Après avoir réalisé des hommages appuyés à Demy, Honoré se meut dans la veine Téchiné/Desplechin/Assayas (conflits de famille, cadre provincial et parisien...), qui lui sied davantage, en dépit d'un air de déjà vu. Dans la seconde partie, le récit émeut, par une discrète musique mélancolique et des acteurs bien dirigés.
Elle est à la dérive, trahie qu'elle a été par son mari, dont elle divorce dans la douleur. Son entourage (parents, frère et soeur, candidat à la place d'ami de coeur...) lui sera-t-il secourable à cette période délicate de sa vie de trentenaire ? Ses responsabilités de mère pourront-elles la remettre sur le chemin de l'équilibre ? Voilà en gros le sujet de ce 6e long métrage pour le cinéma réalisé par Christophe Honoré : portrait de groupe familial avec très gros plan sur le maillon faible du moment - la fille "qui n'ira pas danser" - Léna. Le cinéaste, en succombant à son péché mignon du discours pompeux (le pompon revenant aux répliques réservées au petit Anton) passe à côté de son sujet et nous livre du creux, du verbeux, du filandreux, voire de l'amphigourique (l'intermède bretonnant de la légende de Katell est la cerise sur ce gâteau déjà très bourratif - illustration du titre ? ). C'est un produit-type de la "boboïtude" ronronnante et qui plaît donc beaucoup à la critique ad hoc. Pour moi, c'est surtout long et indigeste - Honoré décidément, j'ai du mal, et pourtant je m'applique : j'ai tout vu ! (seules les "Chansons d'amour" méritaient le détour...). Une petite étoile pourtant : pour Marie-Christine Barrault, que l'on retrouve toujours avec plaisir et qui forme ici un couple convaincant avec Fred Ulysse, même si cet Honoré-là est bien loin des réalisateurs magnifiques qui ponctuent sa filmographie, Rohmer par exemple. La prestation des autres comédiens est plus discutable, même si Chiara Mastroianni me semble en progrès, par exemple par rapport à ce qu'elle faisait dans cet autre chef-d'oeuvre du vide et de la prétention qu'était "Un conte de Noël".
Je croyais n'avoir plus à regretter mes 9,50€ dépensés pour voir le dernier film des frères Larrieu, et puis c'est presque pire : ennuyeux, long, mal joué. Une histoire (c'est un peu pour se distraire que l'on va au cinéma, non ?) décousue, triste à s'endormir. Une séquence de folklore breton insérée au milieu du film, comme un cheveu sur la soupe. Mais je ne suis pas bretonne, et non, décidément ce genre de cinéma m'ennuie énormément. Je déconseille fortement ce film.
Un film ennuyeux: difficile de ne pas avoir envie de secouer le personnage incarné Chiara Mastroianni qui ne cesse de sangloter pour un oui ou non sans trop savoir pourquoi.Le film traine en longueur et rien ne décolle:je me suis endormi lors de la séquence du conte breton et réveillé 15 minutes tard (ou plus ou moins)et il y avait encore elle en train de se disputer avec son ex.Je suis parti de la salle
Une famille ... et surtout une femme ! Ce film est à la fois, drôle, violent, souvent très juste et très touchant, aussi, dans ses hésitations de tout ce que l'on voudrait dire et que l'on ne dit pas. L'ensemble de la distribution a de quoi séduire les plus réticents. Chiara Mastroianni est excellente. Etonnante aussi !
Rarement un film ne m'a laissée aussi dubitative et quelques heures après l'avoir vu, je ne sais toujours trop quoi en penser, les sentiments éprouvés à sa vision étant innombrables et différents selon les séquences... donc impossible d'être enthousiaste, mais peut-être qu'avec le temps mon opinion changera... en faveur du film!
Depuis qu'elle s'est séparée de Nigel, Léna traverse la vie comme elle peut avec ses deux enfants. Il lui reste à affronter le pire : l'implacable bonté de sa famille qui a décidé de faire son bonheur: sa mère très autoritaire et intrusive, sa soeur qui pense à quitter son mari, son père un peu excentrique... Les points faibles : quelques longueurs, quelques scènes inutiles, notamment la scène du conte breton qui est longue et n'apporte strictement rien au film, en plus de couper son rythme. Le personnage de Léna, mère possessive, fusionnelle, ne sait pas ce qu'il veut ou plutôt veut tellement tout qu'elle n'a rien. Elle finit par agacer. Le fils semble plus mature que la mère qui se débat dans... dans je ne sais pas quoi et qui ne s'en sort pas on ne sait pas pourquoi. Et, je sais que je me répète mais : à quand une fin française qui clot réellement un film? Une fin qui signifie quelque chose et qui serait cohérente avec le personnage principal. Les points forts : De très beaux paysages bretons, de bons acteurs (notamment Marina Foïs, Marie-Christine Barrault et Julien Honoré), de l'humour (quelques répliques drôles), des engueulades crédibles. Ma note : un petit 6/10
L'histoire choisit des tons variés à chaque cran, et en dépit d'un parisianisme evident le coté comedie de moeurs s'assume avec sa face dramatique; et puis les dialogues sur l'internement abusif et les legeretés que prend l'Etat français avec certains droits fondamentaux sont des perles qu'on ne trouve pas partout.
J'étais prêt à quitter la salle, tellement je me suis ennuyé. Beaucoup de verbiage, des personnages qui ne sont pas attachants et qu'on ne comprend pas, des séquences (qui parfois durent longtemps) dont on se demande quelle rapport elles ont avec le film... Et cette séquence sur le folklore breton... comme un cheveux sur la soupe. Comment des critiques de presse peuvent donner **** à ce film ennuyeux.