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totoro35
102 abonnés
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3,0
Publiée le 12 mars 2012
Pur produit de son époque, un film inclassable, baroque, outrancier, kitsch et instantanément culte, alternant sans cesse moments en état de grâce et délires arty frôlant le ridicule, mais fascinant dans son propos et dans son ambiance délicieusement païenne.
Quand je dois me jeter un verre d'eau au visage pour ne pas m'assoupir, c'est généralement pas très bon signe. J'apprécie d'habitude le cinéma de John Boorman mais là je suis complètement dépassé. Bon passons sur l'aspect ultra-hyper-supra kitsch sur lequel les slibards rouges n'ont jamais dû s'en remettre. Il y a sûrement des choses très intéressantes dans tout cela. Il y a des instants même qui parviennent à être un peu prenants et j'ai saisi la référence au "Magicien d'Oz". Je serais incapable de dire si cette référence et l'utilisation de la 7ème de Beethoven sont juste là pour donner un vernis culturel. Bon, en gros j'ai pas pigé grand-chose, c'est peut-être un nanar avec un vernis culturel réalisé par un grand réalisateur et deux stars de prestige comme certains le pensent ou s'en est peut-être pas un ayant au contraire un message philosophique fort. J'en sais fichtrement rien et pourtant je suis habitué aux films SF incompréhensibles. En attendant peut-être une deuxième vision...
"Zardoz" est une œuvre difficile à aborder, très loin des blockbusters commerciaux, considérée comme un nanar faussement intelligent et complètement kitsch pour certains, comme une fable philosophique pour d'autres. Il est clair que les couleurs, vêtements, le montage façon clip psychédélique, et surtout le look impayable de Sean Connery rendent l'ensemble assez désuet. Mais le fond est intéressant. Bien que le scénario soit extrêmement confus, on y retrouve dans un esprit typique des 70's des critiques du progrès excessif, des manipulations génétiques, de la religion, et de l'utopie qui dégénère tôt ou tard. Et avec ses nombreuses images et symboles, le décodage est parfois laborieux. Il n'empêche, à chacun de se faire son avis sur cet OVNI.
Il y a du fond mais pour la forme il faut aimer ! Avec une mention spéciale pour la tenue de Sean Connery. Avait-il perdu un pari ou était-ce un fantasme du réalisateur? mdr.
"Zardoz", ou le chef d'oeuvre aux allures de nanar. De quoi ça parle ? A vrai dire, on ne sait pas trop. De philosophie, d'écologie, de théologie, d'érotisme. Si on rêve de voir un film de science-fiction psychédélico-philosophico-érotique, "Zardoz" est un film à découvrir. On ne comprend pas tout, et on aime ça. Boorman nous emmène dans un trip complètement fou, et malgré les effets spéciaux qui ont forcément vieilli et qui rajoutent (cerise sur le gâteau) une touche de comique à l'ensemble, le film est visuellement magnifique. Un peu kitsch, certes, mais magnifique. La grande scène finale est même franchement grandiose. Ce n'est que le 2ème film de Boorman que je vois après "Le point de non-retour", mais ce type est un cinéaste énorme et trop méconnu. "Zardoz" est un des films de science-fiction les plus incroyables. Qu'il ait été fait entre "2001" et "Star Wars" ne l'a peut-être pas aidé à être apprécié à sa juste valeur. Ce film est juste incroyable. Aussi incroyable que l'espèce de slip porté par Sean Connery.
Jamais Kitch n'aura été aussi grandiose, si en plus on a droit à Monshieu Shean en string à paillette pour cette leçon de cinéma, alors on se tais et on profite.
Un fourre-tout de grands thèmes philosophiques et métaphysiques dans une oeuvre unique, ironique et totalement libérée. Malgré son kitch flagrant, on se prend totalement au jeu et aux délires de Boorman jusqu'à cette sublime dernière séquence, point d'orgue de cette grande farce (... ou de ce grand film).
Film de science-fiction typique de la fin des années 60 début 70. Avec ses côtés psychédéliques et kitsch, une histoire invraisemblable et en fait bancale car Boorman se perd souvent dans des scènes hallucinées mais pas très inspirées et lucides. Bref une curiosité mais pas ce que le cinéaste a fait de mieux.
