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PhilippeToile
45 abonnés
740 critiques
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1,0
Publiée le 7 septembre 2009
Ce film bavard à la psychologie prétentieuse est typique d’une dérive d’un certain cinéma français qui oublie de nous raconter une histoire. Se contenter de caractériser des personnages en omettant une vraie trame scénaristique, est une erreur fondamentale. Les expériences du nouveau roman, dans les années soixante, avaient fait long feu pour les mêmes raisons. Pour l’avoir oublier, cette réalisation ennuyeuse nous laisse sur notre faim, malgré l’interprétation plutôt réussie de Chiara Mastroianni en jeune mère divorcée mal dans sa peau.
Si vous aimez les films qui dépeignent une société moderne dans laquelle naviguent des personnages égocentriques et déboussolés, alors vous ne devriez pas être déçu. Sinon passez votre chemin.
Lassant, usant, éreintant, quel dommage avec tous ces acteurs de grand talent. J'ai quand même réussi à rester trois quarts d'heure dans la salle, une prouesse..............!!
Souvenez-vous : ça se passait près de chez moi dans le 14ème, le tournage du sixième film de Christophe Honoré. Je relatai dans un billet daté du 6 novembre 2008 mon espoir déçu (de midinette vieillissante) de croiser quelques membres de la belle distribution du film : Chiara Mastroianni, Marina Foïs, Marie-Christine Barrault, Jean-Marc Barr, Louis Garrel… Le film marquant dans les médias la rentrée ciné de septembre, je me devais de faire garder mes petits par un membre de la famille et de virevolter jusqu’au cinéma le plus proche. 36 ans, deux enfants et cette quête d’accomplissement de soi en bandoulière : l’identification ne semblait pas difficile car Léna – le personnage principal interprété par Chiara Mastroianni – est cette trentenaire tourmentée, cette femme (im)parfaite qui peine à construire ou s’emploie à déconstruire, qui refuse les compromis avec le banal, le quotidien, l’habitude, les trahisons d’une vie de couple désormais derrière elle. Mère de deux enfants qu’elle trimballe au gré de ses tourments, elle sort blessée d’un divorce (Jean-Marc Barr en mari) et ne se voit pas encore maîtresse d’un autre homme (Louis Garrel, l’amant potentiel). Elle cherche un refuge dans sa Bretagne natale mais tombe sous le joug des pressions familiales : mère, sœur, frère et père la renvoient à ses manquements, ses erreurs, son devoir de mère et d’épouse. Léna est attachante et insupportable : on l’infantilise, elle fait l’enfant, fait claquer des portes, gambade jambes nues dans la rosée matinale par rejet des commandements maternels, cherche constamment l’équilibre sur une corde raide. Elle veut changer, d’air, d’homme, de boulot mais garder ses enfants, les aimer, même mal, trop et par rafales. Elle veut s’inventer hors des rails des générations passées, loin du modèle de la mère, mais le peut-elle ? Lire la suite sur http://www.femme-im-parfaite-mode-d-emploi.over-blog.com/
Une vraie catastrophe cinématographique! Une caricature du petit film français nombriliste et creux. Que dire... C'est difficile de ne pas céder à la tentation de partir en courant de la salle. Les personnages sont grotesques, particulièrement celui de la soeur (Marina Fois)... Ca hurle pour rien, ça crie pour rien, ça fume tout le temps, ça pleurniche un coup sur deux... On a envie de mettre des baffes à l'héroine pour qu'elle se réveille. Chiara M. ne joue ni bien ni mal. Son jeu est juste insignifiant. Elle n'est pas attachante pour deux sous. Je n'insite pas sur le petit interlude bretonnant du milieu qui est déconcertant... Franchement, on a l'impression que le réalisateur a voulu faire une blague en pastichant le film d'auteur français aussi vide que prétentieux. Et pourtant, je crois bien non... ce n'est pas une blague...!!!
Au cinoche on aime passer 2 heures avec des personnages infects, sauf quand il s'agit de personnage infect à la petite semaine -de ceux qu'on évite dans la vie courante -la chieuse de base quoi! C'est le cas de Léna, furie égocentrique et hystérique. Incapable de faire face à son quotidien de femme divorcée avec deux enfants (dont elle a E-XI-GE la garde), elle doit appeler au secours, par exemple son ex-mari (Jean-Marc Barr). Pour le remercier: elle l'insulte! elle le fout dehors! L'égoïsme de cette fille qui perturbe gravement ses deux enfants par ses caprices et ses crises de nerf, c'est cela surtout qui est difficile à supporter. Le visage de Chiara Mastroianni est intéressant, on a donc tout à fait confiance pour sa carrière d'actrice, le jour où on lui demandera de faire autre chose que pleurnicher ou éructer. Il est certain qu'ici, cet intéressant visage fait qu'on a encore moins envie d'avoir pitié de Léna. Le reste de la famille n'est pas piqué des hannetons. Les parents sont invasifs, indiscrets, mêle-tout, donneurs de conseils; Mamie (Marie-Christine Barrault) semble avoir toujours l'humeur folâtre. La soeur (Marina Foïs,) enceinte jusqu'aux yeux, fumant comme un haut fourneau, cherche de bonnes raisons de se séparer de son mari (Marzial Di Fonzo Bo). Ah, il y a aussi l'inévitable petit Garrel avec sa tête à claque et ses bouclettes. Réunir sous un même toit frères et soeurs, enfants et parents, c'est une expérience à risque. Il y a toujours un moment où il y en a un qui montre les dents. Mais bon, entre les moments où ça frotte, il y a de longs moments où l'on parle de politique, de cinéma, de voyages, de nos jobs, de tout ce vit, de tout ce qui fait la vie. Ceux là, ils ne s'adressent la parole que pour commenter, sur le mode hargneux, leurs petites personnes et leurs petits problèmes, et les petits problèmes des autres, au secours! Bon, j'avais touvé "la belle personne" un film bécassou. Cette fois ci, j'ai compris: Christophe Honoré: tous aux abris!
