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    Zardoz
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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2020
    BAZARDOZ : PARODIE OU PART ODIEUSE ?

    Zardoz, c’était pour moi le souvenir d’un visionnage assommant, avec plusieurs images-clés qui flottaient dedans. Peut-être parce qu’il est à la fois étrange et répétitif, le film a imprimé dans ma mémoire différentes scènes visuellement épiques où Sean Connery est figé dans son costume abracadabrant et son expression expectative habituelle parce qu’on a oublié de lui construire un personnage.

    “Je suis une parodie !”, clame le film haut et fort, dès l’introduction-prologue réclamée par la 20th Century Fox afin de “mieux faire comprendre le film au spectateur”. Yep, on le prenait pour un imbécile, et c’était peut-être un mal nécessaire, car le film n’est effectivement pas dénué de double fond pour la seule raison qu’il est médiocre – pire, sa médiocrité a caché son véritable intérêt au public. En revanche, les producteurs n’ont pas été capables (à l’inverse du spectateur, cette fois) de se rendre compte que Zardoz n’est pas parvenu à être une parodie.

    C’est un des quelques films de l’époque où la SF montait en force à ne pas se situer dans son interprétation littérale, mais plutôt dans une lignée d’œuvres de pulp fiction qui a apparemment suivi La Machine à explorer le temps (George Pal, 1960), des films intemporels qui ont fait figure de fausses anomalies disparates sur trois décennies. Zardoz est un ovni, oui, mais il fait partie d’une famille de films dissonants qui hésitent à devenir cultes et mériteraient d’être remis en grâce.

    BIZZARDOZ : PATAUGER DANS LA QUATRIÈME DIMENSION
    Peu à peu, on va être placé entre des efforts artistiques localement démesurés (sur les décors notamment) et un barbouillage d’astuces cinématographiques quasi-amateures. Se trouver entre les deux, c’est vide, c’est malaisant. Mais (et contrairement, je crois, à l’opinion générale) non parce que le film est foncièrement mauvais : plutôt parce qu’il laisse trop d’espace entre son génie et ses ratés, ou bien entre Connery (avec son personnage de sauvage qu’il joue mal) et une espèce de communauté new age transhumaniste avant l’heure (tellement apathiques que leurs interprètes n’ont pas besoin de bien jouer).

    Cet espace, on baigne longtemps dedans, à se demander si ce qu’on regarde est un navet ou juste un… truc bizarre. On est emporté dans la quatrième dimension avec les notes de la septième symphonie de Beethoven, qui portera une ambiance autrement plus oppressante chez Alex Proyas (Prédictions, 2009). Le voyage est lancinant, psychédélique bien sûr, mais plus éthéré que dérangeant malgré qu’il porte tout le drame de la privation de libertés sous différentes formes. Et c’est surtout un espace riche en possibilités qui sait convertir un kitsch ravageur en charme désuet.

    – Ensemble, la compétence du cinéaste et la nullité de la direction artistique (ainsi que de la direction d’acteurs) rendent le film surnaturel, et… c’était un des buts recherchés.
    – Les hippies ultra-civilisés immortels qu’on appelle “Éternels” et la “Brute” de Connery atteignent des niveaux d’inexpressivité similaires pour des raisons différentes, ce qui… les met sur la même longueur d’onde.

    BEAUX-ARDOZ : UN UNIVERS PROPRE
    Tout cela, ce n’est que le début du processus où Zardoz crée son propre univers, avec sa propre géographie, sa culture et sa politique – bien loin du Magicien d’Oz qui lui sert de base et que, grâce ou à cause de la route de briques jaunes, on traversait en ligne droite d’un chapitre à l’autre. Cette route, Boorman la détruit et en jette chaque brique sur la tête des censeurs : de la nudité, de la sexualité, de la bestialité, du racisme, autant de choses mises en scène sourdement, presque avec délicatesse, jamais de manière choquante mais avec une bonne dose d’avant-garde.

    Pas seulement d’avant-garde, d’ailleurs : Boorman est carrément visionnaire. En évitant à la fois la SF et la contre-SF, il peint un univers futuriste qui, sans chercher à être juste, tombe par mégarde très près de la vérité.

