Ces deux-là n'ont envie de s'en sortir ou quoi ? Elle va pas tarder à tuer son gosse et lui, ben lui, on sait pas trop vers quoi il va... Voilà, en gros, le résumé du film. Parce que franchement y'a pas grand-chose d'autre à comprendre. Les acteurs sont livrés à eux-mêmes, on s'ennuie ferme quoi.
Quelle misère ! On est bien loin en effet de la veine sociale des anglais En Loach ou Mike Leigh. Le film est misérabiliste, voire un peu malsain. On s'ennuie devant ce film dont le sujet a été maintes fois traité, généralement bien mieux !
Un film sur la précarité et l’exclusion à travers deux personnages incarnés par Julie Gayet et Denis Podalydès, tous deux magnifiques. Elsa et Mathieu sont voisins de palier et ont en commun d’être à la marge d’une société qui les prive d’un emploi stable. D’entretiens d’embauche en petit travail au noir, ces deux individus tentent d’exister dans un monde dont ils sont exclus. Mené à un rythme assez lent, ce film prend le temps de montrer la fragilité et la vulnérabilité de ces deux personnages, mais aussi leur volonté de se sortir de ce marasme social. A travers le personnage d’Elsa, le réalisateur montre également le désespoir et la honte que peut entrainer cette situation de marginalisation. Mais ce film ne sombre pas pour autant dans le misérabilisme et est empreint par moment d’un certain humour.
Le premier long-métrage d'un jeune basque,Xabi Molia,original,décalé et onirique,mais encore plus plombant,déprimant,et le cul entre deux chaises."8 fois debout" s'intéresse au sort peu enviable de 2 chômeurs longue durée,qui ont le don de systématiquement rater tous leurs entretiens d'embauche!Julie Gayet y trouve un rôle intéressant,mais un peu monocorde,et entaché par la neurasthénie ambiante,et forcé par un ton poético-réaliste de pacotille.On voit moins Denis Podalydès,pourtant excellent,en célibataire hirsute,adepte du tir à l'arc.Molia n'arrive pas à se départir d'un côté superficiel,blindé d'anecdotes.Il force sur le pittoresque et le misérabilisme,un drôle de mélange.Son message n'est pas très clair:a t-il de la pitié pour ces quasi-exclus de la société ou au contraire envie t-il leur marginalité?Il hésite trop,par ailleurs entre la comédie sociale et le drame pudique,sans laisser de piste pérenne.Ce qu'on retiendra surtout,c'est que le film est déprimant,et qu'il ne mérite pas tous les éloges venant de la critique spécialisée.
au secours! c'est quoi ce film complètement débile et nul c'est ennuyeux à mourir de voir c'est deux déprimé qui ne font rien le film à aucun sens un des pire film que j'ai vu ce film est à fuir comme la peste
Film magnifique de pudeur de de retenue.. qui nous ramène à penser que la rencontre est toujours plus forte que tout. Julie Gayet aura le césar de la meilleure comédienne et Denis Podalydes celui du meilleur second rôle.
Aussi simple par sa mise en scène astucieuse et légère que touchant grâce à des personnages haut en couleurs et attachants, « Huit fois debout » nous apparaît très rapidement comme un vrai bol d'air frais de l'année 2010, réussissant finalement avec aisance le pari pourtant bien compliqué de traiter des problèmes d'aujourd'hui (la garde d'enfants par les parents séparés, mais avant tout celui du chômage et de la difficulté de retrouver du travail) avec humour et sans cynisme aucun, la musique signée par le méconnu mais excellent groupe Hey Hey My My finissant de nous convaincre totalement de l'utilité de ce genre d'entreprise, malheureusement si rare au cinéma... Un bel éloge à la vie en tout cas, entraînant, positif sans être naïf pour autant (les galères inhérentes à ce genre de situations professionnelles sont également bien illustrées) et interprétée avec talent par cette merveilleuse actrice qu'est Julie Gayet : un vrai bonheur!
Mitigé au moment de voir tomber le générique de fin. Un peu déçu même. Pas par le fond mais par la manière. Servi par deux acteurs brillants, 8 fois debout alterne des moments de douces poésies (la scène de l'hôpital avec Monroe) avec des passages de franche lenteur (sûrement voulue) qui m'ont fait sortir du film et poussé à jusqu'à l'ennui. Vraiment dommage car le sujet profond, et les personnages gentiment décalés.