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Max Rss
199 abonnés
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2,5
Publiée le 19 mars 2019
Voilà un film très intéressant. Nous sommes ici en présence d'un des héritages les plus singuliers laissés par le monde du cinéma. Car oui, qu'on se le dise, "Zardoz" ne ressemble en rien à ce que l'on peut voir habituellement. Ici, John Boorman semble opter pour une variation du thème du Magicien d'Oz. Nous évoluons dans un monde relevant de la chimère. Ici, tout ce qui peut nuire à la vie humaine a été éradiqué. Alors, plus de guerres, plus de misère, plus de famines et plus de maladies incurables. Le cinéaste s'aventure même à une confrontation constante entre la nature et la science. Si le fond de "Zardoz" est déjà incontestablement décalé, alors que dire de la forme ? Jamais, je n'ai vu un truc comme ça auparavant. Kitch au possible. Rien que le fait de voir Sean Connery en slibard rouge, flanqué de couettes et de bottes en cuir marron annonce la couleur. Sur la forme, le film de Boorman a tout du nanar, mais il est bien difficile de lui en tenir rigueur tant il dépasse toutes les lois de l'originalité. Quel OVNI !
12/20 Un drole de film sur des immortelles qui s'ennuient et qui veulent a tout prix mourir ! Sujet assez interessant mais le traitement est trop bavard et un peu brouillon. Franchement l'idée de récupérer la supercherie du magicien d'oz aurait pu etre évité. Comme beaucoup de film fantastique des années 70, réalisation qui a très mal vieilit ! Costume et masque super kitsh ! Pas le meilleurs Boorman mais qui traite une nouvelle fois le rapport entre la science et la nature avec une nouvelle victoire de la nature !
un film avec plein d'idées, plein d'originalité, mais on a un peu de mal à tout comprendre, à comprendre quel message le réalisateur veut faire passer, quelle est la morale, que propose-t-il ?
Sean Connery exhibe son torse velu, Charlotte Rampling découvre sa libido. Et mine de rien, une réflexion assez profonde sur la civilisation. La Rolls des nanars.
Si on occulte le côté kitsch du film et notamment le look assez proche du ridicule, il faut bien le reconnaître, de Sean Connery, on passe tout de même un très bon moment devant ce film de science-fiction britannique grâce à son univers bien étrange et aussi par rapport à la mise en scène de John Boorman qui propose des moments d'une certaine beauté. Côté casting, on retrouve avec plaisir de très jolies comédiennes, à l'image de Charlotte Rampling qui possède ici un charme indiscutable. Une oeuvre à découvrir même si évidemment son style si particulier ne pourra pas convenir à tout le monde.
Quand je dois me jeter un verre d'eau au visage pour ne pas m'assoupir, c'est généralement pas très bon signe. J'apprécie d'habitude le cinéma de John Boorman mais là je suis complètement dépassé. Bon passons sur l'aspect ultra-hyper-supra kitsch sur lequel les slibards rouges n'ont jamais dû s'en remettre. Il y a sûrement des choses très intéressantes dans tout cela. Il y a des instants même qui parviennent à être un peu prenants et j'ai saisi la référence au "Magicien d'Oz". Je serais incapable de dire si cette référence et l'utilisation de la 7ème de Beethoven sont juste là pour donner un vernis culturel. Bon, en gros j'ai pas pigé grand-chose, c'est peut-être un nanar avec un vernis culturel réalisé par un grand réalisateur et deux stars de prestige comme certains le pensent ou s'en est peut-être pas un ayant au contraire un message philosophique fort. J'en sais fichtrement rien et pourtant je suis habitué aux films SF incompréhensibles. En attendant peut-être une deuxième vision...
Un fourre-tout de grands thèmes philosophiques et métaphysiques dans une oeuvre unique, ironique et totalement libérée. Malgré son kitch flagrant, on se prend totalement au jeu et aux délires de Boorman jusqu'à cette sublime dernière séquence, point d'orgue de cette grande farce (... ou de ce grand film).
