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    Non ma fille, tu n'iras pas danser
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    Cluny
    Cluny

    77 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    "Non, non ma fille, tu n'iras pas danser", ordonne à Adèle sa mère dans la comptine "Le Pont du Nord". Aidée de son frère, vêtue de sa robe blanche et de sa ceinture dorée, Adèle va quand même au bal, et à la deuxième danse, le pont s'est écroulé : voilà le sort des enfants obstinés, conclue la comptine. Rien d'étonnant de trouver dès le titre un écho enfantin dans un film dont le scénario est signé de Christophe Honoré et de Geneviève Brisac, qui fut sa directrice d'édition à l'Ecole des Loisirs. Car ici, à observer vivre les trois générations, les comportements puérils foisonnent, mais pas forcément de la part des plus jeunes.

    Au contraire, Anton, l'aîné de Léna, aborde la vie avec une maturité inquiétante ; quand sa mère tarde à recueillir un oisillon blessé, il lui demande "Est-ce que pendant la guerre, tu aurais sauvé les gens ?". Protecteur de sa soeur dans les scènes de ménage, il adopte aussi vis-à-vis de sa mère une relation inversée : c'est lui qui lui raconte une histoire, ou qui la rappelle à la réalité quand, sur une impulsion, elle veut manger avec lui à la cantine du collège. Même la cadette, Augustine, explique doctement le modèle de pureté que représentaient les Cathares.

    Leur mère quant à elle a la caractéristique enfantine de se laisser dicter sa conduite par ses émotions, et de multiplier les attitudes puériles : enterrer en cachette l'oisillon mort, se disputer avec sa soeur ou son frère ("Dégage" "- Non, toi, dégage"), se mettre en colère ou fuir à chaque contrariété. D'ailleurs, quand sa mère lui raconte un épisode de son enfance où avec sa soeur elle s'était perdue en forêt, c'est habillée en chaperon rouge que nous la montre Christophe Honoré.

    Léna a bien des raisons de ne pas trouver sa place d'adulte, à commencer par sa mère qui invite en vacances son ex sans l'avertir, et qui continue à vouloir régenter sa vie avec la bonne conscience du scout qui fait traverser la vieille dame qui n'avait rien demandé. Sa soeur n'est pas en reste, dans un autre registre, car comme le dit leur père, "sans drame, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, surtout pour les femmes de cette famille".

    Après "Un Conte de Noël" et "L'Heure d'été", voici donc un troisième film d'auteur français à faire de la maison familiale un personnage à part entière, favorable aux réminiscences de l'enfance et aux déchirements de l'âge adulte. Après sa trilogie parisienne, Christophe Honoré réalise un film -ou au moins la première partie- dans sa région natale, la Bretagne, ce qui nous vaut une rupture étonnante au milieu du film : Anton raconte à sa mère le conte de Katell la Perdue, et d'un seul coup Christophe Honoré nous montre cette histoire épouvantable d'une fille qui refusait d'écouter ses parents, tuait ses prétendants comme dans "On achève bien les chevaux" et finit emportée par le diable.

    J'ai mis longtemps à savoir si j'amais ou non ce film, agacé par la tare française du dialogue hyper-écrit et les répliques du type "L'amour du prochain, ça te dit quelque chose ?", comme dans les critiques des films précédents d'Honoré (J'ai depuis vu aussi "Une belle Personne", que j'ai beaucoup apprécié -peut-être parce que la préciosité des dialogues y est ici légitime). Et puis je me suis laissé convaincre par le jeu des acteurs, surtout Chiara Mastroianni et Marina Foïs, (mais aussi le Jean-Pierre Léaud d'Honoré, Louis Garrel, qui n'apparaît qu'après 45 minutes) et par la capacité du réalisateur à effectuer des changements de ton et même de style narratif qui évitent de s'enliser dans le pathos : arrêt des personnages qui s'adressent à la caméra, flash-backs oniriques et conte breton.

