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Cinephille
159 abonnés
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0,5
Publiée le 4 septembre 2009
Début 2009 Dany Boon militait pour la création d'un Cesar de la meilleure comédie. On pourrait aussi demander la création d'un Cesar du FVF (film verbeux français). Le FVF a pour ingrédients: des gens entre 30 et 40 ans, ayant des parents vieillissant mais toujours amoureux, des enfants beaucoup plus sages qu'eux. Ils habitent Paris mais vont souvent se ressourcer et s'engueuler avec leurs frères et soeurs dans une maison familiale située dans un charmant coin de province. Les femmes sont névrosées, les hommes dilettantes. Et surtout ils parlent, ils parlent, ils pleurent pas mal aussi. Leurs propos sont superficiels et plombants mais le réalisateur les croit profonds et pétillants. A cette aune là, Non ma fille ... doit forcément être nominé pour le César du FVF 2010, voire même l'obtenir haut la main, sans doute grâce à ce petit plus : les dix minutes de bourrée bretonne réunissant tous les groupes de danse bretonne du sous-continent.
Eh bien non, cette fois non. Et pourtant j'avais adoré "les chansons d'amour"; "Dans Paris"; "Ma mère". Mais là ça ne va plus, du n'importe quoi. La scène bretonne ridicule et terriblement longue. Une Chiara inégale; le petit frère d'Honoré qui imite le jeu de Louis Garrel. Pour moi ce film est malheureusement le plus mauvais de Christophe Honoré. D'un ennui mortel et ça se sentait dans la salle. Les critiques adorent. Cela les discrédite une fois de plus. Mais le ridicule ne tue pas et j'attends le prochain film de C. Honoré dans l'espoir d'aimer à nouveau son cinéma...
Christophe Honoré nous offre là une énième histoire sur une famille en perdition, un thème récurrent dans ce genre de mélodrames intimistes. Une histoire plombée par sa narration morcelée, rendant brouillon la construction de cette fable pleine de symboles traditionalistes. Son principal atout est la très belle écriture des dialogues entre ces personnages qui n’ont pourtant rien à se dire, alors que son plus gros point faible est la mauvaise interprétation des membres de la famille (le casting laissait pourtant présager mieux !). Quand au quart d'heure de folklore breton, c’est triste à dire mais il est de trop!
Un portrait de femme ingrat et peu émouvant, malgré les pleurs et simagrées de l'actrice, très regardée mais pas bien passionnante dans son jeu et sa présence. Hélas Chiara n'a ni le charme coquasse de son père, ni la beauté mystérieuse de sa mère. Honoré dresse un tableau de famille bourgeoise névrotique qui n'atteint jamais les somments de cruauté de Dépleschin. Cela reste appliqué et surtout très mal dialogué. Le conte breton au milieu était une idée originale (dans le cadre du genre film de famille française), mais hélas cela reste théorique et il faut reconnaître que malgré l'audace, cela ne marche pas. Dommage.
Un très bon Honoré, dense, ambigu, et oscillant comme les autres entre cruauté et tendresse La profondeur des personnages est nourrie par la richesse du travail de l'auteur, des questionnements qu'il traite depuis le début de son oeuvre, loin des conventions morales et formelles. les acteurs sont formidables.
Des acteurs excellents, un texte très "écrit", trop peut être car il parait peu naturel dans la bouche de certains personnages (en particulier le beau-frère de Lena). L'histoire est intéressante, mais bien que se passant en partie en Bretagne, avec de superbes décors bretons (Brasparts en particulier),elle évoque trop un certain microcosme très parisien, très "bobo"; de plus les personnages féminins paraissent très névrosés (la mère, intrusive dans la vie de sa fille, la soeur en pleine crise existentielle, Lena, écorchée vive, dont on a du mal à imaginer que dans une vie "antérieure" à sa séparation elle ait pu prendre en charge des patients dans un hôpital ! les hommes par contre sont d'une grande patience,très "cool", tolérants, comme le "presque" amant,joué par Louis Garrel, ou le frère, le père, les maris...même Anton, le fils, semble plus mûr que sa mère! En tant que spectatrice, ça crispe un peu... C'est au final un film très sombre, ce qui est renforcé par l'intermède de la légende au milieu du film où là encore, c'est une femme qui est à l'origine de la mort de ses soupirants. La légende de Katell serait elle l'origine du film ?
Atmosphère pesant,des personnages qui se cherchent,une famille étouffante.Voilà le genre de film que je devrais éviter d'aller voir.Des acteurs tout de même remarquables dans leur rôle.Un peu ennuyeux.
