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AMCHI
Si je connais André Téchiné depuis longtemps en fait je n'ai vu aucun de ses films donc Souvenirs d'en France est mon tout premier de ce cinéaste et ce n'est pas une découverte extra.
Souvenirs d'en France relate en 1h30 presque 30/40 ans d'histoire d'une famille ayant une entreprise dans le Sud-Ouest de la France, de la fin des années 30 aux années 70 (il me semble si je me fie aux vêtements des gens à moins que ce soit la fin des années 60) en passant par quelques brefs flashbacks car le fondateur de l'industrie familiale vient d'Espagne.
Le casting est plutôt impressionnant mais tout cela manque d'intensité, d'émotions et de sens dramatique.
Ca se suit sans aucun enthousiasme, je suis rapidement resté indifférent à ce qui défilait sur mon écran.
Souvenirs d'en France relate en 1h30 presque 30/40 ans d'histoire d'une famille ayant une entreprise dans le Sud-Ouest de la France, de la fin des années 30 aux années 70 (il me semble si je me fie aux vêtements des gens à moins que ce soit la fin des années 60) en passant par quelques brefs flashbacks car le fondateur de l'industrie familiale vient d'Espagne.
Le casting est plutôt impressionnant mais tout cela manque d'intensité, d'émotions et de sens dramatique.
Ca se suit sans aucun enthousiasme, je suis rapidement resté indifférent à ce qui défilait sur mon écran.
Quel plaisir de pouvoir revoir enfin ce film qui marquait les esprits lors de sa sortie en 1975 pour plusieurs raisons. Tout d’abord c’étaient les balbutiements d’un jeune réalisateur qui allait confirmer par la suite toute l’étendue de son talent, André Téchiné. Ensuite, il y avait là Jeanne Moreau, actrice irremplaçable, qui cherchait à cette époque des rôles à la mesure de ses capacités et que les réalisateurs confirmés ne lui confiaient plus. Et puis, et surtout, il y avait aussi Marie-France Pisier, autre actrice irremplaçable, tragiquement disparue dans des circonstances jamais élucidées, qui volait la vedette à Jeanne Moreau grâce à sa verve, sa grande classe, son humour, son charme indéniable, et qui trouvait avec ce film le rôle qui lui a permis de relancer sa carrière d’ex-égérie de la nouvelle vague inexplicablement mise sur la touche. Le film, quant à lui a un peu vieilli mais il demeure quand même un grand bol de nostalgie qui fait du bien.
La saga d’une famille bourgeoise provinciale sur 40 ans, jalonnée par les bouleversements de la société française, plombée par un rythme molasson et mortifère, malgré une distribution séduisante.
Difficile de porter un jugement favorable sur le film d'André Téchiné tant la mise en scène et les personnages me sont apparus, pour l'une, confuse, et pour les autres, troubles.
Tout au long du film, et sur quarante années, le cinéaste accompagne différentes figures représentatives, sinon emblématiques, des transformations sociales depuis le Front Populaire jusqu'aux années 70 contemporaines du film. Le style est souvent théatral, parfois symbolique, et les personnages s'inscrivent dans de courts tableaux aussi elliptiques que déconcertants. Nimbé de romantisme, figé, le film ne sait se rendre pas se rendre franchement attractif -en tout cas, son maniérisme et son formalisme m'ont rapidement perdu- pas plus qu'il ne parvient à nous rendre les personnages attachants, clairs et identifiables.
On peut trouver sans doute du charme et de la singularité à cet exercice de style; pour ma part, je l'ai trouvé passablement emphatique et soporifique.
Tout au long du film, et sur quarante années, le cinéaste accompagne différentes figures représentatives, sinon emblématiques, des transformations sociales depuis le Front Populaire jusqu'aux années 70 contemporaines du film. Le style est souvent théatral, parfois symbolique, et les personnages s'inscrivent dans de courts tableaux aussi elliptiques que déconcertants. Nimbé de romantisme, figé, le film ne sait se rendre pas se rendre franchement attractif -en tout cas, son maniérisme et son formalisme m'ont rapidement perdu- pas plus qu'il ne parvient à nous rendre les personnages attachants, clairs et identifiables.
On peut trouver sans doute du charme et de la singularité à cet exercice de style; pour ma part, je l'ai trouvé passablement emphatique et soporifique.
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