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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 septembre 2009
Très beau film d'Honoré à la sensibilité féminine et littéraire. Ce film est à la hauteur du magnifique roman d'Elena Ferrante "Poupée Volée" découvert dans sa version anglaise début 2008 (et paru cette année chez Gallimard) qui abordait déjà la question brûlante de l'autorité faite aux mères et prenait comme point de départ la fin brutale choisie par Honoré : l'abandon de deux enfants par leur mère, Leda chez Ferrante, Lena chez Honoré, faisant d'ailleurs suite, chez l'une comme chez l'autre, à une ultime sensation d'échec de cette mère matérialisé sous la forme du bris d'une paroi vitrée. A voir et à lire.
Un beau film, attachant et sensible mais mal construit me semble-t-il. Il y a de très belles choses, de bonnes idées, de l'originalité même, mais le film manque d'unité et d'homogénéité ce qui le rend peu lisible. Mieux ficelé, il gagnerait en crédibilité.
C'est quand même incroyable d'à la fois pouvoir toucher profondément les spectateurs avec " Les chansons d'amours " et le les ennuyer jusqu'au sommeil avec ce film ! Mais qu'est-il arrivé à Christophe Honoré ? En regardant sa filmographie, nous pourrions penser que " Les chansons d'amour " fût un bel accident. A part le grand retour de Marie-Christine Barrault formidable dans ce film ... rien à sauver ! Je me suis endormie pendant la projection, et me suis réveillé sur des images de danses traditionnelles bretonnes, croyant un instant me trouver dans la 4ème dimension, c'était rigolo comme situation. Et puis l'ennuie ce faisant de plus en plus fort .. j'ai eu le temps de remarquer que Louis Garrel ressemblait énormement à Jean Sarkozy , et suite à cette observation, me rappeler que d'après la presse people, Louis Garrel serait fiancé avec Valéria Bruni-Tedeschi, la soeur de Carla Bruni etc etc ... Mais je m'égare, excusez-moi !
Moins virtuose que "la belle personne", moins émouvant que "les chansons d'amours", moins poétique que "dans paris", "Non ma fille, tu n'iras pas danser" joue sur d'autres terrains. Moins d'échappées poétiques que d'habitude, Honoré s'essaye à un drame familiale à la despleschin. Le début est parfait. L'intrigue s'installe, les personnages ont des choses intéressantes à dire, on découvre l'acteur Julien Honoré (excellent) ,on retrouve Louis Garrel (incroyable, comme toujours) et Chiara Mastroianni (formidable, comme toujours), et enfin, on redécouvre Marina Fois (très surprenante). Vient l'interlude, une espèce de rêverie sur une fête bretonne de dix minutes. Inutile et chiant. Puis Honoré revient à son récit avec de tout autres enjeux dramatiques. Il se colle à présent à son héroïne en délaissant totalement les autres personnages. Un changement de point de vue surprenant, qui donne un côté brouillon, étrange. Le fait est que le film commence à tourner en rond, tout comme son personnage. Le rapprochement entre la trame narrative de la deuxième partie et la mentalité du personnage est intéressant. Mais le film se finit trop vite, et Honoré a du mal à conclure son histoire. On reste un peu sur sa faim, mais content néanmoins d'avoir vu un bon film d'un réalisateur qui a tenté quelque chose de différent.
Ennuyeux, chiant,... bref vous l'aurez compris, "Non ma fille, tu n'iras pas danser" ne m'a pas franchement emballée... Et pourtant, il y avait là matière à réaliser un film intéressant sinon passionnant. Seulement, après visionnage de ce film, il n'en ressort qu'une intense sensation de vide. Les personnages sont agaçants au possible, là où normalement on aurait dû s'accrocher à eux. Chiara qui ne fait que pleurer une bonne partie du métrage... . J'ai eu l'impression de regarder ce film sans vraiment le voir, d'ailleurs j'avais hâte que ce calvaire se termine.