    Malgré ses faiblesses maintenant habituelles dans le cinéma de Christophe Honoré, "Non ma fille, tu n'iras pas danser" est un film intéressant, notamment parce qu'il nous montre comment la maîtrise de la réalisation permet de rendre supportables des scènes qui dans bien d'autres films nous auraient donner envie de sortir de la salle ; à l'image de son héroïne, on trouve le film tour à tour agaçant, outré, statique, avant de finalement se laisser séduire par sa vitalité et sa liberté.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2014
    Les déboires d’une trentenaire engluée dans des relations familiales et sentimentales très compliquées qui lui font croire qu’elle est incomprise, étant la seule à refuser les compromissions avec le quotidien. On assiste tour à tour à ses affrontements avec son mari de qui elle divorce, avec sa mère, avec sa sœur, avec son frère et même avec la petite copine de son frère. Tout ceci quoique porté par une Chiara Mastroianni habitée ne mène nulle part sauf au constat accablant que Lena détruit ses enfants et en particulier son fils qu’elle rend témoin de tous ses tourments. Lena finira par choisir la seule solution raisonnable, laisser la garde de ses enfants à leur père. Au final un film très bavard pour un propos un peu vide de sens. Je passe sur le long intermède rébarbatif au milieu du film où Honoré nous emmène pendant plus de vingt minutes à un mariage breton du début du siècle destiné à nous expliquer le titre du film.
    murielle m
    murielle m

    2 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2012
    Film psychologique, c est un joyau de film français! Magnifiquement interprète, on y ressent la difficulté d être mère et femme, d être perdue dans sa propre vie!
    stillpop
    stillpop

    83 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2011
    L'histoire pas cool d'une femme en dépression qui va petit à petit oublier d'être amante puis mère.
    On ne peut pas dire que l'on s'attende à une comédie, mais l'un des problèmes du film est sa présentation, on ne comprend pas tout de suite qu'on a affaire à une étude d'un cas psychiatrique. Le voyeurisme et les fantasmes limites incestueux de tout un chacun chargent un film pas très bien monté ni bien filmé et achèvent de faire prendre l'eau à la galère.
    Non pas que l'histoire soit dépourvue d'intérêt, mais le pathos, la dispersion en longueur sur plusieurs acteurs quand on aimerait en savoir plus sur Chiara, la qualité du découpage de l'ensemble est très loin de satisfaire.
    On retiendra le portrait d'une femme utopiste et exigeante, ce que vulgairement on appelle une chieuse, le genre qui se retrouvera toujours seule pour n'avoir pas compris que quand le monde réel ne nous plait pas, il ne reste que le suicide ou la retraite spirituelle, mais certainement pas la recherche du bonheur, qui reste une hallucination pour naïfs béats.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 février 2011
    Tout commençait plutot bien....mais ca s'est arrete bien vite.... Léna est une mère débordée qui vient de divorcer et ne gère ps du tout sa vie, elle galère avec ses enfants, elle ne sait plus ou elle en est au niveau sentimental et elle est dans une phase de rejet de tout et de tout le monde. Le film n'avance pas beaucoup plus loin... j'ai été assez décue par ce film.....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mars 2011
    J'ai envie de dire chiant !! long , tout en jérémiades incessantes et lassantes, bref je pense qu'Honoré s'est un peu égaré en Bretagne !
    jthuil
    jthuil

