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tuco-ramirez
133 abonnés
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3,0
Publiée le 4 septembre 2010
Elsa vit de petits boulots licites et quelque fois illicites avec pour seul objectif de récupérer la garde de son fils. Dans cette vie bancale, comme par hasard, elle rencontre un looser semblable à elle, un spécialiste du ratage d'entretien d'embauche. Gayet et Podalydes sont très touchants en paumés et représentent magnifiquement toute une frange de la population de notre pays cantonnée à la précarité. Le réalisateur nous les montre sous un angle plutôt humoristique que dramatique, mais le côté léger de ce film ne nous fait aussi jamais perde de vue une certaine réalité... Il évite donc bien les 2 écueils majeurs du film de genre: le pathos et/ou le burlesque grotesque. Léger et touchant: les atouts principaux de cette histoire. Le bémol majeur est le manque d'unité de l'histoire. Certaines situations sont de simples prétextes à une scène drôle. Et puis Podalydes est bien dans le ton, mais on aimerait le voir faire autre chose. Un bon moment de cinéma totu de même et surtout un bon premier film du jeune Xabi Molia... à suivre.
Quelle misère ! On est bien loin en effet de la veine sociale des anglais En Loach ou Mike Leigh. Le film est misérabiliste, voire un peu malsain. On s'ennuie devant ce film dont le sujet a été maintes fois traité, généralement bien mieux !
L'histoire d'un Rmiste, pardon, rsaiste et d'une rsaiste (c'est mixte) au bout du rouleau. Il y a deux sortes de films sociaux, les déprimants et les sympas. Si je commence par là, vous devinez facilement à quelle catégorie ce film sur la recherche d'emploi des pas doués appartient. Le problème, c'est que le marketing était parfait, on croyait à une comédie, ou au moins à un truc sympa sur les doux rêveurs. Au final, on a un truc indigeste où l'on rit 4 fois, où le pathos et l'inadaptation est pathologique et non sociale, et où la lenteur et la photographie sont tout sauf intéressants. Certes, on peut objecter que c'est pour signifier la dureté du monde tel qu'il est devenu (c'est vrai qu'il y a 100 ans, le monde était beaucoup plus cool), mais d'autres films l'ont montré avec tellement plus d'intelligence et de sens du spectacle que l'on peut difficilement avaler la pilule du film d'auteur content de lui. C'est long, lourd, déprimant au possible, on a d'autant plus envie de le descendre en flammes que la publicité était trop bien orchestrée sur un truc cool pour ce qui reste un film gauchiste sans lumière et sans intérêt, des SDF, on en voit tous les jours, ce n'est pas du cinéma. Où alors, comme "Louise-Michel", ou "Le couperet", on peut imaginer un travail abouti et non ce truc paresseux. Voilà, je suis énervé et j'écris mal moi aussi.
Si vous croyez toujours en votre chance lors d'un entretien d'embauche, ce film vous en dissuadera. Et puis cette descente dans l'exclusion est extrêmement bien jouée, toujours entre les deux mondes (ceux qui ont un emploi et les clochards), vont-ils s'en sortir ?
Film vrai et bien interprété par Julie Gayet et Denis Podalydès. Un film touchant montrant les maux de notre société actuelle qui s'avère individualiste et cruelle envers des personnes en difficultés qui, malgré leur galère, garde l'espoir de s'en sortir. Film à voir.
Un film sur la précarité et l’exclusion à travers deux personnages incarnés par Julie Gayet et Denis Podalydès, tous deux magnifiques. Elsa et Mathieu sont voisins de palier et ont en commun d’être à la marge d’une société qui les prive d’un emploi stable. D’entretiens d’embauche en petit travail au noir, ces deux individus tentent d’exister dans un monde dont ils sont exclus. Mené à un rythme assez lent, ce film prend le temps de montrer la fragilité et la vulnérabilité de ces deux personnages, mais aussi leur volonté de se sortir de ce marasme social. A travers le personnage d’Elsa, le réalisateur montre également le désespoir et la honte que peut entrainer cette situation de marginalisation. Mais ce film ne sombre pas pour autant dans le misérabilisme et est empreint par moment d’un certain humour.
Une petite merveille! Les formules qui font mouche (quand on atteint la cible on a manqué tout ce qui est "à côté" (à peu près) côtoient une justesse de ton, la bonne distance entre les personnages et la "vraie vie".
Les dialogues sont fins, la légèreté et l'émotion sont toujours présent.... On voit combien ils ont le droit d'exister mais aussi, combien ça va être dur pour eux!!!!!!
À la fin, j'ai été touché par l'évolution du comportement et du regard du garçon sur sa maman. Arrivé avec le regard du père, il croit en elle en la quittant!!!
beau, émouvant, drôle: les entretiens d'embauche de Podalydès......c'est pas gagné !!! LE DOUTE.......
Quand sa vie est jalonnée d’échecs, quand on perd toute confiance en soi, quand on joue à jouer à faire semblant, il est naturel se rater ses entretiens d’embauche. Il n’y a rien de misérabiliste dans ces deux personnages. Certes, ça traîne un peu en longueur, mais c’est à l’image de leur vie : traîne savate, hésitation, temps qui s'étire, mal être. On ne peut rien contre le mal être. Et le film prend le temps d’installer nos deux personnages principaux. Julie Gayet est sobre et juste et Denis Podalydes est irrésistible dans ses entretiens !
En regardant ce film on ne s'ennuie pas autant que le personnage principal, on trouve du relief et rien y est plat, morne. C'est un sujet grave et réel, traité cependant avec ce qu'il faut de légèreté et poésie pour rendre le quotidien des deux acteurs moins chaotique. A deux, on est plus fort en somme
Recherche scènario désespérément! L'argument permet de durer une demi heure et on consomme de la pellicule pendant une heure et demie. Dommage que Podalydes se soit commis dans ce désert et même Julie Gayet. Je me suis excusé auprès des deux amis que j'ai invités à voir ce film: à oublier rapidement.
Concilier misère sociale et tendresse, désespoir et humour, c’est ce que réussit ce joli film français. On s’attache très vite à nos deux antihéros tellement décalés dans notre société actuelle, mais aussi aux personnes qu’ils croisent au hasard de leurs errances (très belle parenthèse dans une chambre d’hôpital). Seules les retrouvailles mère/fils ont un air de déjà vu et sont le point faible du film. Mention spéciale à Julie Gayet, excellente de bout en bout.
Très joli film, extrêmement bien interprété et sur une thématique pas ou peu abordée dans le cinéma français contemporain. Un état des lieux très juste, même si très triste. A voir évidemment.
Ce film est tout simplement une pure merveille. J'ai pu assiter à l'avant première au gaumont Parnasse le 12 et je ne me suis pas encore remis du coup de massue que j'ai pris : beau, touchant, émouvant, noble et digne à la fois, ce premier long métrage de Xabi Molia force le respect. Si la mise en scène originale et innovante illumine l'histoire de Mathieu et Elsa, le talent de Denis Podalydes et de Julie Gayet font de huit fois debout une oeuvre magistrale. Si Denis Podalydes excelle, Julie Gayet, co-productrice également, nous offre le rôle de sa vie à tel point que dans des dizaines d'années on dira encore : "Julie Gayet, tu sais celle qui jouait dans 8 fois debout" !
Un sujet en effet difficile à traiter mais il aurait pu l'être d'une autre façon et être plus intéressant...au final je ne retiens que des personnages qui ne dégagent pas grand chose...à éviter...