J'ai repensé à "Wendy et Lucy") mérite vraiment qu'on aille le voir
1 étoile pour la 1ère demi heure relativement fraîche, on a envie de s'accrocher aux personnages, certaines formules ou situations font mouches, et après ..plus rien, on tourne en rond ..çà n'avance pas, çà devient caricatural, nombriliste, volontairement excessivement déprimant, on a du mal à croire que l'on décrit ici une situation sociale que beaucoup de monde connait, bref ..c'est pathétique, et en même temps décalé, personne ne s'y retrouve. J'ai jeté l'éponge lors de la scène où julie gayet fait semblant de s'évanouir, la seconde fois devant le bar ..effroyable de naiveté
Le film est pauvre dans l'ensemble. On aurait espéré voir un film avec plus d'idées , le film manque de percussions. certes il est très réaliste, car la galère on y échappe pas aussi facilement et malheurseuement le film s'adapte au personnage de Julie dans sa galère et l'ennui arrive très fréquemment: l'isolement, l'absence de mouvement. Il n'y a pas beaucoup de vues sur les entretiens "ratés" comme le laissait entendre le synopsis. Je met une étoile car je trouve que ceux qui y mettent 3 ou 4 étoiles "trompent" les fututrs spectateurs, faut pas oublier le prix de la place qui n'est pas donné, on se doit d'avoir de la qualité, là il y a comme un esprit de travail "bâclé", même si c'est un premier long métrage. j'étais venu avec beaucoup d'espoirs, mais au bout d'une demi heure ils ont été anéantis en constatant un film gentil, très modeste et qui ne restera pas dans les mémoires.
Magnifique ! Julie Gayet parfaite, dans ce qui est peut-être son meilleur rôle et Denis Podalydès est tout simplement hilarant dans son personnage de paumé un peu rêveur.
ceci est un message de quelqu'un d'extérieur à "la grande famille" du cinéma, une "critique" d'une spectatrice ordinaire donc
en toute objectivité et sincérité: BRAVO pour ce très BEAU film!
C'est un film très touchant et amusant à la fois par moment. [...] Julie Gayet donc joue merveilleusement la pommée légèrement dépressive mais pas lourdingue, elle est sur le fil en permanence mais souris et reste malgré tout assez optimiste.
Denis Podalydes est super en ermite pas si sauvage car il apprécie la compagnie et les baisers de sa charmante voisine.
Je me suis souvent poser la question, mais comment cela se fait que tant de personnes dorment dehors? ils n'ont pas de famille ? il y a des éléments de réponse dans ce film; le cousin à fond dans ses passions qui aide volontiers mais pas au point de mettre en danger son équilibre à lui.
ce qui est bien dans ce film c'est que les héros sont ici les personnages souvent secondaires (ou inexistants) dans les autres films.
le film est fin (pas de gros drame dans le terminus des bus, pas d’altercation quand la voisine du dessus dit d'un air un peu condescendant "il parait qu'il ne payait pas", pas -trop- de malaise lorsqu'elle va dîner chez son ex et sa femme, etc. etc.)
ah et last but not least la music des hey hey my my ajoute un brin de légèreté et sans être des grosses trompettes ambiance fanfare, on est gaie dès qu'on entend une petite note en amont des scènes importantes.
Et puis pour finir sur une futilité c'est que je me suis parfois mise à la place du personnage principal pendant le film et avant que la dame chez qui elle garde l'enfant ne le fasse remarquer, je me suis dit: mais comment fait-elle pour (sur)vivre sans portable ??
On pouvait s'attendre à quelque chose d'un peu dark et finalement ça s'avère très franchement poétique voir très drôle par moment. Podalydès barbu est exceptionnel (à la limite on ne le voit pas assez ) quant à Julie Gayet : le césar!!!!! Une vrai belle surprise!
Ce film est tout simplement une pure merveille. J'ai pu assiter à l'avant première au gaumont Parnasse le 12 et je ne me suis pas encore remis du coup de massue que j'ai pris : beau, touchant, émouvant, noble et digne à la fois, ce premier long métrage de Xabi Molia force le respect. Si la mise en scène originale et innovante illumine l'histoire de Mathieu et Elsa, le talent de Denis Podalydes et de Julie Gayet font de huit fois debout une oeuvre magistrale. Si Denis Podalydes excelle, Julie Gayet, co-productrice également, nous offre le rôle de sa vie à tel point que dans des dizaines d'années on dira encore : "Julie Gayet, tu sais celle qui jouait dans 8 fois debout" !
Un très bon travail de réalisation. On nous mène en bateau pour finalement nous faire regretter certains préjugés que l'on pourrait avoir sur les personnages. En parlant des personnages, ils sont horriblement touchants, le jeu des acteurs est superbe.