Nous sommes en Bretagne. Dans une belle longère, une famille se retrouve. Les parents, et leurs 2 filles avec leur enfants. Leur fils aussi et sa copine. La caméra s'attache à suivre la cadette qui vient de divorcer. La mère a invité l'ex mari à venir garder les enfants...Ce cadre familial est oppressant, on souffre avec cette fille (très jouée par Chiara Mastroiani)dont les proches ne semblent pas comprendre la douleur. On se dit qu'elle va finir par se suicider...Toute cette histoire de névroses aurait pu être un peu plus captivante, mais on s'ennuie ferme assez rapidement : des erreurs de réalisation (on voit des voitures qui passent en arrière plan lors d'une scène de danse censée se dérouler au moyen age...), un jeu d'acteur très moyen pour ce film au ton très parisien. Je me suis ennuyé ferme parce que j'ai pas dû comprendre ces douleurs de l'existence...Belle musique et quelques belles photos ne font pas un bon film.
http://www.bakchich.info/Non-ma-fille-tu-n-iras-pas-danser.html,08565 Les détracteurs du film et de Christophe Honoré(on croirait que l'un ne va pas sans l'autre en vous lisant alors que ce film est bien différent de ses précédents, enfin passons.)ne vont pas au bout de leur pensée.C'est dérangeant. Lisez l'article du lien ci-dessus, il y a davantage matière à argumenter.Car voyez-vous, vous croyez assister à un épisode allongé de Plus belle la vie tandis qu'il vous est présenté un scénario dont vous ne pouvez imaginer la fin, qui parvient à réellement dévoiler la profondeur des personnages, même si cela arrive, je vous l'accorde, tardivement. Le début nous fait craindre le pire, on se croit embarqué dans une saga de France 2 mais très rapidement les situations se nuancent les unes des autres, et il faut attendre la fin du film pour commencer à apprécier chacun des personnages.C'est peut-être cela le plus déroutant et qui ennuya tant de spectateurs.On se demande parfois "à quoi bon ?". Mais il suffit d'analyser une par une les séquences afin de comprendre qu'il y a plusieurs films dans ce film, qu'il ne s'agit pas de dépeindre une Chiara Mastroanni "border line" mais avant tout une société responsable de notre mal-être, d'où le parti pris de réaliser un film au bord du film choral, qui s'attarde sur des grands parents plus vraiment amoureux comme l'avoue la grand mère mais malgré tout heureux d'être ensembles et dont les moments d'insouciance et de tendresse l'un envers l'autre ne doivent pas être jugés sous le prisme de "la palette de la parfaite famille irréaliste" mais à l'instar d'un mensonge agréable et mélancolique avant de mourir auquel, soyons lucides, nous rêvons tous en guise d'échappatoire.C'est le leur.La jeunesse ne procure jamais cet effet-là.Voilà pourquoi Léna agit de la sorte, qu'elle n'a pas envie de faire des choix, qu'importe leur importance.Il est de ces films qui ne se laissent pas aimer facilement malgré leur richesse,celui ci en fait partie
NON ( non ) ma fille tu n'iras pas danser (bis) Sur l' Pont du Nord ADELE y est allée, le pont s'est écroulé . KATELLE a dansé, dansé, dansé, jusqu'à ce que le DIABLE l'emporte. Et LENA qui asphyxie l'espace du film en refusant les codes de son époque & de son milieu, court-elle à sa perte ?! Pour nous le raconter c'est Christophe Honoré qui s'y colle avec le talent qu'on lui connaît, imprévisible comme ses personnages, sans chansons cette fois ! Enfin presque car il y a la comptine des cours de récrée : " Su l' Pont du Nord un bal y est donné ( bis ) c'est bon l'air vous revient....