    Des hologrammes, des bips discrets (du moins largement davantage que dans le reste de la SF des 70s), des synthèses vocales propres (inspiration HAL 9000 ?), un monde où l’ennui est la plus grande peur et l’apathie métaphorisée sous forme de maladie ? Bien vu.

    Avant de réaliser L’Exorciste 2 (1977) qui sera dans la même veine de “mauvaise réalisation charmante”, Boorman fait l’exorcisme d’un monde dont la seule liberté est de croire qu’il est vraiment libre – un mensonge nécessaire au maintien de la santé mentale des Éternels, mais qui scelle aussi leur destin.

    HASARDOZ : RATER LE RATAGE VOLONTAIRE ET PAR CONSÉQUENT RÉUSSIR
    Prévu et annoncé comme une œuvre de divertissement, Zardoz prend pourtant beaucoup de temps pour expliquer certains de ses éléments, et fait preuve d’une narration raffinée qui ne laisse pas voir ce qu’elle nous cache – du moins jusqu’à une partie finale qui, par contre, s’éternise, comme si le scénario prenait soudain conscience qu’il n’était pas qu’un simple délire. Telle une transe qui est lucide sans le savoir, l’œuvre fait planer mais le retour à l’action est chaotique.

    Parodie ratée devenue bon film par accident, Zardoz est un gros “meh / 20” dans tous les genres qu’il a erratiquement essayés de remplir – mais dans le sien propre, c’est un ovni génial, même s’il est un navire condamné à couler dès son départ du port – et ce n’est peut-être pas un hasard si l’orchestre continue de jouer en plein massacre… comme sur le Titanic, à en croire la légende.

    Pas étonnant que le film marque et ennuie à la fois : comme j’étais immature au moment de le visionner la première fois, l’audience en 1974 était immature pour le voir, d’où l’acquisition d’une fanbase tardive mais fidèle.

    Si vous voulez voir Connery tenter de faire oublier qu’il est 007 et y arriver par la pure force d’un visuel cachant plusieurs messages politiques mal cousus ensemble, le tout sur fond de figurants qui tombent comme des mouches sous des centaines de balles à blanc, il est encore temps : il y aura toujours Zardoz.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Real C
    Real C

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2014
    Il existe des films connus que pour une seule image. Pour un seul visuel. L'image de César menaçant dans la planète des singes, Valérie Lemercier montrant son derrière dans...le Derrière. Celui là c'est pareil. On ne le connait que pour une seule chose : Sean Connery en slip rouge !

    En 2293, Zed, un exterminateur, brave l'interdit en entrant dans Zardoz et se retrouve dans une cité utopique peuplée par des hommes et des femmes appelés les éternelles. Découvrant la cruelle vérité sur ce "paradis", il va employer de détruire les fondements de cette société.

    Alors par où commencer. Difficile à dire. C'est un film comme Horns et Melancholia mais en pire. Un film qui est profond dans le fond et qui pose des questionnements existentielles sur la vie, la mort, la religion, la connaissance,... et de très bonnes questions. La mise en scène très subtile et John Boorman raconte le film de manière très intelligente en étant très visuel. En clair, dans le fond il s'agit d'un vrai chef d'oeuvre.

    Par contre, il pêche vraiment dans la forme. Ce film a très mal vieilli mais même en tenant compte de ça. Il est profondément nanar !!! Il y a trop de scènes qui sont ridicules dans la forme, des erreurs monstres, des faux raccord trop visibles et une esthétique vraiment douteuse (c'est quoi tout ces nus ?).

    Les acteurs, je n'en parle même pas. Sean Connery est sans conteste celui qui se ridiculise le moins et heureusement qu'il n'est en slip rouge uniquement dans 2/3 du film ( spoiler: il est même plus ridicule en marié qu'en slip rouge perso
    ). Les autres acteurs sont pires. Charlotte Rampling retourne sa veste à vitesse grand V, Les figurants sont d'un ridicule sans nom pendant une bonne partie du film et le gars qui joue le rôle d'Arthur Frayn, le grand méchant ( spoiler: il est méchant au faite ?
    ), est tordant rien qu'avec ces moustaches dessinés. C'est le meilleur perso de film. Tous l'univers est tellement barré que ça en est plus que drôles.