L'homme,la science,la connaissance,dieu.C'est un sujet qui n'ai pas simple a traiter surtout quand on flotte avec l'anticipation.La barrière du ridicule peut être vite franchit.Et c'est le cas avec zardoz.Zardoz dont le simple titre et annonciateur de navet,et il n'y a pas tromperie sur la marchandise.Car des personnages aux dialogues en passant par les costumes tout est un sommet de débilité.Et quand a la question que veut soulever le film qui est.L'homme et la connaissance ne serait il pas son pire ennemie.Cette question est si mal abordé que l'on se fout royalement de son avenir.
J'en garde un mauvais souvenir, c'était très ringard, peut-être drôle avec pas mal de second degré, mais je n'en avais pas assez... A voir par curiosité, au moins même si c'est mauvais c'est un 'spectacle' original...(ou plutôt : très années 70, dans le style et le fond)
Comment peut-on passer du cultissime "Délivrance" à "Zardoz" ? En 1974, le cinéaste John Boorman s'essaye au trip psychédélique. Culte pour certains, "Zardoz" est un grand nanar pour d'autres. nous nous rangeons dans la seconde catégorie. Tout dans ce film sonne creux et s'avère malaisant, à commencer par le look complètement improbable de Sean Connery. L'acteur qui venait de quitter son costume de James Bond par crainte d'être cantonné au personnage voulait changer de registre. Sa moustache, ses bottes, son torse velu et surtout sa cartouchière. "Zardoz", c'est du Jodorowsky sans estomac. Un essai sans queue ni tête, confus et ennuyeux.
Voilà longtemps que je voulais voir ce film dont j'avais beaucoup entendu parler...Je n'étais pas prêt ! J'ai rarement vu un film aussi barré, sauf peut-être ceux de Jodorowsky, c'est dire ! Et en matière de kitch, on franchit allègrement toutes les limites...Le célèbre look de Sean Connery, à base de slip rouge, grosse moustache, cartouchière et longue tresse, y est pour quelque chose, mais pas que : les costumes des autres personnages, les décors, les cérémonies mystiques...ça va quand même très très loin ! Et pourtant, je dois dire que pendant une bonne partie du film, j'étais intéressé. L'univers est cohérent, il y a un scénario qui tient à peu près la route, et en faisant abstraction de l'esthétique volontairement kitch, on se surprend à attendre la suite. Mais les délires psychédéliques, visuels et/ou scénaristiques, finissent par prendre trop le dessus. On ne ne peut que saluer la prise de risque, mais je reste sceptique. En tout cas, un film qui ne peux pas laisser indifférent !
Au premier abord une kitscherie cosmique, mais si on s'accroche et qu'on va jusqu'au bout, on découvre un film dont le sujet n'est autre que la puissance symbolique des signes dans la société et la manipulation des masses, avec un arrière plan politique, ne serait-ce que cette énorme tête volante qui singe le portrait de Karl Marx... Parabole du totalitarisme alors ? Sans doute. Bon, à part ça, Sean Connery à l'air grave de débarquer d'une autre planète avec son slip rouge (marxiste bolchévique ?) et tout le discours illuminé des uns et des autres est bien confus... Mais ça maintient curieusement l'intérêt. D'autant que la direction artistique, quoique datée, est plutôt réussie : décors, costumes, effets visuels... Une curiosité dans l'oeuvre de John Boorman mais qui raccorde pas mal avec le cinéma de SF des années 70, à la fois déroutant et visionnaire.
Ma cinquième incursion dans la filmographie de John Boorman, réalisateur notamment du film culte "Delivrance" pour un long-métrage qui traite aussi bien de la lutte des classes que du rapport humain à la figure divine. De la science-fiction post-apocalyptique dans la lignée classique du genre en Angleterre dans les années 70, visuellement proche de séries comme "Le prisonnier" avec son côté psychédélique, onirique et franchement inventif en termes de mise en scène.Malgré la présence au casting de Sean Connery, alors en pleine gloire post-James Bond et Charlotte Rampling et riche de quelques ficelles scénaristiques, un ensemble au final assez confus, pas toujours facile d'accès, lent et qui, surtout, a plutôt mal vieilli. Un projet assurément ambitieux, massif mais qui ne m'a pas touché outre mesure. Globalement bien.
Je m’étais promis de voir un jour ce film... voilà qui est donc fait... Alors, euh, comment dire... y’a certes de la substance dans ce scénario mais, purée, y’a surtout tout le reste. C’est nanar, c’est culte, c’est « Zardoz » !