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Un visiteur
1,0
Publiée le 13 septembre 2009
Je n'ai toujours pas compris où le réalisateur souhaitait nous emmener. L Le casting aurait pu lui sauver la mise, mais non. Chiara Mastroiani est très laide, Marina Foïs fait la tête tout le temps, MC.Barrauts s'imagine sûrement sur la scène du Français, bref, rien n'y fait. Pourtant, au début du film, on ne demande qu'à rentrer dans l'intrigue, mais le réalisateur s'égare complètement dans des dérives insipides et sans aucun intérêt. C'est donc très long, très ennuyeux parce que le propos est vaseux et insipide.
Des trentenaires à la dérive, on peut en rencontrer tous les jours, sans pour cela dépenser autant d'énergie et gaspiller ses économies. (celles du réalisateur s'entend,) parce que fort heureusement,on m'avait offert la place....
On sent encore, une fois n'est pas coutume, l'essence de Pialat chez Christophe Honoré et ses acteurs habités, ténébreux, froids, romantiques, libres, sa caméra spontanée et au coeur des drames quotidiens intimistes. Mais cette fois, à la déception générale, il manque grâce et légèreté à un métrage plombant et parfois maladroit. Honoré sait toujours trouver l'émotion là où elle semble la plus évidente, et ses acteurs lui permettent de l'atteindre facilement. Mais sa construction sectionnée par la mise en image d'un conte breton qui s'étire en plein milieu coupe le film en deux et remet le spectateur sur les rails sans que celui-ci comprenne ce que signifiait cette jolie performance de reconstitution. Comme si avait germé dans le coeur d'Honoré (qui aime la bretagne) le désir de ce conte surréaliste et symbolique, et qu'au lieu d'en faire un court-métrage, son nouveau scénario de long se trouvait être le moment idéal pour faire un peu de remplissage, quitte à perdre du monde en route. Et c'est bien ce qui arrive ; ainsi servi, "Non ma fille, tu n'iras pas danser" se suit par chapitres invisibles mais soulignés (plus encore que chez Tarantino!), lourdement appuyés par une musique très imagée. Il y a pourtant plein de qualités, propres à Christophe Honoré en général (sa mise en scène est simple mais belle, sa direction d'acteurs incroyable, son esprit lunaire enivrant, ses dialogues ciselés, ses lumières végétales), mais il manque la maîtrise du sujet, la limpidité de l'architecture, et puis bien sûr il faut savoir apprécier ce milieu bobo exagérément posé et funeste, à la limite de l'hystérie de groupe post-soixantehuitarde. Les hésitations fusent mais, tout en donnant au film ce boîtement, la construction tripartite offre aussi la possibilité d'un rythme ternaire qui aurait tendance à nous bercer maladroitement, comme une valse à trois temps venue du fin fond de la bretagne. "Non ma fille, tu n'iras pas danser" reste grâce à son imperfection un beau film libre et par
Film poignant, dérangeant et captivant,même si par moment Christophe Honoré veut nous démontrer un peu lourdement qu'il filme la campagne aussi bien que Paris. Chiara Mastroiani est simplement sublime dans un role ingrat.
L'histoire de ce film est poignante et très intéréssante.Le scénario a été écrit par le réalisateur et également une scénariste,cela se sent tout au long du film.Chiara joue merveilleusement bien, elle est entourée par de très bons acteurs.A voir absolument.
Et une pierre de plus rajoutée à cet édifice si vain qu’est ce type de cinéma de bobos ! Non pas qu’être bobo est une tare en soi, mais le cinéma qui en émane n’est malheureusement synonyme – et une fois de plus ! – que de vacuité dans un écrin de glose. Tout n’est finalement que détails sophistiqués, prénoms de bourgeois originaux, ou bien encore personnages à l’allure et au comportement distingués (jusqu’à l’enfant de 9 ans, invraisemblance à lui tout seul d’un regard de dandy sur la société) Les dialogues s’oublient vite tellement ils ne font que multiplier les prêchi-prêcha sur des banalités de la vies… Bref, Honoré fait avec une certaine forme d’élégance de la médiocrité déguisée. Et même si on peut se satisfaire de ces films qui assument leurs artifices jusqu’au bout, celui de ce "Non ma fille..." reste tellement banal et pompeux, qu’il amère très vite son lot d’amertume et d’écœurement, et cela même pour ceux qui auraient trouvé quelconque satisfaction dans les précédents œuvres de cet auteur. Non – décidemment non ! – ma fille, tu ne devrais pas voir ce film…
Ce film est grotesque : platitude de l’histoire, scénario franco-franchouillard, mise en scène mollassone, hystérie collective, cheveu-sur-le-soupe bretonnant, j’en passe et des meilleures. Lire plus bas la critique assassine de "je_terrassa_goliath" que j’aurais aimé écrire.