    En conclusion, ce film est trop mauvais pour être un chef d'oeuvre et trop drôle pour être un navet. Mais trop bien conçu pour être un nanar. C'est juste un film qui raconte beaucoup de choses profondes, mais qui a une esthétique visuelle tellement bizarre et wtf qu'on ne parvient pas à prendre vraiment au sérieux une seule seconde. Je le recommande séance tenante à tous les fans du grands Sean. Par contre, la version française fait que ce film rentre allègrement dans la catégorie des nanars !
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2010
    John Boorman s'essaye à la science-fiction... et se plante. Le film se prend trop au sérieux (comment est-ce possible quand Sean Connery se trimballe en slip rouge le trois-quart du film ?) et à force de trop vouloir phillosopher, Boorman fait ce qu'on pourrait qualifier de masturbation psychique. Le fond du film est à l'image de sa forme : lourdingue. Reste quelques moments fascinants, de beaux décors et Sean Connery en slip.
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2013
    Au delà du ridicule, ce film est singulièrement singulier. Malgré un scénario bidon et de faibles moyens,
    (costumes et décors en plastoc, trucages bidons), on est transporté par ce trip psychédélique où tout semble factice et irréaliste. On est hypnotisé par la voix qui martèle sans cesse Zardoz.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mai 2021
    Sean Connery et Charlotte Rampling sont les vedettes de ce mélodrame de science-fiction froid sinueux et souvent stupide. Sean un sauvage futuriste est entraîné dans un monde de jeunes décadents qui veulent l'exploiter et le tuer. L'histoire déjà compliquée est encombrée de dialogues pseudo-intellectuels de personnages et de décors inintéressants et d'un premier rôle masculin à l'air embarrassé. John Boorman qui a écrit et réalisé le film peut-être sous l'effet de l'acide, n'a pas l'air d'avoir gagné la confiance de ses acteurs qui se promènent avec des points d'interrogation sur le visage. Prétentieux à tous égards le film a l'air mauvais et n'a pas d'âme et le secret derrière le titre étonne par son évidence. La pire réplique parmi tant d'autres se produit lorsqu'une voix masculine émise par un cristal dit à Connery vous m'avez pénétré. Zardoz est une épreuve qui aliène complètement le public...
    Starwalker
    Starwalker

    2 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Ah un film de SF intelligent d'une époque où il y avait plus d'idées que de millions de dollars d'effets spéciaux! Ca fait plaisir de retrouver Sean Connery et ces belles filles d'une époque bénie, l'époque où on réfléchissait!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 octobre 2009
    Ce film c'est le grand delirium! Boorman nous livre une véritable reflexion philosophique sur la vie, la mort, dieu, le sexe et l'existence même de l'homme. Cette reflexion prend la forme d'un conte psychadelique où des sortes de hippies se prêtent à des discutions et à des rythes qui surprendront les cinéphiles les plus ouverts. Quoi qu'il en soit si vous adhérez à cet univers vous ne pouvez qu'aimez ce film tant il se revelle juste de part son analyse philosophique et dans la façon dont il presente la nature humaine, peut de film peuvent se vanter d'avoir un scénario aussi travaillé et original.
    Si le côté kitsh du film lui donne un certains charme il faut bien admetre que cet aspect du film à beaucoup vieilli et aujourd'hui il peut preter à a sourire. Comme autre défaut du film j'ai trouvé que la mise en scéne était aps moment un peu "bancal".
    Quoi qu'il en soit si Zardoz n'est pas un chef d'oeuvre il en reste quand même un trés bon film d'anticipation qui pousse à la réflexion.
    Redzing
    Redzing

    1 115 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2011
    "Zardoz" est une œuvre difficile à aborder, très loin des blockbusters commerciaux, considérée comme un nanar faussement intelligent et complètement kitsch pour certains, comme une fable philosophique pour d'autres. Il est clair que les couleurs, vêtements, le montage façon clip psychédélique, et surtout le look impayable de Sean Connery rendent l'ensemble assez désuet. Mais le fond est intéressant. Bien que le scénario soit extrêmement confus, on y retrouve dans un esprit typique des 70's des critiques du progrès excessif, des manipulations génétiques, de la religion, et de l'utopie qui dégénère tôt ou tard. Et avec ses nombreuses images et symboles, le décodage est parfois laborieux. Il n'empêche, à chacun de se faire son avis sur cet OVNI.
    this is my movies
    this is my movies