    15 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2011
    Plus les films passent, plus ils transpirent la suffisance de Christophe Honoré. Alors que son personnage principal est intéressant (ou énervant pour certains), le réalisateur bâcle son portrait, et s'engouffre - comme à son habitude - dans une mise en scène au symbolisme foireux, jusqu'à frôler le ridicule. En particulier dans la scène finale qui se déroule au XIXè siècle et qui dure 20 minutes. Si si, je vous jure !!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 décembre 2010
    Dommage, ça commençait pourtant bien. Cette Léna apparaît d'abord sympathique, en mère un peu débordée mais aimante. Elle retrouve en Bretagne une famile plutôt attachante, qui ne lui veut que du bien. Le problème de Léna, c'est qu'elle vit séparée de Nigel ( JM Barr ) , le père de ses enfants, un mec pas trop ignoble, bien qu'un peu égoïste et blasé. D'autre part, la liaison qu'elle entretient avec un autre type semble ne mener à rien. Il faut dire aussi que ce dernier est une tête à claques injouable, puisqu'il est incarné par Louis Garrel. Vraiment pas de chance...
    Nigel, lui, écoute une chanson d'XTC sur un vieux tourne-disque. Il en traduit les paroles : on veut faire un plan pour Nigel, parce qu'on s'inquiète de savoir si Nigel est heureux en ce monde. Pour la pauvre Léna, c'est bien là l'implacable tragédie qui se noue : elle est entourée de gens qui cherchent à la rendre heureuse, mais qui ne saisissent pas toujours les subtils méandres de sa psychologie.
    Et puis on quitte la Bretagne et ses danses folkloriques. Retour à Paris, le stress, les responsabilités, tout ça. Et là, patatras. Léna est trop fragile pour supporter la pression, Léna va craquer. Ellle devient insupportable, hystérique. A la voir jeter comme des malpropres ceux qui lui viennent en aide, je n'ai pu m'empêcher de penser au fameux sketch des Inconnus qui parodiait la cérémonie des Césars: "Mais tu peux pas comprendre !".
    Pour tout dire, même si c'est globalement bien joué et bien filmé, voilà le genre de film qui me gonfle. La critique germanopratine peut se pâmer ( grand bien lui fasse ) , mais pour ma part ces névroses de personnages pusillanimes, à qui la vie offre pourtant toutes les possibilités du bonheur, me laissent indifférent. J'attends autre chose du cinéma que de gratter sans cesse le prurit purulent que ces bourgeois déprimés ont à la place de leur petit nombril.
    didbail
    didbail

    31 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2010
    Un très beau film dont la mise en scène riche et intense donne à vivre des émotions exceptionnelles. Le casting est magistral. Chiara Mastroianni est merveilleuse et fort bien entourée.
    A VOIR
    Arthurlamouche
    Arthurlamouche

    14 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2010
    Christophe Honoré traite un sujet assez complexe sur cette femme incomprise qui veut être une bonne mère, mais qui si prend mal. Un peu étouffée par le reste de sa famille, elle est un peu perdue et semble doutée en permanence. Si Chiara Mastroianni est au top, le scénario tourne en rond. Passé la première heure en Bretagne, les personnages n'évoluent plus, n'avancent plus et on reste sur cette femme qui ne sait pas sur quel pied danser.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 novembre 2010
    Aïe ! Autant la belle personne m'avait relativement convaincu, mais là... Des choses intéressantes, Chiara Mastroiani est très bien dans son rôle, les autres sont plus ou moins bons. Mais le scénario, oulala, pas grand chose. Et lorsque la mise en scène s'emballe dans une spirale larmoyante... stop !
    Je ne regrette pas d'avoir loué ce film, mais je m'en serais passé...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 novembre 2010
    Aïe ! Aïe ! AÎe ! Quel ennui. Aucun intérêt et les acteurs n'articulent pas toujours assez, on ne comprends pas tout quand on n'a pas l'oreille fine. De toutes façons ce qui se dit n'est pas très intéressant.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2011
    Le film de Christophe Honoré cultive le paradoxe de donner l'impression d'être improvisé et d'etre trop écrit. Libre dans une narration free-jazz qui refuse la dramaturgie et forcé dans des situations qui arrivent parfois comme un cheveu sur la soupe. Intéressant mais n'atteint pas le merveilleux équilibre de Dans Paris. Un film qui plaira aussi à qui aime les paysages bretons. Chiara Mastroianni excelle en femme accablée par le poids des responsabilités, on peut pas toujours en dire autant de ses partenaires masculins.
    Gazogeme
    Gazogeme

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 novembre 2010
    Un film prétentieux, décousu et horripilant dans toute sa complaisance pseudo-existentialiste.
    L'histoire tourne en rond, les acteurs sont livrés à eux-mêmes et souvent désarmants de fausseté (la déclaration d'amour de Simon/Garrel est d'une mièvrerie sans nom...).
    Merci monsieur Honoré pour avoir trouvé un substitut valable au Valium.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 septembre 2010
    Un scenario aux abonnées absents, un rythme à faire pâlir de jalousie l'inspecteur Derrick et un Chiara Mastroianni insupportable... Encensé par la critique, ce film aurait pourtant largement mérité une accroche à la Baffie : "N'y allez pas, c'est une m**** !"
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