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thamnophile
12 abonnés
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4,0
Publiée le 22 septembre 2009
Je ne connaissais pas Christophe HONORE comme réalisateur mais son film m'a séduit et passionné en dépit de quelques longueurs et d'une intrigue pas toujours facile à suivre. La description de la Bretagne, de sa culture, de ses traditions et de ses paysages est parfaite notamment la longue séance de chants et de danses. L'actrice qui joue Léna est convaincante dans son rôle de mère divorcée et déboussolée et les autres acteurs sont tout aussi crédibles dont ceux qui jouent Nigel et Goulven. Dans le rôle d'Anton, le jeune Donatien SUNER est la révélation du film avec ses silences et sa volonté de protéger sa mère. Il parle peu mais toujours juste et il a su m'émouvoir. A 13 ans et demi, on peut lui souhaiter un bel avenir car il a fait ses preuves dans ce film en maîtrisant fort bien son rôle qui n'était pas des plus faciles notamment quand vers la fin il se jette à travers la vitre. Pour une première véritable apparition à l'écran, il s'en sort vraiment très bien et j'espère qu'on lui redonnera d'autres rôles tout aussi conséquents ou plus même. Il en est de même pour le petit Jean-Baptiste FONCK déjà vu et remarqué dans Une semaine sur deux qui confirme qu'il est à 9 ans un petit acteur en plein devenir et qu'on en reparlera sans doute en bien dans les mois et années à venir. C'est donc un agéable moment que j'ai passé hier après-midi et je vous conseille d'aller le voir tant pour le sujet qui est original que ses acteurs et leur jeu qu'on n'oublie pas de sitôt malgré encore une fois quelques longueurs !
Ca commence plutôt mal : une réunion de famille, forcément pathogène, qui tourne au règlement de comptes, un rythme effréné, des dialogues tantôt décalés tantôt vachards, un personnage principal erratique qui oscille entre culpabilité et rancoeur, une nature comme témoin muet des drames humains... Mais oui, c'est du Desplechin tout craché ! Un sous-Conte de Noël aux petits pieds, car Honoré n'a ni la virtuosité de l'écriture ni le brio de la mise en scène de son aîné. Et puis, soudain, le récit s'interrompt, la machine infernale se met en suspens le temps d'un conte breton forcément allégorique... On respire enfin et on commence à faire jouer les correspondance entre cette jeune princesse qui épuise ses amants jusqu'à tomber sur le Malin en personne qui l'entraînera dans une ultime danse de mort et notre héroïne... Et quand on revient au temps présent du récit, tout a changé : le rythme se pose, exit la famille et la campagne, et le film trouve enfin son point d'ancrage autour du personnage de Chiara Mastroiani, maintenant lestée du tragique de la fable. Car notre regard le rattache maintenant d'avantage à une tragédie grecque qu'à une chronique intimiste : à vouloir faire le bien, elle fera le mal - le sien avant tout. Et tous ceux qui cherchent à l'aider ne font que l'enfoncer un peu plus. Le personnage gagne en densité, ces errements permanents sont moins crispants : ils sont frappés du sceau du fatalisme. Du coup on commence à être touché par ce portrait d'une femme qui se débat dans ses contradictions de mère (ne pas abandonner ses rêves tout en les sacrifiant à ses enfants) et dans ceux d'une société dont les injonctions se font schizophrènes (protéger ses enfants mais ne pas les étouffer). On comprend mieux son désir de fuite et son incapacité à n'être qu'une chose à la fois. Le film se fait plus sec et plus dur dans sa dernière partie, et on se dit que si Honoré se libérait un peu plus du poids de ses modèles, on se sentirait vraiment bien dans ses film
xième film sur le mal de vivre, xième film sur la vie de couple et de famille, xième film français qui va encore ennuyer à mourir les spectateurs qui comprennent le cinéma comme un moment où l'on doit éprouver des émotions qui nous ravissent. On passe son temps à regarder cette famille vivre ce que tout un chacun a pu vivre ou déjà vu autour de lui. Si un film s'empare des thèmes du quotidien, au moins qu'il soient traités de manière à nous faire vibrer ou réfléchir. Dans celui-ci, ni l'un ni l'autre ! Après "les derniers jours du monde" des frères Larrieu, pas de chance, encore un film qui ne évite soigneusement de nous donner de la joie. Sans doute un effet de la crise économique ?
