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benzinemag.net
27 abonnés
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0,5
Publiée le 2 septembre 2009
Avec ce nouveau film, Christophe Honoré poursuit dans la veine d’un cinéma grave, fait de personnages tourmentés par la vie qui, ici, pendant 1h45, ne cessent de s’engueuler, de se rabibocher, de s’insulter puis de s’embrasser et où les seuls moments d’humour et de (fausse) légèreté sont dus aux baffes ou autres méchancetés que s’envoient les uns et les autres. Malgré la complexité des relations et des personnages, notamment celui de Léna, jeune femme à la fois tendre et agressive, tantôt généreuse, tantôt égocentrique, la sauce ne prend pas car Honoré ne réussit à aucun moment à nous toucher, à nous bouleverser à nous faire ressentir une quelconque empathie pour cette famille sans doute trop hétérogène, trop barrée et presque improbable.
Le rôle de Lena , admirablement interpréter par Chiara Mastroianni ne peut laisse indifférent, son personnage torturé, attachant, versatile, avec ses contradictions permanentes font le pilier de cet excellent film aux dialogues subtils et naturels
Heureusement, il y a les paysages bretons, beaux et paisibles qui permettent de se reposer. Mais ce n'est que partie infime d'un film verbeux, irritant, déprimant signé par un Christophe Honoré, plus "auteur" que jamais. Les portes claquent, les larmes coulent, les enfants regardent : c'est la chronique d'une famille dysfonctionnelle que la caméra de Honoré ne rend jamais sympathique et dont les désaccords dissonants altèrent les tympans. L'interprétation est médiocre dans son ensemble et même Chiara Mastroianni ne parvient pas à convaincre, dans un rôle, il est vrai peu gratifiant. Au milieu du film vient se greffer une légende bretonne, muette (ça repose) et gracieuse, mais dont on se demande ce qu'elle vient faire ex abrupto (justifier le titre du film). C'est le genre d'oeuvre que les anglo-saxons risquent de trouver délicieusement française. Alors que c'est un chemin de croix, un calvaire (breton), perclus d'ennui.
Je mets un 0 pointé car j'en ai marre qu'on nous gonfle avec ce genre de films débiles qui traitent d'états d'âmes de gens dont on a absolument rien à faire!!! Marre Marre Marre!!! Non, mais déjà rien que le titre: "non ma fille, tu n'iras pas danser" me gonfle!!! Ras la crêpe de films qui traitent de problèmes familliaux!!! D'ailleurs ça, c'est typiquement français, et c'est insupportable!!! Boycottons ce genre de film pour qu'ils ne pullulent plus dans nos salle de ciné et qui ennuyent nos fils et nos compagnes :D
Certes, c'est le propos même du film: comprendre les personnages et leurs réactions égoistes à la lumière de leur vie et plus particulièrement de leur environnement familial. Certains critiques parlent même de féminisme... Merci!! Mais je tiens à dire que non, nous les filles ne sommes pas aussi "chieuses" et compliquées que ce film prétend. Car là les personnages sont tout simplement insupportables et même avec la meilleure volonté du monde, comprendre un tel égocentrisme m'est tout à fait impossible. Et du coup, on finit par être extrêmement lassé, voire énervé par le film. Une étoile car tout n'est pas à jeter (l'idée notamment), mais l'ensemble ne fonctionne pas.
L'histoire pas cool d'une femme en dépression qui va petit à petit oublier d'être amante puis mère. On ne peut pas dire que l'on s'attende à une comédie, mais l'un des problèmes du film est sa présentation, on ne comprend pas tout de suite qu'on a affaire à une étude d'un cas psychiatrique. Le voyeurisme et les fantasmes limites incestueux de tout un chacun chargent un film pas très bien monté ni bien filmé et achèvent de faire prendre l'eau à la galère. Non pas que l'histoire soit dépourvue d'intérêt, mais le pathos, la dispersion en longueur sur plusieurs acteurs quand on aimerait en savoir plus sur Chiara, la qualité du découpage de l'ensemble est très loin de satisfaire. On retiendra le portrait d'une femme utopiste et exigeante, ce que vulgairement on appelle une chieuse, le genre qui se retrouvera toujours seule pour n'avoir pas compris que quand le monde réel ne nous plait pas, il ne reste que le suicide ou la retraite spirituelle, mais certainement pas la recherche du bonheur, qui reste une hallucination pour naïfs béats.
après le bide larriau voici le néant honoré!!! quelle déception et surtout quel ennui.Petite histoire gentille (avec plein de longueurs) chez les bourgeois parisiens (ils ont une belle maison en bretagne mais ils sont malheureux, les pauvres!!!) et leurs petits soucis existenciels qui les poussent parfois jusqu'à la dépression, et ça fait mal la dépression!!!les personnages en demi-teinte n'arrivent pas à sauver un scénario trop plat (et mal ficellé avec sa psychologie à deux balles, qui arrive avec ses gros sabots quoique en bretagne!!!) pour nous faire partager leurs émotions (leurs quoi???) et pis, chiara n'est pas gena rowlands, louis garrel ne sera jamais jean-pierre léaud et monsieur honoré n'arrivera jamais à la chenille de jean Eustache, François Truffaut, Robert Bresson ni Eric Rhomer!!!c'est dit, na!!! film à éviter à tout prix moi je retourne voir "le rayon vert"...
c'est un peu n'importe quoi ce film, écrit vite fait en se disant que le 3-4 bonnes repliques (celles de la bande-annonce) suffiraient à tenir debout l'histoire. la 15ème fois que Chiara sanglote j'ai failli quitter la salle, quel personnage de chieuse !!! comme si il n'y avait pas d'autres problèmes dans la vie, encore une fois des personnages qui vivent dans une petite bulle, entre une superbe maison en bretagne et les beaux quartiers parisiens, et ils passent leur temps à se plaindre, pitié !!!
