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Un visiteur
0,5
Publiée le 15 octobre 2008
Peut-on raconter une tragédie sans se soucier de qualité technique ni de scénario et ni de réalisation? Ou bien, pensons-nous soutenir la cause kurde avec un tel film? Ce sont les questions que je me suis posées après avoir vu le film, ou bien endurer le film. Car, étant kurde, j'ai trouvé le film insupportable du point de vue technique et cinématografique. Le réalisateur semble n'avoir jamais vu un film. Il faut également savoir ne pas mélanger le cinéma et la propagande. Le film est rempli de maladresses, d'erreurs de connaissance historiques et littéraires. On essaye de nous dire que 50 ans après 1925 (l'année de la révolte de Cheikh Said), donc en 1975, les Kurdes venaient en Europe clindestinement en se faisant aider par des passeurs. Je ne dis même pas qu'en 1975 le Kurdistan irakien n'était pas encore autonome. Le film confond tout. Les références sur Ahmedê Khanî sont erronées. On regrette la présence de Ahmet Zirek qui incarne la voix de la sagesse dans le film. Cet acteur qui a joué dans le Mur de Yilmaz Guney est peut-être le sul atout du film qui s'en sort très très mal. Personnellement j'étais allé voir le film uniquement pour lui. Mais le film ne sait même pas utiliser un acteur et le met dans une sitiation difficile. Le problème technique? On va pas apprendre à un réalisateur comment cadrer quand même? Aucun cadrage de ce film ne peut être qualifié de "bien". Il a tout loupé. La lumière du jour qui a été utilisée dans le film empêche de voir. Donc, aucun interêt à voir ce film qui ennnuie beaucoup. On sait que maintenant faire un film sur la tragédie d'un peuple est une manière de l'exploiter. Le cinéma kurde a déjà connu Yilmaz Guney, Bahman Ghobadi et Huner Saleem qui avait beaucoup plu aux Français et qui méritaient largement les prix qu'on leur attibuait. A mon avis, on n'a plus droit au primitisme... Décevant! Décevant!
Je viens de voir le film... Ce film et TOUT est réaliste premier foi une vrai film Kurde recontre histoir et situation Kurdistan(vraiment bravo réalisateur)dans le film jeune homme qui se soulage dans l'étable aux assassinats par ton gouvernement... Ce film raconte ce qui s'est passé bien avant al création du PKK ( 1984)... Cela montre parfaitement que la situation en Turquie n'a aps changé depuis le début du régime kémaliste... Malheureusement c'est la triste réalité... Cela explique également pourquoi le PKK est né... Car il n'ya pas de résistance ni révolte sans oppression et injustice...
Là-bas il fait froid. Témoigner de la richesse de la culture kurde et de l’oppression dont ce peuple sans terre est victime depuis des décennies, voilà une entreprise qui attire a priori la sympathie. D’autant qu’elle repose pratiquement sur les ressources d’un seul : Mansur Tural, Kurde et réfugié politique en France, assure lui-même scénario, production, réalisation, photographie, montage et distribution de ce premier long métrage. Mais c’est aussi là où le bât blesse et où l’indulgence butte : notre homme a choisi de transmettre son discours politique et culturel par un médium particulier, le cinéma. Et le ratage complet qui en résulte invite à penser que ce choix, celui d’une forme d’expression dont il n’a visiblement pas la moindre idée, n’était pas le meilleur service à rendre à sa cause.
Là-bas, il fait froid est un film âpre, sans concessions et qui, malgré l’horreur de son sujet, ne force jamais l’émotion. Chaque image est utile. Une grande rigueur narrative est de mise. Les comédiens jouent avec force et sobriété cette première œuvre qu’on aurait envie de qualifier d’exigeante et de fière.
Merci Mansur Tural(Réalisateur-Là-bas il fait froid) Ce film et genial, je le conseil vraiment a tout le monde, sa montre la vrai face de la turquie meme si tout le monde la connai deja. Et ce film ne fait aucune propagande ni droit ni gauch , vrai face de la turquie....
Là-bas il fait froid une film reel,difficile. C’est une entreprise difficile que de tenter de dresser un tableau du cinéma kurde. C’est au milieu des révoltes, des morts et des larmes, dans des pays oppresseurs et assimilateurs, en ou encore en exil ou en prison que le cinéma kurde est né.Merci Mansur Tural.