Honoré toujours à la hauteur!! Mastroianni, magnifique!! Il faut se laisser porter par cette fable, se laisser envouter par son petit grain de folie, d'imaginaire (la danse bretonne...), métaphore à la vie!
A chaque fois, Christophe Honnoré nous propose un film avec un univers et des thématiques fortes, des acteurs merveilleux. Mais à chaque fois je reste perplexe devant l'absence totale de scénario dans son travail. Un scénario bien écrit pourrait pourtant apporter tellement plus d'ampleur à ses oeuvres. Ce film-ci n'échappe pas à la règle. Il n'y a tellement pas d'enjeu, tellement pas d'intrigue que l'histoire pourrait durer une heure de plus ou une heure de moins que ce serait pareil. Le film aborde trop de sujets différents et l'on ne sait jamais exactement ce que les personnages désirent au final. Alors on ne s'attache à personne et l'on s'en fout. Lés événements tombent dans le vide et rien ne fait résonance. Le film - très mal structuré - n'est qu'une longue exposition qui ne mène à rien. Comment se fait-il que Mr Honnoré soit tellement reconnu en France? Je crois que j'ai assez donné. Ce cinéma-là n'est pas pour moi. La prochaine fois, je n'irai plus.
Honoré nous offre un film extrêmement vivant sur la famille.Mastroainni trouve ici son plus beau rôle de mère indigne(on pense à Rowlands chez CASSAVETES)et la mise en scène d'Honoré est magnifique.Même les situations les plus risquées(le conte breton)sont réussies.Un film touchant et émouvant sans être mièvre.
Moins virtuose que "la belle personne", moins émouvant que "les chansons d'amours", moins poétique que "dans paris", "Non ma fille, tu n'iras pas danser" joue sur d'autres terrains. Moins d'échappées poétiques que d'habitude, Honoré s'essaye à un drame familiale à la despleschin. Le début est parfait. L'intrigue s'installe, les personnages ont des choses intéressantes à dire, on découvre l'acteur Julien Honoré (excellent) ,on retrouve Louis Garrel (incroyable, comme toujours) et Chiara Mastroianni (formidable, comme toujours), et enfin, on redécouvre Marina Fois (très surprenante). Vient l'interlude, une espèce de rêverie sur une fête bretonne de dix minutes. Inutile et chiant. Puis Honoré revient à son récit avec de tout autres enjeux dramatiques. Il se colle à présent à son héroïne en délaissant totalement les autres personnages. Un changement de point de vue surprenant, qui donne un côté brouillon, étrange. Le fait est que le film commence à tourner en rond, tout comme son personnage. Le rapprochement entre la trame narrative de la deuxième partie et la mentalité du personnage est intéressant. Mais le film se finit trop vite, et Honoré a du mal à conclure son histoire. On reste un peu sur sa faim, mais content néanmoins d'avoir vu un bon film d'un réalisateur qui a tenté quelque chose de différent.
Ce film manque d'audace et de charisme ! Le personnage de Mastroianni ne fait que se plaindre durant tout le film et ça en devient lassant au bout d'un moment ! La mise en scène est correcte mais trop sobre et on reste perplexe devant le peu de bons dialogues qui jalonnent le film! On est face à un film où chaque personnage parle de ses soucis existentiels sans que l'on s'y intéresse vraiment !
Je suis allé voir ce film dans l'espoir de me réconcilier avec Christophe Honoré, dont les films (mis à part le gentillet "Chansons d'amour") m'ont toujours frappé par leur branchitude creuse. Hélas, hormis le personnage joué par le frère du réalisateur et par J-M Barc, il n'y a rien à tirer de cette famille bourgeoise comme le cinéma français aime s'ennuyer avec. La jeune femme interprétée par l'excellente Chiara Mastroianni, dont on veut nous faire partager le désarroi après l'infidélité de son mari et leur divorce conséquent, est insupportable de médiocrité, d'égoïsme et d'incohérence hystérique. Et puis, les images hamiltonniennes d'un vieux couple en train de faire l'amour sur du Chopin, c'est à vomir de facilité. Je suis parti avant la fin, chose qui ne m'est arrivée que 5 ou 6 fois dans ma vie de spectateur compulsif. Un conseil : n'allez surtout pas danser avec cette fille-là !
