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    Non ma fille, tu n'iras pas danser
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    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2009
    Très attendu comme maintenant tous les films de Christophe Honoré, Non ma fille tu n'iras pas danser m'a en partie déçu. Ça commence très bien, quelque part entre L'heure d'été de Assayas et Un conte de Noël de Desplechin. On suit avec intérêt les états d'âmes de cette famille mais surtout ceux de la fille aînée Lena. Et puis s'en qu'on sache vraiment pourquoi arrive le conte breton. Comme un cheveux sur la soupe, cette partie coupe le film en deux et après ces dix bonnes minutes de danses folkloriques, il n'est plus le même. L'action est recentré à Paris et là ça vire direct à l'inintéressant et au longuet. Les états d'âmes commencent à agacer et Lena à nous taper sur les nerfs. Bref, vous l'aurez compris, une première moitié bien prometteuse et puis plus rien. Rien à reprocher aux acteurs. Chiara Mastroianni s'en sort très bien. Tout comme Marina Foïs excellente. On notera le retour très réussi de Marie-Christine Barrault, que l'on ne voyait plus guère, et qui nous offre ici une très belle prestation. Jean-marc Barr et Louis Garrel sont bien sans plus. Un film en demi-teinte au goût d'inachevé. Prenant puis ennuyeux. Dommage il y avait matière à beaucoup plus.
    Cinephilegirl
    Cinephilegirl

    123 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 septembre 2009
    Ennuyeux, chiant,... bref vous l'aurez compris, "Non ma fille, tu n'iras pas danser" ne m'a pas franchement emballée... Et pourtant, il y avait là matière à réaliser un film intéressant sinon passionnant. Seulement, après visionnage de ce film, il n'en ressort qu'une intense sensation de vide. Les personnages sont agaçants au possible, là où normalement on aurait dû s'accrocher à eux. Chiara qui ne fait que pleurer une bonne partie du métrage... . J'ai eu l'impression de regarder ce film sans vraiment le voir, d'ailleurs j'avais hâte que ce calvaire se termine.
    allien
    allien

    103 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 septembre 2009
    Le film débute bien,histoire de famille ect...Mais petit à petit on s'endort.Je vous le conseille pas trop.
    Nico2
    Nico2

    86 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 septembre 2009
    Grâce à Christophe Honoré, les détracteurs du cinéma français auront du grain à moudre tant le film du réalisateur est d'un ennui à mourir tout du long avec des dialogues trop écrits et jamais naturels, une absence totale d'inventivité dans la réalisation et un scénario accumulant les clichés à la pelle. Le conte breton finit d'assommer le spectateur, qui n'en avait pourtant pas besoin. Restent les acteurs très convaincants, mis à part Marie-Christine barrault qui a parfois tendance à surjouer, et Louis Garrel toujours aussi monolithique qui confirme une nouvelle fois qu'il n'est pas du tout fait pour être acteur. Une perte de temps.
    Cluny
    Cluny

    77 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    "Non, non ma fille, tu n'iras pas danser", ordonne à Adèle sa mère dans la comptine "Le Pont du Nord". Aidée de son frère, vêtue de sa robe blanche et de sa ceinture dorée, Adèle va quand même au bal, et à la deuxième danse, le pont s'est écroulé : voilà le sort des enfants obstinés, conclue la comptine. Rien d'étonnant de trouver dès le titre un écho enfantin dans un film dont le scénario est signé de Christophe Honoré et de Geneviève Brisac, qui fut sa directrice d'édition à l'Ecole des Loisirs. Car ici, à observer vivre les trois générations, les comportements puérils foisonnent, mais pas forcément de la part des plus jeunes.