Zardoz est un film au charme certain, si si. Il fait partie de ces productions SF à moyen budget des années 60 à 80 qui compensèrent leur manque relatif de moyens, et même le sublimèrent, par un sens très poétique de la cinématographie, que ne pourraient jamais restituer les giga-blockbusters FX de nos dernières années. Les effets spéciaux vieillisent, la narration n'est pas simple à suivre, mais le film n'en affirme que davantage sa propre identité : on n'est pas dans du divertissement de masse, et diviser le public semble être un effet recherché. J'aurais pu me limiter à 4 étoiles car j'avoue avoir un peu décroché sur la fin, mais les scènes bucoliques et futuristes du début sur fond de flûte m'ont tellement fait planer qu'un petit supplément s'impose.
Alors oui, ça a terriblement vieilli... Boorman aimait le symbolique et l'ostentatoire, et les maniait parfois avec mauvais gout... mais ce film a une vraie force, et il est d'une extréme intelligence. Sean Connery, grace à son charisme, parvient à ne pas ètre ridicule malgré le slip rouge...
Un film trop bizzare, pourtant j'ai bien aimé le thème. Mais c'est trop lent et ça manque de rythme, c'est kitsch (dans le mauvais sens), et pas captivant pour un sou. Je n'ai pas adhéré aux délires du réalisateur.
ÉPIQUE !!! Une merveille ! Au début on rigole bien... et au fur et à mesure, on comprend que ce film nous fait voyager bien au-delà de ce qu'on pouvait imaginer !! Il apporte un vrai questionnement sur la réalité et notre état animal ! À vouloir en faire trop, ce film part un peu dans tous les sens (et certains le lui reprocheront sûrement) mais je trouve pourtant que ces ouvertures, même si non justifiées, ouvrent le film vers un Tout absolu ! Vive ZARDOZ !!!
Quant le grand Sean Connery se ballade tout le long du film en slip rouge et bottes, le respect est déjà de mise. Pour le reste que dire, beaucoup et pas grand chose, l'histoire peut pour certains être un vrai calvaire pour le crâne, et pour d'autres un coup de génie. Personnellement je me retrouve entre les deux, mais la déception l'emporte quand même. John Boorman avait là une idée fort bien riche, mais sur la durée du film il s'embrouille assez facilement à traiter un scénario philosophique et sur l'existence de l'être humain, le bien ou le mal, bref, c'est dommage car il y à du bon et un sacré potentiel bien démontrer dans quelques passages. Gros point pour la prestation et la beauté de Charlotte Rampling, difficile de ne pas la quitter des yeux.
Ah Zardoz. Quel film ! Quel expérience ! A la frontière du nanar et dans le kitsh le plus assumé John Boorman délivre sa fable métaphysique, non sans une certaine ironie. Œuvre baroque, difforme, instable, abordant une foule de thématiques passionnantes, le film démontre que tout n’est qu'absurdité, mensonge et vacuité, en particulier l’espoir qu’a l’homme de s’élever au dessus de lui même et de la nature. A travers son ridicule outrancier digne des Monthy Python, Zardoz est un film qui ne plaira pas à tous le monde, mais les amateurs d’ovni seront ravis, car ce film en est un. Un chef d’œuvre d’Ovni qui démontre que la vérité ne se trouve pas dans la perfection et l’immortalité comme peuvent le croient les Eternels du film, autant de points soulevé qui font échos à la libération sexuelle et intellectuelle des années 70, au final quelques séquences psychédélique un peu trop longue et des effets spéciaux qui peuvent rebuter, mais le film est immense. Et si tout cela n’était qu’une farce ? Une grande farce tragique…
John Boorman s'essaye à la science-fiction... et se plante. Le film se prend trop au sérieux (comment est-ce possible quand Sean Connery se trimballe en slip rouge le trois-quart du film ?) et à force de trop vouloir phillosopher, Boorman fait ce qu'on pourrait qualifier de masturbation psychique. Le fond du film est à l'image de sa forme : lourdingue. Reste quelques moments fascinants, de beaux décors et Sean Connery en slip.