Si tout cette déprime , hésitations et hargne de l'héroïne ne s'étalaient pas durant tout déroulement le film... Si cette "indispensable" scène du conte avait été simplement narrée sans s'éterniser... Si quelques épisodes désopilants venaient tempérer la morosité tenace dégagée par la versatilité de Léna (que l'on veut malgré tout bien suivre tout au long de l'histoire... Si... Allez 2 étoiles! Soyons indulgents, il y a du bon quand même.
Depuis qu'elle s'est séparée de Nigel, Léna traverse la vie comme elle peut avec ses deux enfants. Il lui reste à affronter le pire : l'implacable bonté de sa famille qui a décidé de faire son bonheur: sa mère très autoritaire et intrusive, sa soeur qui pense à quitter son mari, son père un peu excentrique... Les points faibles : quelques longueurs, quelques scènes inutiles, notamment la scène du conte breton qui est longue et n'apporte strictement rien au film, en plus de couper son rythme. Le personnage de Léna, mère possessive, fusionnelle, ne sait pas ce qu'il veut ou plutôt veut tellement tout qu'elle n'a rien. Elle finit par agacer. Le fils semble plus mature que la mère qui se débat dans... dans je ne sais pas quoi et qui ne s'en sort pas on ne sait pas pourquoi. Et, je sais que je me répète mais : à quand une fin française qui clot réellement un film? Une fin qui signifie quelque chose et qui serait cohérente avec le personnage principal. Les points forts : De très beaux paysages bretons, de bons acteurs (notamment Marina Foïs, Marie-Christine Barrault et Julien Honoré), de l'humour (quelques répliques drôles), des engueulades crédibles. Ma note : un petit 6/10
La banale histoire d'une famille banale, racontée de manière banale. Un début et une fin intéressantes, mais malheureusement le vide entre les deux, le pire étant servi avec cette histoire bretonne sans aucun intérêt. On a du mal à cerner le personnage de Chiara(qui pourtant sauve le film par son interprétation), entre une femme dépassée, tourmentée, névrosée, blessée, captivante et séduisante à la fois. Quelques phrases qui touchent le spectateur, mais c'est bien tout ce qu'il y a à garder de ce film. Dommage, j'en attendais bien mieux...
Ca démarre honnètement, on est attentif, on attend la suite... puis assez vite, au bout de 45 minutes environ, on comprend qu'on est devant un film d'auteur qui nous aménera nul part sinon vers l'ennui ! Le personnage de Chiara Mastroianni, à la base intéressant, se révèle irritant. La musique du film surprend tant elle est inappropriée dans plusieurs scènes, certains dialogues sont ridicules, surtout quand ils sont dit avec aussi peu de naturel que les 2 jeunes personnages masculins du film, et enfin une digression loooongue et sans interêt chez les bretons. Bref, réellement à éviter en ce qui me concerne. Incompréhensible de voir tant de critiques même pas simplement positives mais dithyrambiques de ce film...
Décevant! Pourtant, le sujet paraissait intéressant... Il semblerait que le réalisateur et les acteurs se soient perdus en chemin. C'est compliqué, ça tourne en rond, et le spectateur ne tient pas le fil, si fil il y a. Et ce "rajout" sur le mariage breton, quel intérêt hormis de pouvoir citer moult cercles celtiques, d'entendre biniou et bombarde de Baron et Aneix et les voix des frères Morvan...? Pas de quoi se précipiter en salle!
Pour le moment, il est clair que Honoré ne retrouve pas sa grâce des chansons d'amour. Et je ne parle même pas de son avant dernier film : la belle personne. Un scénario et une réalisation trop décousu pour une Chiara Mastroianni qui se débrouille vraiment bien avec son personnage de mimi geinarde et de jean qui rit. En bref je suis déçue et pourtant j'ai envi de m'accrocher encore aux films de Honoré pour voir s'il retrouvera ce talent un peu égaré. Ces idées sont trop personnelles, on passe du coq à l'âne et les transitions logiques sont terriblement invisibles. Même les dialogues ne sont pas crédibles et Louis Garrel se limite toujours aux mêmes rôles. Heureusement, la présence de Marina Foïs et Chiara Mastroianni sont deux grandes surprises et ça nous fais sourire.