    Au contraire, Anton, l'aîné de Léna, aborde la vie avec une maturité inquiétante ; quand sa mère tarde à recueillir un oisillon blessé, il lui demande "Est-ce que pendant la guerre, tu aurais sauvé les gens ?". Protecteur de sa soeur dans les scènes de ménage, il adopte aussi vis-à-vis de sa mère une relation inversée : c'est lui qui lui raconte une histoire, ou qui la rappelle à la réalité quand, sur une impulsion, elle veut manger avec lui à la cantine du collège. Même la cadette, Augustine, explique doctement le modèle de pureté que représentaient les Cathares.

    Leur mère quant à elle a la caractéristique enfantine de se laisser dicter sa conduite par ses émotions, et de multiplier les attitudes puériles : enterrer en cachette l'oisillon mort, se disputer avec sa soeur ou son frère ("Dégage" "- Non, toi, dégage"), se mettre en colère ou fuir à chaque contrariété. D'ailleurs, quand sa mère lui raconte un épisode de son enfance où avec sa soeur elle s'était perdue en forêt, c'est habillée en chaperon rouge que nous la montre Christophe Honoré.

    Léna a bien des raisons de ne pas trouver sa place d'adulte, à commencer par sa mère qui invite en vacances son ex sans l'avertir, et qui continue à vouloir régenter sa vie avec la bonne conscience du scout qui fait traverser la vieille dame qui n'avait rien demandé. Sa soeur n'est pas en reste, dans un autre registre, car comme le dit leur père, "sans drame, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, surtout pour les femmes de cette famille".

    Après "Un Conte de Noël" et "L'Heure d'été", voici donc un troisième film d'auteur français à faire de la maison familiale un personnage à part entière, favorable aux réminiscences de l'enfance et aux déchirements de l'âge adulte. Après sa trilogie parisienne, Christophe Honoré réalise un film -ou au moins la première partie- dans sa région natale, la Bretagne, ce qui nous vaut une rupture étonnante au milieu du film : Anton raconte à sa mère le conte de Katell la Perdue, et d'un seul coup Christophe Honoré nous montre cette histoire épouvantable d'une fille qui refusait d'écouter ses parents, tuait ses prétendants comme dans "On achève bien les chevaux" et finit emportée par le diable.

    J'ai mis longtemps à savoir si j'amais ou non ce film, agacé par la tare française du dialogue hyper-écrit et les répliques du type "L'amour du prochain, ça te dit quelque chose ?", comme dans les critiques des films précédents d'Honoré (J'ai depuis vu aussi "Une belle Personne", que j'ai beaucoup apprécié -peut-être parce que la préciosité des dialogues y est ici légitime). Et puis je me suis laissé convaincre par le jeu des acteurs, surtout Chiara Mastroianni et Marina Foïs, (mais aussi le Jean-Pierre Léaud d'Honoré, Louis Garrel, qui n'apparaît qu'après 45 minutes) et par la capacité du réalisateur à effectuer des changements de ton et même de style narratif qui évitent de s'enliser dans le pathos : arrêt des personnages qui s'adressent à la caméra, flash-backs oniriques et conte breton.

    Malgré ses faiblesses maintenant habituelles dans le cinéma de Christophe Honoré, "Non ma fille, tu n'iras pas danser" est un film intéressant, notamment parce qu'il nous montre comment la maîtrise de la réalisation permet de rendre supportables des scènes qui dans bien d'autres films nous auraient donner envie de sortir de la salle ; à l'image de son héroïne, on trouve le film tour à tour agaçant, outré, statique, avant de finalement se laisser séduire par sa vitalité et sa liberté.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Romaric44
    Romaric44

