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1ppy
13 abonnés
143 critiques
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3,0
Publiée le 18 février 2013
Le film est bien trop light par rapport à la réalité. Loin de vouloir plus de drame ou plus d'images chocantes, je lui reproche simplement de ne pas avoir bien sû me transmettre le drame de la situation et des personnages. J'ai vu au cours de ces années -vécues en Espagne- plusieurs reportages sur le sujet qui m'ont bien plus touché et imprégné que ce film. Cela dit, ma critique se limite à une expectative personnelle non satisfaite et non pas sur le film en lui-même qui, s'il ne m'a pas enthousiasmé, reste cependant un bon film à mon goût.
Regard sur l'Afrique d'aujourdh'ui , le film évoque les difficultés récurrents du continent : mariage arrangé , émigration , magouilles , corruption , espoir de vies meilleures . Une jeune fille qui fuit un mariage qu'elle refuse , un jeune footballeur talentueux qui veut tenter sa chance en Europe et son frère , tels sont les candidats à ce voyage à travers l'Afrique (Niger , Mali , Algérie , Maroc ...) . A pieds , un bus , en voiture , les 3 héros traversent les immensités désertiques vers ce qu'ils espèrent être leur Terre Promise . Fatigue , découragement, mort cheminent avec eux , en compagnie des hommes sans scrupules qui profitent du désarroi des faibles . Mais avec au bout du voyage , l'espoir et la main tendue . 3 étoiles pour une histoire forte et pour des paysages à couper le souffle . Pour le reste , les acteurs sont un peu "justes" (non professionnels ??!!) , et le film prend trop souvent des allures de documentaire . Mais on peut s'attacher au road movie de Buba et Violette ...
Où ai-je lu que dans ce film il y a avait des images 'carte postale' et trop d'esthétisme gratuit ? pfff... Que ne ni, n’importe quoi ! Ces vues dynamiques du désert de Ténéré ne sont pas à couper le souffle... Elles sont à pleurer ! Littéralement. Wahooouuu.o. Snif. Cette traversée atypique et difficile du désert, cette rencontre avec les touaregs, et bien évidemment ce 'marchandage' avec les passeurs est on ne peut plus d’actualité.
14 kilomètres est comme le prélude de Eden à l'ouest. Le premier se termine là où le deuxième commence. Les deux films ont cependant peu en commun, si ce n'est un regard d'européen sur l'émigration (l'immigration) clandestine, qui peut expliquer que, ni l'un, ni l'autre, ne soient pleinement réussis. 14 kilomètres, de l'espagnol Gerardo Olivares, est un road movie, ou plutôt un sand movie, tant la traversée du Sahara en constitue le point central. Trop linéaire, le film n'est pas aussi attachant que l'on aurait voulu, faute de véritable choix stylistique, et on oscille entre le documentaire et la carte postale (trop d'esthétisme gratuit) tandis que le vrai sujet semble passer au second plan. Olivares a évité tout misérabilisme certes, mais en contrepartie, il verse parfois dans la naïveté. Encore un film qu'on aurait aimé aimer davantage.