La banale histoire d'une famille banale, racontée de manière banale. Un début et une fin intéressantes, mais malheureusement le vide entre les deux, le pire étant servi avec cette histoire bretonne sans aucun intérêt. On a du mal à cerner le personnage de Chiara(qui pourtant sauve le film par son interprétation), entre une femme dépassée, tourmentée, névrosée, blessée, captivante et séduisante à la fois. Quelques phrases qui touchent le spectateur, mais c'est bien tout ce qu'il y a à garder de ce film. Dommage, j'en attendais bien mieux...
Christophe Honoré émerge de sa trilogie parisienne pour nous offrir un film plus mûr, moins boboisant, plus universel. Chiara Mastroianni est fragile, magnifique, pitoyable, et courageuse en même temps - quelle performance!
Moins léger, mois esthétisant peut être aussi que les autres films d'Honoré, "non ma fille, tu n'iras pas danser" n'en reste pas moins incroyablement bien écrit. les personnages sont vraiment très crédibles et nous amènent à comprendre (sans forcement les accepter) des attitudes ou des actes qu'on trouverait égoistes ou irrationnels de prime abord.
Bref un film qui rend moins con, et c'est suffisamment rare pour être vu.
Consternant, long, ennuteux, nul ... Voila quelques uns des qualificatifs qui me viennent à l'esprit à la sortie de ce "film". On est à des années lumière de la fraicheur, de l'enthousiasme de "chansons d'amour". Ici tout est glauque, on sombre dans un ennuis dès les prmières minutes dont on ne sort pas; les personnages sont insaisissables évoluant en permanence entre le rire et les pleurs, entre l'euphorie et la désespération. On est mal à l'aise devant ces personnages mal dans leur peau, au bord du suicide, mais ne franchissant jamais le pas ... Et que dire de cette séquence de 10 minutes en plein milieu, sans aucun rapport, sorte de reportage sur les danses bretonnes .... Bref une immense déception et un film que je ne recommenderai à personne !
la première partie avait de quoi séduire. la maison de famille, les problèmes entre frères et soeurs, la séparation. brusquement, au détour d'une histoire racontée par le fils de Chiara Mastroiani, on tombe dans le n'importe quoi. une fête bretonne du XVIII ou XIXème siècle, sans aucun interêt, sans lien avec le film, une espèce de documentaire, qui dure dix bonnes minutes, comme si au beau milieu de la page pub à la télé vous passiez sur une autre chaine. on revient à l'histoire, et sans transition, on retrouve les personnages à Paris, dépressifs, excessifs, superficiels; on n'en peut plus de voir Chaira Mastroiani se débattre avec ses problèmes, entourée de seconds rôles qui n'amènent rien et surtout pas un embryon d'explication, tellement horripilante qu'on a terriblement envie qu'elle nous fiche la paix, qu'elle se foute en l'air, et que nous on puisse sortir. c'est pénible, ça n'amène à rien, ça se veut profond là ou on ne fait qu'effleurer les situations et les personnages, qui se succèdent dans des saynètes vraiment sans interêt : je mets une étoile pour les acteurs, très bons, mais Zéro pointé à un scénario brouillon et à une histoire mortellement ennuyeuse et nombriliste. du vrai grand cinéma chiant, et naturellement une critique encore entousiaste, je vais finir par aller voir seulement ce qui'ls qualifient de daube...
L'acteur fétiche d'Arnaud Despleschin est Mathieu Amalric, l'homme aux 3 césars, aux multiples prix, prof à la Fémis, reconnu internationalement; l'acteur fétiche de Christophe Honoré est une tête à claques de 26 ans dont on taira le nom, fils de, en couple avec, donc à la mode pour les simplets, jouant à tous les coups le mec irrésistible alors qu'il ne plaît vraiment qu'aux homos manquant de goût c’est dire si son public est limité. Cette comparaison conduit à donner un conseil à la lumineuse Chiara Mastroianni: "Chère Chiara, même si ce non-film se révèle être un succès, ne vous détournez pas de la voie du Salut, celle de Desplechin qui sait vous filmez comme personne et conservez ce flair qui vous a fait rencontrer Marjane Satrapi. N'empruntez surtout pas l'autoroute de la nullité auteuriste de M. Honoré même s’il vous propose un premier rôle avec que vous sur toute l’affiche. Ce triste sire ne sait que vous enlaidir au cours de ses psychothérapies filmiques dont le but est clairement de soigner, par le mal i.e. son cinéma, ses petites angoisses névrotiques. Hier soir, je suis passé au supplice de la vision de cette "chose" pour vous, pas pour lui." Un de vos plus fervents admirateurs depuis l'excellent Un Conte de Noel.