C'est beau et délicat, comme les acteurs. Quelque chose de juste a été saisi, avec grâce let légèreté, pour des thèmes trop souvent abordés avec lourdeur. Quelques répliques, ou plutôt quelques silences du film, cinématographiques, peuvent suffirent à laisser un goût sympthique, pour lequel il faut accepter de suivre les personnages rencontrant des situations qu'ils abordent comme ils peuvent, un peu perdus, entre droiture et bancalité touchante.
Concilier misère sociale et tendresse, désespoir et humour, c’est ce que réussit ce joli film français. On s’attache très vite à nos deux antihéros tellement décalés dans notre société actuelle, mais aussi aux personnes qu’ils croisent au hasard de leurs errances (très belle parenthèse dans une chambre d’hôpital). Seules les retrouvailles mère/fils ont un air de déjà vu et sont le point faible du film. Mention spéciale à Julie Gayet, excellente de bout en bout.
"7 fois à terre, 8 fois debout." "Atteindre son but et passer à côté de tout le reste." Deux petites phrases, entendues dans le premier film de Xabi Molia et qui sonnent, non comme des leitmotive, mais pour se donner du courage dans un monde qui ne vous fait pas de cadeau. Huit fois debout est une chronique de la précarité ordinaire. Un film plutôt inégal, avec ses moments de poésie (le tir à l'arc dans la forêt, d'humour très fin (les entretiens d'embauche) et quelques instants creux et répétitifs, aussi. La mise en scène n'est pas remarquable, juste illustrative, un peu de rythme n'aurait pas été superflu. Ce n'est pas désespéré, en fin de compte, le fil de l'espoir a beau être ténu, il existe. Et puis surtout, il y a Julie Gayet et Denis Podalydès. Ces deux acteurs-là, ce sont des stradivarius, ils sont magnifiques et donnent un air de noblesse à leurs personnages de perdants chroniques. Dans l'ensemble, un assez beau film, sensible, mais pas sans sans cible (le tir à l'arc).
Film délicat, sans fadeur. Quelques plages très fraîches éclairées par le minois de Julie Gayet et la distanciation lunaire de Bruno Podalydès. L'humour, parfois, atteint une certaine forme de poésie. La mise en scène gagnerait, cependant, à plus de punch...
pas besoin d'un gros budget pour faire un bon film. Je me suis régalé devant ce film tout simple, abordant avec justesse et délicatesse le problème des exclus. Ils sont biens sympatiques ces 2 héros complètement à l'ouest. Allez y, a auciu moment on ne s'ennuie
Je sais : nous sommes en crise.Demandeurs d'emploi, fuyez ce film.L'étant moi-même, je désespérais devant ces deux épaves. Seule la beauté, sans faille, de Julie Gayet m'a tenue la tête hors de l'eau. Et du coup, à chaque plan, je remerciais la providence d'avoir créer si belle femme. Ce film est un faire valoir pour Julie Gayet. Le film est en lui-même véritablement long, triste, agaçant, à l'image de l'Homme. il y a la vacuité de l'existence et aussi la vacuité de ce film. Reste, reste la beauté de J.G
Premier film de Xabi Molia, Huit fois debout est ce que l'on pourrait une comédie dépressive sociale romantique. Cela fait beaucoup, non ? C'est en tout cas ce que l'on se dit au vu du résultat. Si le film fourmille d'idées intéressantes, s'il comporte des scènes réussies (notamment celles d'entretien) et des dialogues bien écrits, il ne trouve jamais un vrai ton et une vraie identitié, tant il part sur différentes pistes sans toutes les exploiter. Le rythme en pâtit, et souffre de certains creux dispensables. Néanmoins, on apprécie l'interprétation de Julie Gayet et Denis Podalydés, dans des rôles de doux dingues, à la fois attachants et agaçants.
Très joli film, extrêmement bien interprété et sur une thématique pas ou peu abordée dans le cinéma français contemporain. Un état des lieux très juste, même si très triste. A voir évidemment.
Un petit film qui a le mérite d'éxister par son sujet peu fréquenté au cinéma. Malgré un scénario bien traité, la mise en scène par sa lenteur n'arrive pas faire passer les longueurs de certaines scènes, dommage car les acteurs sont tous très bons. Pas essentiel mais tout a fait acceptable.