Ô toi, grand fan de Resident Evil, oui, toi qui as passé ta jeunesse à arpenter les rues de Racoon City
toi qui as vu Chris succomber aux effet des stéroïdes dans Resident Evil 4, toi qui a dû échapper à Némesis dans Resident Evil 3, toi qui te faisait dessus du haut de tes huit ans quand tu devais te coucher seul dans ta chambre après avoir passé ta soirée sur Resident Evil deuxième du nom, Oui ! C'est à toi que je m'adresse !!
Si je me suis permis d'écrire cela, c'est car je souhaite te faire partager l'expérience exaltante que m'a fait vivre Resident Evil Afterlife. Ce film, que j'ai décidé de regarder hier soir n'ayant pas mieux à faire m'a, je ne sais trop comment le dire... Scotché ! Au début de ce chef d'œuvre, en plus d'y apprendre le chinois, nous non seulement le plaisir d'y découvrir la fameuse armée d'Alices mais en plus de cela, nous apprenons que non content d'avoir pris énormément de poids, Wesker s'est aussi fait poser une peau d'amiante ou équivalent ce qui lui permet de résister à toute déflagration, même celle des plus puissantes grenades, mais passons, nous reviendrons nous pencher sur son cas un peu plus tard !
Nous retrouvons Claire un peu plus tard, jouant très bien son rôle d'amnésique antipathique qui ne laisse aucun doute quant à son jeux de comédienne !!
Nous avons, suite à ces retrouvailles des plus touchantes, le plaisir de découvrir deux « nouveaux » personnages aussi attachants l'un que l'autre. Le premier, Angel, est je présume le remplaçant de Carlos dans le rôle de l'homme fort, car il faut tout de même reconnaître que ce dernier arrête un avion en plein vol à la force de ses mains, et ça mesdames, ce n'est pas rien !!!
Mais bon, ce personnage s'éteint assez vite sans qu'on y porte trop attention. Vient ensuite mon personnage préféré, Luther dans le rôle de l'homme de couleur attachant( attention, ne voyez rien de raciste là dedans, ce rôle est juste de plus en plus présent dans les films contemporains), jusqu'alors détenu par L.J. depuis le deuxième film. Ce dernier, d'une force titanesque, il faut tout de même signaler qu'il rattrape l'avion tombé dans le vide en sautant sur l'arrière de l'appareil pour faire contre poids, est en plus doué d'un très grand sens de l'humour, marque de fabrique chez ce type de personnages...
Pour couronner le tout, voici venir le seul, l'unique, Michael Scofield dans le rôle on ne peut plus honteux de Chris Redfield. Non non, vous ne rêvez pas, c'est bel et bien lui qui jouait dans Prison Break, c'est bel et bien lui qui fut refoulé au casting de Spartacus car il n'avait pas le physique ni le charisme requit, c'est bien lui dont le jeux d'acteur ne dépasse pas le niveaux de la nappe phréatique, c'est bien lui qui... Je m'égare, je ne suis pas là pour rabaisser les protagonistes, juste pour vous rapporter mon impression sur ce nav... film !
Pour en revenir à Wesker, vous aurez le plaisir, si vous osez vous lancer dans l'aventure, de le revoir à la fin et sans ses lunettes ce qui vous permettra de remarquer sans grandes difficultés qu'il ressemble énormément à ce héro pathétique et minable qu'était Edward dans Twillight, si si je vous assure, regardez bien son visage !
Enfin, saupoudrez le tout d'une overdose de « bullet-time » et autre effet de style, et vous obtiendrez ce film qu'est Resident Evil Afterlife, une hymne au désespoir, que dis-je, un appel au suicide. En somme, ce dernier n'a pas lieu d'être et n'est qu'un horrible viol d'un sage qui sût demeurer mythique jusqu'à la sortie de ce dernier...