    20 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2019
    1er grand 1er rôle pour Chiara Mastroianni et Christophe Honorè sait faire ressortir le meilleur d'elle!
    Elle est bouleversante de sincérité dans ce rôle de femme avec deux enfants qui n'arrive pas à assumer seule les choses.
    Le cadre breton est agréable et vient adoucir des rapports compliqués entre les personnages.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 354 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 septembre 2009
    Et une pierre de plus rajoutée à cet édifice si vain qu’est ce type de cinéma de bobos ! Non pas qu’être bobo est une tare en soi, mais le cinéma qui en émane n’est malheureusement synonyme – et une fois de plus ! – que de vacuité dans un écrin de glose. Tout n’est finalement que détails sophistiqués, prénoms de bourgeois originaux, ou bien encore personnages à l’allure et au comportement distingués (jusqu’à l’enfant de 9 ans, invraisemblance à lui tout seul d’un regard de dandy sur la société) Les dialogues s’oublient vite tellement ils ne font que multiplier les prêchi-prêcha sur des banalités de la vies… Bref, Honoré fait avec une certaine forme d’élégance de la médiocrité déguisée. Et même si on peut se satisfaire de ces films qui assument leurs artifices jusqu’au bout, celui de ce "Non ma fille..." reste tellement banal et pompeux, qu’il amère très vite son lot d’amertume et d’écœurement, et cela même pour ceux qui auraient trouvé quelconque satisfaction dans les précédents œuvres de cet auteur. Non – décidemment non ! – ma fille, tu ne devrais pas voir ce film…
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2014
    Les déboires d’une trentenaire engluée dans des relations familiales et sentimentales très compliquées qui lui font croire qu’elle est incomprise, étant la seule à refuser les compromissions avec le quotidien. On assiste tour à tour à ses affrontements avec son mari de qui elle divorce, avec sa mère, avec sa sœur, avec son frère et même avec la petite copine de son frère. Tout ceci quoique porté par une Chiara Mastroianni habitée ne mène nulle part sauf au constat accablant que Lena détruit ses enfants et en particulier son fils qu’elle rend témoin de tous ses tourments. Lena finira par choisir la seule solution raisonnable, laisser la garde de ses enfants à leur père. Au final un film très bavard pour un propos un peu vide de sens. Je passe sur le long intermède rébarbatif au milieu du film où Honoré nous emmène pendant plus de vingt minutes à un mariage breton du début du siècle destiné à nous expliquer le titre du film.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 septembre 2009
    Le problème du dernier film de Christophe Honoré réside moins dans sa prévisibilité que dans sa platitude. On a beau promener son regard dans le cadre, à la recherche d'une once de richesse stylistique ou tout simplement de détails, il n'y a rien à faire : c'est vide. En d'autres termes, la mise en scène ne peut même pas se réclamer de l'étiquette " théâtre filmé " tant le rendu s'avère déplorable. Mouvements de caméra paresseux, montage maladroit, scènes d'amour filmées sans passion... C'est la quintessence même de la molassonnerie. Christophe Honoré parsème son métrage de dialogues faussement colorés, censés nous faire sourire par leur prétendue subtilité ; Chiara Mastroianni, pas foncièrement mauvaise en soi, s'embourbe ici dans le conventionnel et la redite. Seule Marina Foïs se débrouille tant bien que mal dans cette soupe informe. Bref, on a droit à l'énième drame sentimentalo-comique avec ledit film, une sorte d'objet sans saveur duquel se dégage un ronflement permanent, d'un côté de l'écran comme de l'autre. Le dernier Honoré, c'est le marasme auteuriste à la française dans toute sa splendeur : indigeste.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2009
    Après avoir réalisé des hommages appuyés à Demy, Honoré se meut dans la veine Téchiné/Desplechin/Assayas (conflits de famille, cadre provincial et parisien...), qui lui sied davantage, en dépit d'un air de déjà vu. Dans la seconde partie, le récit émeut, par une discrète musique mélancolique et des acteurs bien dirigés.
    pitch22
    pitch22

