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Gourmetdefilms
59 abonnés
657 critiques
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2,5
Publiée le 30 mars 2013
Il a le mérite de traiter un sujet grave et d'actualité, non seulement vu de l’intérieur mais à travers le cas de personnages n'ayant pas un profil standard et que l'on peut toutefois rencontrer. Par contre même si Julie Gayet est très bonne, son personnage au centre du film est plutôt repoussant tant par son antipathie et ses larcins que par son égoïsme. Bref un film intéressant, mais assez mollasson à l'image des personnages.
C'est vrai que par moments c'est un peu plat et ennuyeux. Mais il y a quand même quelques très bonnes idées, quelques scènes très réussies. J'ai été particulièrement impressionné par la performance de Denis Podalydès.
J'ai vu un film... qui m'a ému, énervé, fait sourire, révolté, touché, exaspéré porté par 2 comédiens excellents. Julie Gayet et Denis Podalydès m'ont émus, énervés, faits sourire, révoltés, exaspérés... On a du mal à voir les aspects optimistes de cette fable moderne où les individus sont emportés vers une inexorables descente sociale... C'est à sa manière un film que j'ai trouvé très noir, malgré l'affiche, le générique... Et ce que j'ai apprécié, c'est qu'à la différence d'un film américain avec son happy-end des plus classique, celui-ci laisse planer un sacré doute sur les personnes exclues ou qui n'arrivent plus à rester dans la société. Ce film est réalisé avec beaucoup de finesse, de réalisme et de subtilité... On aimerait pouvoir agir, intervenir ou la pousser mais le personnage de Julie Gayet, reste à côté de la vie, dans sa vie, mais à côté de la vie. Malgré leurs désillusions, les personnages restent dignes, respectueux et dans une certaine forme de contrôle... Il n'est pas sûr que ce soit le lot des personnes "de la vraie vie" exclues, rejetées, écartées...
Franchement pas mal ce petit film ! J'ai passé un bon moment avec ces deux acteurs aux répliques souvent bien drôles malgré le contexte morose. On peut ressortir un message positif de ce film mais il est possible aussi que certains aboient en y voyant seulement une espèce de complaisance à l'assistanat... Comme quelques remarques que j'ai lu ici: ont-ils vraiment envie de s'en sortir???? Si on prend le film dans ce sens, c'est sûr que vous ne serez pas plus motivé à travailler après visionnage! Oui, c'est possible d'être heureux malgré le chômage mais c'est pas bien de le dire!!!!! Personnellement, je me suis contenté de déguster le jeu des acteurs sans essayer de tirer une quelconque morale sur le système social..... et j'ai apprécié!
Quelle prodigieuse prestation que celle de cette femme déprimée, dépréciée, à la dérive, mutilée dans sa maternité, dans son existence sociale! Cette Elsa, qui se laisse tomber, cherchant des bras secourables, accueillants, qu'est-ce qu'elle est touchante! On pense à "Sans toit, ni loi", sauf qu'ici, bien que désorientée, cette femme tente de maintenir une hygiène corporelle. On a l'impression qu'il n'y a plus que ça qui tienne, avec peut-être son immense voiture break, seul objet, qui lui permette de maintenir la possibilité d'une trajectoire et d'un itinéraire. Je pense au dernier film de Guillaume Depardieu, qui se déroulait dans les bois autour de Versailles, je pense à ce film avec Gérad Jugnot "Une époque formidable", dans lequel sa citroën GS hors d'usage signait le basculement ultime vers la rue. Et puis, il y a ce lien amoureux distendu avec Mathieu. Elle n'a pas de téléphone. Leurs chemins se croisent néanmoins répétitivement. Ils s'approchent, s'éloignent, se retrouvent. Ces désarmés de la vie pourront-ils enfin s'aimer? Un lien pourra-t-il se recréer avec son fils, qui lui manque, mais qu'elle a peur de rencontrer? Un bon témoignage sur la dureté de notre époque, qui laisse les plus fragiles sur le bord de la route, tandis que d'autres s'enrichissent toujours plus. Bravo chère Julie Gayet pour cette interprétation si troublante d'une femme en proie au désarroi.
Un film tout à fait appréciable car les situations et les dialogues sont écrits avec finesse et témoignent d'une réalité avec laquelle chacun peut avoir affaire... Julie Gayet est vraie et juste et apporte beaucoup de crédibilité à cette histoire de chomeur qui ne peut joindre les deux bouts... Il y a beaucoup de lenteur, d'humour subtil dans certaines répliques et le film est très abouti dans le portrait social qu'il offre...L'atmosphère fait un peu penser à celle de Versailles même si le propos est totalement différent...Le film contient aussi plusieurs tonalités de couleurs, plutot dans les gris à son début, beaucoup plus coloré au fur et à mesure que le film progresse...C'est vraiment un film à découvrir....
c'est sinistre, on se demande ou est le coté comique de cette comédie dramatique. en plus, cette soi-disante fable sociale montre plus la détresse de deux personnes qui n'ont plus les facultés de s'intégrer que le parcours du combattant de ces gens qui cherchent un emploi. on sait d'avance qu'ils ne sont plus en état de décrocher quoi que ce soit...En plus, ça ne tient pas tellement la route, et c'est tellement déprimant, ça suinte un tel ennui, que j'ai pris la tengeante après une heure et quart, soit proche de la fin mais vraiment, je ne pouvais plus tenir. et pourtant j'aime beaucoup Julie Gayet, mais là ça ne suffit plus...
"7 fois à terre, 8 fois debout." "Atteindre son but et passer à côté de tout le reste." Deux petites phrases, entendues dans le premier film de Xabi Molia et qui sonnent, non comme des leitmotive, mais pour se donner du courage dans un monde qui ne vous fait pas de cadeau. Huit fois debout est une chronique de la précarité ordinaire. Un film plutôt inégal, avec ses moments de poésie (le tir à l'arc dans la forêt, d'humour très fin (les entretiens d'embauche) et quelques instants creux et répétitifs, aussi. La mise en scène n'est pas remarquable, juste illustrative, un peu de rythme n'aurait pas été superflu. Ce n'est pas désespéré, en fin de compte, le fil de l'espoir a beau être ténu, il existe. Et puis surtout, il y a Julie Gayet et Denis Podalydès. Ces deux acteurs-là, ce sont des stradivarius, ils sont magnifiques et donnent un air de noblesse à leurs personnages de perdants chroniques. Dans l'ensemble, un assez beau film, sensible, mais pas sans sans cible (le tir à l'arc).