J'ai trouvé le film tristounet, à la fois dans la réalisation, images ternes, et dans le scénario qui m'a semblé décousu.Pourquoi la scène du conte sinon pour montr la Bretagne d'antan ? On comprend la détresse du personnage principal et l'ambiance familiale pesante dans son histoire, la lente descente aux enfers, mais cela manque de panache. Seuls les hommes sont sympathiques, surtout le frère ! Allez voir A Deriva, si lumineux !
Intense moment de cinéma qu'il est cependant difficile de défendre auprès des détracteurs et impossible à démonter auprès des admirateurs. Il s'agit là d'un de ces films qui vous embarquent totalement ou vous laissent sur le bord de la route, dans l'incompréhension. Chiara Mastroianni campe avec une certaine légèreté et beaucoup de désenchantement cette Léna pétrie de contradictions et au bord de l'asphyxie. Léna est une femme et je suis un homme, mais ce personnage, en tant que spectateur certes mais avant tout en tant qu'être humain, m'a infiniment touché. Parce qu'il fait pleinement partie de mon univers et que ses ressentis font écho aux miens. Les personnes qui m'ont accompagné voir ce que je qualifie de grand film ont été moyennement emballées. C'est, je pense, parce qu'il s'agit d'une de ces oeuvres qui, au-delà des partis pris artistiques et des aspects techniques, fait ou non une forte impression sur la sensibilité de chacun. Léna, cette jeune mère occidentale, pourrait bien être une copine, une soeur, une collègue. Etouffée, terriblement chiante, cynique mais parfois drôle. Il est un peu dur en fait de parler d'un film comme ça...
Félicitations à je_terrasse_goliath pour sa critique drolissime et d'une justesse bouleversante.Je suis une vraie cinéphile et j'ajouterais que maintenant il faudrait trouver le moyen de contrer tous ces critiques bobosnoboparisianistes qui veulent nous faire croire qu'Honoré est cinéaste et Garrel acteur. Allez voir un Prophète pour garder l'espoir d'un cinéma français encore vivant.
Non! NON! NONNNNNN!!!!! Une torture de longues minutes. Une envie de fuir de la salle et courrrrrrrrrrrrrrrrir, loin. Je crois que les bigoudines m'ont achevé. A ce moment-là j'ai compris que je n'aimais vraiment pas ce film. Plat. Sans rien. Sans aucune accroche. Pourtant Marina Foïs joue bien, Chiara Mastroiani aussi, mais elles ne sauvent rien de ce naufrage.
Film glauque, déprimant, long et égoïste (car ne racontant rien au spectateur). Le plus désolant est sans doute que la Région Bretagne subventionne ce genre de chose, probablement sous prétexte qu'on y voit le panneau de la gare de St Brieuc et parcque trois groupes folkloriques ont été engagés pour jouer du biniou. C'est dommage de ne pas utiliser ces fonds pour soutenir du vrai cinéma.
durant toute la projection, J'ai mordu mon poing pour ne pas hurler. Plus terrifiant que l'Exorciste ! Plus nul que La belle verte ! Yeah ! 4 étoiles pour un tel exploit. Christophe honoré devrait prendre perpète à la movie jail !
je n'ai pas du tout aimé ce film. J'ai trouvé l'histoire longue et inintéressante : certains scènes mériteraient une explication de texte (le bal à la campagne????)Seule la curiosité m'a retenu dans la salle, alors que dire avec cette fin inachevée....