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brianpatrick
84 abonnés
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4,0
Publiée le 17 février 2013
C'est une belle surprise, l'idée est intéressante, l'histoire de ces personnages à la recherche d'un emploi, par contre l'ambiance reste très bobo, un peu dommage.
C'est vrai que par moments c'est un peu plat et ennuyeux. Mais il y a quand même quelques très bonnes idées, quelques scènes très réussies. J'ai été particulièrement impressionné par la performance de Denis Podalydès.
J'ai vu un film... qui m'a ému, énervé, fait sourire, révolté, touché, exaspéré porté par 2 comédiens excellents. Julie Gayet et Denis Podalydès m'ont émus, énervés, faits sourire, révoltés, exaspérés... On a du mal à voir les aspects optimistes de cette fable moderne où les individus sont emportés vers une inexorables descente sociale... C'est à sa manière un film que j'ai trouvé très noir, malgré l'affiche, le générique... Et ce que j'ai apprécié, c'est qu'à la différence d'un film américain avec son happy-end des plus classique, celui-ci laisse planer un sacré doute sur les personnes exclues ou qui n'arrivent plus à rester dans la société. Ce film est réalisé avec beaucoup de finesse, de réalisme et de subtilité... On aimerait pouvoir agir, intervenir ou la pousser mais le personnage de Julie Gayet, reste à côté de la vie, dans sa vie, mais à côté de la vie. Malgré leurs désillusions, les personnages restent dignes, respectueux et dans une certaine forme de contrôle... Il n'est pas sûr que ce soit le lot des personnes "de la vraie vie" exclues, rejetées, écartées...
Dieu que c'est triste ! Dans 8 fois debout, on suit les pérégrinations d'une jeune femme plusieurs fois mise à terre. Elle n'a pas la garde de son fils, quand elle en a la garde, celui ci vole dans un supermarché et manque de se noyer, elle est incapable de réussir un entretien d'embauche, elle se fait virer de son appartement tout en méprisant son voisin de palier (le toujours lunaire Denis Podalydès)...A un moment donné, on se demande jusqu'où ça va aller et si ça va s'arrêter un jour. Ce manque de gaieté et d'espoir rend la vision du film morose. Même si le titre peut évoquer la capacité de Elsa à se relever, ce n'est pas vraiment montré dans le film. A part à la fin, peut-être un peu abrupte. On aurait bien aimé savoir ce qu'il va se passer maintenant. La critique du monde du travail et de sa déshumanisation est tout de même assez pertinente et pour qui a connu le chômage et la précarité, où l'on se rend compte que l'on est toujours seul, on peut retrouver des situations ou des personnages présents dans le film : notamment les recruteurs hautains qui ne se rendent pas compte qu'ils tiennent le destin d'une personne entre leurs mains. En conclusion, selon moi, le film aurait mérité un peu plus d'optimisme pour être attrayant et pas seulement dans les 2 dernières minutes.
Attention, c'est un Drame ! (pas une comédie dramatique, d'où les déceptions de ceux croyant vouloir se poiler !). Le thème de la précarité et de la misère avec tous ses dommages collatéraux : famille, estime de soi, doute, découragement, esseulement ... nous conduit à suivre 2 protagonistes dans leur descente aux enfers assez bien interprété mais un film qui manque de rythme, d'épaisseur sur beaucoup de chose et d'une fin plus claire. Beaucoup de scènes assez inutiles amplifient cette lassitude. Pas mauvais mais pas excellent. 3/5 !!!
Une petite merveille! Les formules qui font mouche (quand on atteint la cible on a manqué tout ce qui est "à côté" (à peu près) côtoient une justesse de ton, la bonne distance entre les personnages et la "vraie vie".
Les dialogues sont fins, la légèreté et l'émotion sont toujours présent.... On voit combien ils ont le droit d'exister mais aussi, combien ça va être dur pour eux!!!!!!
À la fin, j'ai été touché par l'évolution du comportement et du regard du garçon sur sa maman. Arrivé avec le regard du père, il croit en elle en la quittant!!!
beau, émouvant, drôle: les entretiens d'embauche de Podalydès......c'est pas gagné !!! LE DOUTE.......
Film vrai et bien interprété par Julie Gayet et Denis Podalydès. Un film touchant montrant les maux de notre société actuelle qui s'avère individualiste et cruelle envers des personnes en difficultés qui, malgré leur galère, garde l'espoir de s'en sortir. Film à voir.
Si vous croyez toujours en votre chance lors d'un entretien d'embauche, ce film vous en dissuadera. Et puis cette descente dans l'exclusion est extrêmement bien jouée, toujours entre les deux mondes (ceux qui ont un emploi et les clochards), vont-ils s'en sortir ?
Pas facile de faire des films sur les gens paumes. Ici on a deux formidables acteurs, tres inspires, qui tirent le film, sans jamais etre excessifs malgre le scenario un peu trop faible. Un bon moment.
L'histoire d'un Rmiste, pardon, rsaiste et d'une rsaiste (c'est mixte) au bout du rouleau. Il y a deux sortes de films sociaux, les déprimants et les sympas. Si je commence par là, vous devinez facilement à quelle catégorie ce film sur la recherche d'emploi des pas doués appartient. Le problème, c'est que le marketing était parfait, on croyait à une comédie, ou au moins à un truc sympa sur les doux rêveurs. Au final, on a un truc indigeste où l'on rit 4 fois, où le pathos et l'inadaptation est pathologique et non sociale, et où la lenteur et la photographie sont tout sauf intéressants. Certes, on peut objecter que c'est pour signifier la dureté du monde tel qu'il est devenu (c'est vrai qu'il y a 100 ans, le monde était beaucoup plus cool), mais d'autres films l'ont montré avec tellement plus d'intelligence et de sens du spectacle que l'on peut difficilement avaler la pilule du film d'auteur content de lui. C'est long, lourd, déprimant au possible, on a d'autant plus envie de le descendre en flammes que la publicité était trop bien orchestrée sur un truc cool pour ce qui reste un film gauchiste sans lumière et sans intérêt, des SDF, on en voit tous les jours, ce n'est pas du cinéma. Où alors, comme "Louise-Michel", ou "Le couperet", on peut imaginer un travail abouti et non ce truc paresseux. Voilà, je suis énervé et j'écris mal moi aussi.
En regardant ce film on ne s'ennuie pas autant que le personnage principal, on trouve du relief et rien y est plat, morne. C'est un sujet grave et réel, traité cependant avec ce qu'il faut de légèreté et poésie pour rendre le quotidien des deux acteurs moins chaotique. A deux, on est plus fort en somme
Quand sa vie est jalonnée d’échecs, quand on perd toute confiance en soi, quand on joue à jouer à faire semblant, il est naturel se rater ses entretiens d’embauche. Il n’y a rien de misérabiliste dans ces deux personnages. Certes, ça traîne un peu en longueur, mais c’est à l’image de leur vie : traîne savate, hésitation, temps qui s'étire, mal être. On ne peut rien contre le mal être. Et le film prend le temps d’installer nos deux personnages principaux. Julie Gayet est sobre et juste et Denis Podalydes est irrésistible dans ses entretiens !