QUEL ENNUI. Une étoile pour les magnifiques paysages bretons. Une demi-heure de folklore breton (histoire sans parole) dont on se demande ce qu'elle vient faire dans cette histoire de mal de vivre, de mère névrosée qui ne sait vraiment pas ce qu'elle veut. Rôle peu gratifiant pour Chiara Mastroiani qui essaie pourtant d'y croire, mais... Frère bohème, soeur pas très claire dans sa tête elle non plus qui attend un bébé et fume comme un pompier, bel exemple à donner. Bref saga familiale dont on se fiche complètement. Cinéma français, réveille toi. Marre de tous ces navets.
Quand j'ai découvert ce film était fait par Christophe Honoré ("Les chansons d'amour"..), je me suis dit: Il faut que j'aille le voir! Hier, j'ai donc regardé les séances, et j'y suis allé, sans rien savoir dessus. Et je n'ai pas été déçu... Un film avec une certaine profondeur, avec un jeu d'acteur remarquable, une histoire de famille assez rude, mais au final un film prenant et palpitant. Je ne met pas 4 étoiles, car pour que je mette 4, il faut que se soit un chef d'œuvre, or "Non, ma fille tu n'iras pas danser", est pour moi un superbe film, mais pas un chef d'œuvre.
C'est l'histoire d'une dépression, celle de Clara Mastroianni qui rejoint sa famille en bretagne....Le film est peut être trop sobre dans ses dialogues et dans sa trame scénaristique mais possède certaines qualités....Notamment la bande musicale qui crée deux ou trois moments de pur délice....A noter aussi les bonnes interprétations des acteurs (Louis Garrel toujours aussi bohéme et poète, Clara mastroianni dépressive à souhait)...Un moment spécial le pardon dans les monts d'arrée qui ressemble à un bel essai d'anthropologie culturelle...Paris, La Bretagne, Rome, le film nous fait voyager certes mais ce n'est pas le cas du scénario, ni des dialogues ...A vous de voir.
Super navet , pas credible , mal joue , ennuyeux avec en plus un autre film breton au milieu du film certainement la pour combler le vide du scenario.A fuir.
Un film dont on ne sort pas indemne. Le spectateur se noie avec Léna dans son étouffement progressif que la caméra, à la manière de certains films d’épouvante, rend sensible. Chaque scène est l’occasion d’une torture supplémentaire, nulle échappatoire, aucune issue, on en souhaite presque son suicide mais la sortie sera bien plus cruelle que la mort. Notre héroïne est condamnée au supplice de Sisyphe. Un film qui en dit long sur notre regard intransigeant lorsqu'il se pose sur une femme souhaitant s'affranchir de ses liens mulièbres...
Si tout cette déprime , hésitations et hargne de l'héroïne ne s'étalaient pas durant tout déroulement le film... Si cette "indispensable" scène du conte avait été simplement narrée sans s'éterniser... Si quelques épisodes désopilants venaient tempérer la morosité tenace dégagée par la versatilité de Léna (que l'on veut malgré tout bien suivre tout au long de l'histoire... Si... Allez 2 étoiles! Soyons indulgents, il y a du bon quand même.
Heureusement, il y a les paysages bretons, beaux et paisibles qui permettent de se reposer. Mais ce n'est que partie infime d'un film verbeux, irritant, déprimant signé par un Christophe Honoré, plus "auteur" que jamais. Les portes claquent, les larmes coulent, les enfants regardent : c'est la chronique d'une famille dysfonctionnelle que la caméra de Honoré ne rend jamais sympathique et dont les désaccords dissonants altèrent les tympans. L'interprétation est médiocre dans son ensemble et même Chiara Mastroianni ne parvient pas à convaincre, dans un rôle, il est vrai peu gratifiant. Au milieu du film vient se greffer une légende bretonne, muette (ça repose) et gracieuse, mais dont on se demande ce qu'elle vient faire ex abrupto (justifier le titre du film). C'est le genre d'oeuvre que les anglo-saxons risquent de trouver délicieusement française. Alors que c'est un chemin de croix, un calvaire (breton), perclus d'ennui.