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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 octobre 2009
Vraiment un film magnifique, le meilleur d'HOnoré, sobre et efficace, joué superbement par une Chiara Mastroianni au sommet de sa forme. Très dense et jamais démonstratif, le film émeut. L'interlude du milieu aurait pu être catastrophique, elle est passionnante et donne un regain d'intéret au film. Un très très beau film.
Moins léger, mois esthétisant peut être aussi que les autres films d'Honoré, "non ma fille, tu n'iras pas danser" n'en reste pas moins incroyablement bien écrit. les personnages sont vraiment très crédibles et nous amènent à comprendre (sans forcement les accepter) des attitudes ou des actes qu'on trouverait égoistes ou irrationnels de prime abord.
Bref un film qui rend moins con, et c'est suffisamment rare pour être vu.
Aïe ! Aïe ! AÎe ! Quel ennui. Aucun intérêt et les acteurs n'articulent pas toujours assez, on ne comprends pas tout quand on n'a pas l'oreille fine. De toutes façons ce qui se dit n'est pas très intéressant.
Trop long, de plus le film est coupé par une séquence sans intérêt sur un conte de Bretagne, et Chiara M. est trop énervante dans son rôle qui n'en finit pas.
déception,malgré le jeu irréprochable de chiara mastroianni...marre de ces films "parisiens" mettant en scène des trentenaires paumés.le film est pourtant tourné en bretagne,d'ailleurs la scène onirique de la fin le souligne...christophe honoré avait fait beaucoup mieux avec ses 2 avant derniers films,parisiens c'est vrai mais plus originaux et plus touchants(les chansons d'amour et la belle personne).
Chiara Mastroianni peine à rendre émouvant ce personnage de femme complètement égocentrique, psychologiquement et financièrement affaiblie et engluée dans une situation de femme divorcée avec enfants..... situation dans laquelle elle s'est elle-même mise après avoir quitté son mari qui la trompait. Malheureusement, tout donne à penser, notamment sa réaction à la vue de son ex-mari, qu'elle regrette sa décision ou tout au moins ne l'assume pas. En bref, tout tourne et doit tourner autour d'elle (ce personnage devient même une véritable tête-à-claques) et le film finit par tourner dans le vide ..... après l'épisode anachronique du conte breton ..... véritable parabole pour nous montrer la perte de repères du personnage! Dommage pour Marie-Christine Barrault et Marina Fois.
Des acteurs excellents, un texte très "écrit", trop peut être car il parait peu naturel dans la bouche de certains personnages (en particulier le beau-frère de Lena). L'histoire est intéressante, mais bien que se passant en partie en Bretagne, avec de superbes décors bretons (Brasparts en particulier),elle évoque trop un certain microcosme très parisien, très "bobo"; de plus les personnages féminins paraissent très névrosés (la mère, intrusive dans la vie de sa fille, la soeur en pleine crise existentielle, Lena, écorchée vive, dont on a du mal à imaginer que dans une vie "antérieure" à sa séparation elle ait pu prendre en charge des patients dans un hôpital ! les hommes par contre sont d'une grande patience,très "cool", tolérants, comme le "presque" amant,joué par Louis Garrel, ou le frère, le père, les maris...même Anton, le fils, semble plus mûr que sa mère! En tant que spectatrice, ça crispe un peu... C'est au final un film très sombre, ce qui est renforcé par l'intermède de la légende au milieu du film où là encore, c'est une femme qui est à l'origine de la mort de ses soupirants. La légende de Katell serait elle l'origine du film ?
Pas désagréable à regarder : les acteurs sont bons, c'est joliment filmé, le cadre bucolique de la première partie est charmant, quelques scènes de la chronique familiale sonnent juste et Chiara Mastroiani habite son personnage de bout en bout. Mais sinon, difficile de suivre cette femme Léna qui ne sait pas, elle même, se qu'elle veut et où elle va. On la voit à la fois immature, égocentrique, capricieuse, pleurnicheuse, belliqueuse, constamment en conflit avec son entourage à coup d'engueulades puériles. Bref à faire un portrait de femme, peut-être aurait-il fallu la rendre un peu plus cohérente pour susciter empathie ou intérêt chez le spectateur. D'ailleurs les autres femmes du film ne sont pas à leur avantage non plus. Et puis sur le thème de la vie de femme et de mère après un divorce, il y a tant à dire, pourquoi C. Honoré l'exprime-t-il de façon si brouillonne? Je passe sur l'intermède breton totalement incongru. Bref, une errance pas déplaisante mais qui ne nous emmène nulle part.
Mais pourquoi donc les critiques bobo franchouillards sont-ils tellement ébahis par ce navet mal cuit... peut-être qu'étant eux-mêmes juste capables de critiquer, ils reprennent espoir dans le fait qu'un film peut-être à leur niveau de snobisme et de bougeoisisme minable. L'histoire d'une pauvre fille tarée qui fait chier tout le monde, vue comme une pauvre victime, mais qu'est-ce qu'on s'en tape de la vie de la pauvre Chiara qui si elle n'était pas née dans le cinoche ne risquerait pas d'avoir réussi à en faire. Je suis méchant, je l'accorde, mais franchement, le cinéma c'est pas l'histoire de quelques bobos, c'est fait pour rêver... Ce film méprise les spectateurs !
On ne s'ennuie pas une minute, les acteurs sont formidables et la réalisation est très bonne même si dans le scénario la deuxième partie du film m'a mis un peu à l'écart mais enfin je garde en tête un bon film, à voir.
L'acteur fétiche d'Arnaud Despleschin est Mathieu Amalric, l'homme aux 3 césars, aux multiples prix, prof à la Fémis, reconnu internationalement; l'acteur fétiche de Christophe Honoré est une tête à claques de 26 ans dont on taira le nom, fils de, en couple avec, donc à la mode pour les simplets, jouant à tous les coups le mec irrésistible alors qu'il ne plaît vraiment qu'aux homos manquant de goût c’est dire si son public est limité. Cette comparaison conduit à donner un conseil à la lumineuse Chiara Mastroianni: "Chère Chiara, même si ce non-film se révèle être un succès, ne vous détournez pas de la voie du Salut, celle de Desplechin qui sait vous filmez comme personne et conservez ce flair qui vous a fait rencontrer Marjane Satrapi. N'empruntez surtout pas l'autoroute de la nullité auteuriste de M. Honoré même s’il vous propose un premier rôle avec que vous sur toute l’affiche. Ce triste sire ne sait que vous enlaidir au cours de ses psychothérapies filmiques dont le but est clairement de soigner, par le mal i.e. son cinéma, ses petites angoisses névrotiques. Hier soir, je suis passé au supplice de la vision de cette "chose" pour vous, pas pour lui." Un de vos plus fervents admirateurs depuis l'excellent Un Conte de Noel.
Tres bon film pourtant sur un sujet tres classique. Le film est divisé en deux parties. Une partie à la campagne, avec toute la famille et une a Paris. Les deux sont tres interessantes, tres reussi. Chiara Mastroianni est geniale dans ce role et est entouré d'acterus tout aussi bon. J'aime bien le portrait que le film dresse de cette femme: un peu perdue, refusant de faire comme tous le monde, sans pour autant faire mieux.