Une jeune femme malade de ne pas connaître une liberté totale autant qu’utopique, une famille « aimante », comme on dit, mais envahissante : Christophe Honoré pose bien le problème dès le début de son film grâce à d’excellents comédiens (Chiara Mastroanni, un rien trop pleurnicharde, n’étant pas la meilleure). Il pose mais indispose vite, parce qu’au fil du temps, rien ne bouge. Les situations se répètent, les personnages n’évoluent pas et l’on se retrouve, près de deux heures plus tard (desquelles il faut gommer une parenthèse bretonnante inutile, lourdement explicative et proche du ridicule) au point de départ, avec une chute pontifiante qui ne fait que confirmer l’absence de progression dramatique. Avoir été alléché en début de film rend la séance d’autant plus pénible ! Et l’on a tout le temps de se demander si les hommes ne sont pas, pour beaucoup, définitivement incapables de faire de bons portraits de femmes (en écrivant cela, je sais que j’en oublie, certes, mais je n’évoque que les réalisateurs de niveau 2 !) en confondant hystérie et introspection psychologique…
Insupportable. La matière est là je pense, mais ça ne prend pas du tout, mais alors pas du tout!!! J'ai failli partir avant la fin, c'est dire! Une noyade annoncée et on s'en fout! On n'a même pas envie de lancer une bouée.
la première demie-heure se résume en un drame familiale à la française, plutôt bien joué,avec des personnages tout à fait attachants,un cadre bucolique et coquet.
Seulement passée cette première demie-heure, c'est le gouffre. Le vide. On comprend bien vite que l'on va devoir se coltiner les déboires de la triste Léna pendant plus d'une heure. le film se transforme alors en une vaste blague: entre le quart d'heure de folklore breton, les histoires redondantes et ennuyeuses à mourir de l'héroïne dépressive,un scénario sans aucune profondeur, Rien à faire on étouffe. Chiara ne s'arrete pas de pleurer, inconsolable, et moi en attendant, je regarde ma montre. Je suis pourtant une fervante admiratrice du cinema d'Honoré.
Seul le petit rôle de Garrel nous rappelle, que OUI ceci est bien un Honoré, et nous ouvre une parenthèse légère afin de reprendre notre souffle.
un fiasco donc. Un gachi, puisque le jeu des acteurs était largement convaincant.
Parti à l'aventure sans avoir lu ou entendu quoique ce soit sur ce film, attiré par les noms des acteurs, je suis fort déçu par ce film verbeux sans idée directrice, sinon que la dépression est une maladie et que sans traitement adapté cela ne s'arrange pas tout seul! Je viens de réaliser en lisant quelques critiques multi- étoilées (histoire de voir ce que certains avaient pu aimer dans ce film), que son réalisateur m'avait déjà "eu" avec son film "Dans Paris", sommet, pensai-je alors, du film pseudo-intello mais véritablement chiant. Belle régularité de ce réalisateur qui ne m'aura plus!
c'est un peu n'importe quoi ce film, écrit vite fait en se disant que le 3-4 bonnes repliques (celles de la bande-annonce) suffiraient à tenir debout l'histoire. la 15ème fois que Chiara sanglote j'ai failli quitter la salle, quel personnage de chieuse !!! comme si il n'y avait pas d'autres problèmes dans la vie, encore une fois des personnages qui vivent dans une petite bulle, entre une superbe maison en bretagne et les beaux quartiers parisiens, et ils passent leur temps à se plaindre, pitié !!!
Si vous aimez les bavardages familiaux interminables vous serez ravis. Pour ma part j'ai trouvé tout cela d'un ennui incommensurable ! Les personnages ont beau blablater, aller et venir... on n'y comprend rien et d'ailleurs on s'en fiche vite complètement tant ils sont plus insupportables les uns que les autres. Même le très joli Louis Garrel est vite ennuyeux, quant à la gracieuse Chiara, et bien belle déception aussi dans un rôle de vraie tête à claques. Le pompom : une grotesque scène bretonnante qui vous plonge dans un téléfilm des années soixante. Le pire du cinéma français, ça oui !
Non ma fille, tu n'iras pas danser: cette comédie dramatique sur une chronique familiale est un sujet intéressant mais mal traité et pas fini. Un film qui pleuniche sans arrêt où règne l'irresponsabilité pour chaque personnage.
On ne s'ennuie pas une minute, les acteurs sont formidables et la réalisation est très bonne même si dans le scénario la deuxième partie du film m'a mis un peu à l'écart mais enfin je garde en tête un bon film, à voir.