It's raining today, where is my Umbrella ?
Deux ans après la destruction du complexe souterrain Umbrella, Alice est à la recherche d'une cité non infectée par le virus, où elle espère retrouver des survivants. Elle retrouve alors Claire Redfield et se rend à Los Angeles, où elle découvre finalement cette fameuse cité.
Ayant pas mal lâché l'actualité du jeu vidéo depuis plusieurs années, Resident Evil pour moi se résume aux deux premiers épisodes sur Playstation 1ère du nom, à l'époque où trois zombies au fond d'une pièce avançant lentement vers nous nous faisaient nous pisser dessus, nous et nos deux balles restantes dans le chargeur étions bien démunis. Aujourd'hui, dans Afterlife, les zombies sont des millions, mais les balles sont illimitées (recharger son flingue, c'est pour les faibles). En un sens, c'est assez dommage que l'esprit originel de la série, celui qui nous faisait flipper avec une musique inquiétante et deux morts-vivants qui marchaient vers nous, ait été remplacé par un simple jeu de quilles où on dézingue du zombie à tout va. Bref, c'était la partie nostalgie, concentrons-nous sur le présent, et sur ce Resident Evil : Afterlife (en 3D, ô joie).
Le scénario est plus ou moins inexistant, il pourrait se résumer à "il y a des zombies et ils sont méchants". Bon, c'est du film bourrin donc c'est pas grave, ce qu'on veut c'est voir sauter la cervelle de centaines de cadavres sur pattes. Et de ce côté nous ne sommes pas déçus, les scènes d'action sont fort bien réalisées, avec de sublimes effets de ralentis. Grâce à ces ralentis, la 3D est acceptable, alors qu'elle est tout habituellement imbuvables sur la plupart des scènes qui bougent beaucoup. Donc côté action, c'est plutôt cool.
Au niveau personnages, c'est du classique pour un film du genre. C'est-à-dire qu'on a les héros d'un côté, qui sont super fort et super intelligents, et les personnages secondaires de l'autre, qui servent de chair à canon. Pour les héros nous avons bien sûr Alice, jouée par Milla Jovovich, qui tient assez bien son rôle, qui se veut surtout physique, tout comme Ali Larter dans la peau de Claire Redfield. Quant à Wentworth Miller, il a joué comme d'habitude dans un état situé entre le sommeil et la déprime.
Côé méchants, il y a bien sûr des milliers (millions ?) de zombies prêts à bouffer de l'humains, mais aussi une espèce de colosse-zombie armé d'une énorme hache, qui apparaît un peu comme un cheveux sur la soupe. On en entend absolument pas parler (genre d'où il vient, comment il a été créé, comment il s'appelle, la famille tout ça...), il surgit juste comme ça, avec ses gros sabots. C'est dommage car sa bataille avec Claire Redfield est plutôt classe. Ensuite vient THE big boss des méchants, le mec hyper balèze qu'on arrive jamais à tuer : Albert Wesker, le PDG de Umbrella. joué par un Shawn Roberts au sommet de sa méforme. Son personnage est plat, absolument pas charismatique, bref totalement raté. Point positif : on soutient à mort les gentils qui veulent le tuer.
Film d'action "pas mal" malgré des effets spéciaux pas au top. Il a au moins le mérite d'avoir su gérer la 3D pour qu'elle ne devienne pas une espèce de bouille informe lors des phases d'action. Pas incontournable, mais pas désagréable.