Super navet , pas credible , mal joue , ennuyeux avec en plus un autre film breton au milieu du film certainement la pour combler le vide du scenario.A fuir.
Quand j'ai découvert ce film était fait par Christophe Honoré ("Les chansons d'amour"..), je me suis dit: Il faut que j'aille le voir! Hier, j'ai donc regardé les séances, et j'y suis allé, sans rien savoir dessus. Et je n'ai pas été déçu... Un film avec une certaine profondeur, avec un jeu d'acteur remarquable, une histoire de famille assez rude, mais au final un film prenant et palpitant. Je ne met pas 4 étoiles, car pour que je mette 4, il faut que se soit un chef d'œuvre, or "Non, ma fille tu n'iras pas danser", est pour moi un superbe film, mais pas un chef d'œuvre.
Le climat est très particulier, froid, un peu décalé, avec une certaine ironie. Les acteurs sont tous très bons bien qu'ils ne soient pas naturels. Cela instaure une certaine distance, confirmée par la mise en scène. On est pourtant au plus proche de la réalité. Mis à part une trop longue scène qui nous fait un peu sortir de l'ambiance, on est plongé dans le film et l'on s'attache à cette histoire finalement banale mais non moins intéressante. Pas exceptionnel mais singulier, un bon film tout de même.
des images avec des mouvements de camera extraordinaires : - "ton chien a pissé devant le frigo" et la caméra filme 5 secondes en plongée sur le bras et la main qui essuie la pisse avec un chiffon de papier... - encore plus fort, dans un conversation on entend un tel fixe qui sonne, et devinez que fait la caméra: elle quitte les personnages pour nous montrer le combiné qui sonne.
Je ne connaissais pas Christophe HONORE comme réalisateur mais son film m'a séduit et passionné en dépit de quelques longueurs et d'une intrigue pas toujours facile à suivre. La description de la Bretagne, de sa culture, de ses traditions et de ses paysages est parfaite notamment la longue séance de chants et de danses. L'actrice qui joue Léna est convaincante dans son rôle de mère divorcée et déboussolée et les autres acteurs sont tout aussi crédibles dont ceux qui jouent Nigel et Goulven. Dans le rôle d'Anton, le jeune Donatien SUNER est la révélation du film avec ses silences et sa volonté de protéger sa mère. Il parle peu mais toujours juste et il a su m'émouvoir. A 13 ans et demi, on peut lui souhaiter un bel avenir car il a fait ses preuves dans ce film en maîtrisant fort bien son rôle qui n'était pas des plus faciles notamment quand vers la fin il se jette à travers la vitre. Pour une première véritable apparition à l'écran, il s'en sort vraiment très bien et j'espère qu'on lui redonnera d'autres rôles tout aussi conséquents ou plus même. Il en est de même pour le petit Jean-Baptiste FONCK déjà vu et remarqué dans Une semaine sur deux qui confirme qu'il est à 9 ans un petit acteur en plein devenir et qu'on en reparlera sans doute en bien dans les mois et années à venir. C'est donc un agéable moment que j'ai passé hier après-midi et je vous conseille d'aller le voir tant pour le sujet qui est original que ses acteurs et leur jeu qu'on n'oublie pas de sitôt malgré encore une fois quelques longueurs !
Ca commence plutôt mal : une réunion de famille, forcément pathogène, qui tourne au règlement de comptes, un rythme effréné, des dialogues tantôt décalés tantôt vachards, un personnage principal erratique qui oscille entre culpabilité et rancoeur, une nature comme témoin muet des drames humains... Mais oui, c'est du Desplechin tout craché ! Un sous-Conte de Noël aux petits pieds, car Honoré n'a ni la virtuosité de l'écriture ni le brio de la mise en scène de son aîné. Et puis, soudain, le récit s'interrompt, la machine infernale se met en suspens le temps d'un conte breton forcément allégorique... On respire enfin et on commence à faire jouer les correspondance entre cette jeune princesse qui épuise ses amants jusqu'à tomber sur le Malin en personne qui l'entraînera dans une ultime danse de mort et notre héroïne... Et quand on revient au temps présent du récit, tout a changé : le rythme se pose, exit la famille et la campagne, et le film trouve enfin son point d'ancrage autour du personnage de Chiara Mastroiani, maintenant lestée du tragique de la fable. Car notre regard le rattache maintenant d'avantage à une tragédie grecque qu'à une chronique intimiste : à vouloir faire le bien, elle fera le mal - le sien avant tout. Et tous ceux qui cherchent à l'aider ne font que l'enfoncer un peu plus. Le personnage gagne en densité, ces errements permanents sont moins crispants : ils sont frappés du sceau du fatalisme. Du coup on commence à être touché par ce portrait d'une femme qui se débat dans ses contradictions de mère (ne pas abandonner ses rêves tout en les sacrifiant à ses enfants) et dans ceux d'une société dont les injonctions se font schizophrènes (protéger ses enfants mais ne pas les étouffer). On comprend mieux son désir de fuite et son incapacité à n'être qu'une chose à la fois. Le film se fait plus sec et plus dur dans sa dernière partie, et on se dit que si Honoré se libérait un peu plus du poids de ses modèles, on se sentirait vraiment bien dans ses film