    170 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2009
    Voici un film difficile à noter car il est à la fois simple et flou, plein d'affects clair-obscurs, d'esquisses névrotiques. En le quittant, l'esprit torturé de l'héroïne laisse interrogatif. Inspiré par des éléments autobiographiques, Christophe Honoré nous fait là une sorte de "Madame Bovary" en la personne de Léna, personnage en quelque sorte rebelle, avide d'autonomie, d'évasion mais culpabilisé voire castré par sa famille (la mère surtout) et rattrapé par son récent divorce... L'enfant qu'est son fils se comporte comme un adulte quand elle, la mère, se démène névrotiquement dans l'infantilisation qu'on lui imprime. La séquence centrale du conte breton, désuettement réalisée et longuette, illustre, à travers l'histoire d'un amour impossible, l'impasse dans laquelle bute Léna, et révèle la peur de l'abandon qui l'étreint. La symbolique du propos semble parfois opaque. Marie-Christine Barrault campe, dans un jeu un peu trop théâtreux, une mamie douce-acide, qui voulant faire le bien fait le mal. A part Julien Honoré qui ne ressemble vraiment pas à ses soeurs, le casting est bon, en particulier Marina Foïs. Je n'ai pas apprécié cette façon de faire fumer sans cesse les personnages féminins quand elles cherchent à noyer leur malaise. Si Chiara Mastroiani assure le rôle de manière convaincue, elle reste moyennement convainquante. La subtile symphonie à cordes d'Alex Beaupain soutient la tristesse de fond. Le ton global du film s'avère nettement plus lourd et plus terne que dans 'Les Chansons d'amour' ; ça s'inscrit dans la lignée du précédent puisqu'on reste dans l'idée du refus de l'amour-passion, avec un côté 'Un Conte de Noël' mais sans le fiel. Autour de Léna, on épie, on calcule, on dissimule, on raisonne ou on joue la comédie pour tenter d'arranger les choses au mieux. Léna, farouche, aimerait refuser ces pièges de compromission or elle reste coincée entre le désir de fuir et une culpabilisation permanente qui lui pourrit la vie. Une névrose longue à résoudre.
    Eddy P
    Eddy P

    143 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2010
    J'ai lu beaucoup de critiques positives et des éloges concernant ce film. Concrètement, sous une réalisation discrète plutôt centrée sur la direction des excellents acteurs, qu'avons-nous ? Une tragi-comédie de moeurs qui retrace l'histoire d'une famille bourgeoise qui s'emmerde dans l'oisiveté d'un été. Les tourments, les névroses, les boutons sur lesquels chacun aime appuyer pour faire réagir l'autre, les victimes, les bourreaux, les sauveurs, les manipulateurs et les pervers narcissiques qui ne se distinguent presque plus. Outre le constat involontaire d'une pauvreté de pensée par la classe bourgeoise contemporaine -et ça ne date pas d'hier- je ne perçois rien de très bouleversant dans ce film. Le malheur transgénérationnel plus vrai que nature, pour ceux qui ne connaissent pas ça au quotidien, ça peut être aussi drôle que pathétique. Et personnellement, ma famille ne ressemble pas à ces hystériques au discours paradoxal !
    Vagelios
    Vagelios

    44 abonnés 975 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 septembre 2009
    Une histoire guère marquante, peu intéressante et un peu trop grise d'une famille où règne en permanence un état d'esprit très aigre servi par des dialogues qui ont plus l'air d'être théâtraux que d'être écrits pour le cinéma.
    Le refoulement du bonheur est une constante du film assez rebutante à regarder qui est au moins atténuée par la qualité d'interprétation des acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mars 2010
    La réalisation est un ton au-dessus de ce qu'on a l'habitude de voir actuellement du coup malgré le manque de corp de l'histoire le film reste agréable. Les acteurs sont aussi excellents.
    Guiciné
    Guiciné

    166 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 septembre 2009
    Que d'ennui et de désintérèt pour ce film, pourtant l'affiche prométait et laissait entrevoir une originalité. Que de déception tout au long de la projection, rien ne m'a totalement convaincu en particulier le scénario d'une longueur effroyable.Décidément les histoires de famille au cinéma ne me conviennent pas du tout, même réalisé par des metteurs en scène doués !!!!
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