    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2016
    Évacuons direct le côté kitsch de la chose et parlons cinéma : J. Boorman est un grand metteur en scène et il signe ici un film formellement rempli de trouvailles et de trucages étonnants, de plans sublimes et d'inventivité. Le scénario est par contre un espèce de trip mystique inspiré de "Le magicien d'Oz" et qui reflète bien le courant flower power en vogue à l'époque. Il a d'ailleurs sans aucun doute possible été écrit à la suite de plusieurs soirées fumettes et tourné dans des conditions idoines. Le rythme est donc assez lent, on s'ennuie beaucoup devant ses gens qui parlent (et qui racontent des trucs pas toujours très clairs) et si le message contestataire est assez limpide, la forme divise. Son échec à l'époque et son coté kitsch lui ont depuis ouvert la voie à un statut de film culte qui laissera de nombreuses personnes sur le carreau. Pas inintéressant mais pas indispensable non plus. D'autres critiques sur
    Vador Mir
    Vador Mir

    258 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Alerte au film superculte. chef d'œuvre d'anticipation metaphysico politico spirituel. Avec le look improbable de Sean Connery en slip avec une moustache. Le film peut paraitre kitch, surjoué et ridicule mais ce film touche à des sujets d'une grande profondeur rarement exploités dans le cinéma.
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2012
    Pur produit de son époque, un film inclassable, baroque, outrancier, kitsch et instantanément culte, alternant sans cesse moments en état de grâce et délires arty frôlant le ridicule, mais fascinant dans son propos et dans son ambiance délicieusement païenne.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2012
    Film de science-fiction typique de la fin des années 60 début 70. Avec ses côtés psychédéliques et kitsch, une histoire invraisemblable et en fait bancale car Boorman se perd souvent dans des scènes hallucinées mais pas très inspirées et lucides. Bref une curiosité mais pas ce que le cinéaste a fait de mieux.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2021
    J"ai vu "Zardoz " lors de sa sortie et le film m'avait alors beaucoup impressionné. Je le revois régulièrement et je pense l'avoir regardé pas loin d'une dizaine de fois, sans doute pour en saisir toutes ses subtilités. Presque 50 ans après sa sortie, "Zardoz " est toujours attrayant, même s'il a un peu vieilli. Le problème de "zardoz" c'est son scénario difficile à comprendre, qui nécessite une grande attention aux dialogues. Je pense que beaucoup de spectateurs passeront complètement à côté du film, car finalement pour un film de science-fiction, il y a peu d'actions. Volontairement embrouillée, la chronologie de l'histoire est pourtant très simple. En résumé, les élites ont décidé de devenir immortel et de comprendre le sens du monde, de l'univers et de la vie. Elles ont crée un "vortex" sorte de vaisseau spatial qui certes, leur a permis de voyager dans l'univers, mais qui ne leur a pas permis de résoudre la question des origines. Au sein du vortex, les élites se sont rendues compte que l'immortalité était un piège. L'une de ces élites qui se fait passer pour un Dieu (zardoz) auprès des humains qui n'ont pas été autorisés à vivre dans le vortex, décide de faire entrer l'un d'entre eux ( un tueur) dans le "vortex" afin d'en terminer avec l'immortalité qui y règne et de retrouver ainsi le déroulement de la vie ( naissance, vie et mort). Chronologie qui est la seule souhaitable. Le film se propose de nous montrer pourquoi. La mort n'est pas à craindre. On retrouvera Sean Connery qui a l'époque était james bond à l'écran et Charlotte Rampling qui fera la carrière cinématographique que l'on connait. Le réalisateur Anglais John Boorman signera plusieurs films de grande qualité dont peut-être le point d'orgue sera "Délivrance ". Son travail et notamment ce "zardoz" trouvera plus tard, quelques passerelles dans les thèmes abordés, avec celui de Terence Mallick. Zardoz est un film aujourd'hui un peu oublié , que les spectateurs exigeants ne devraient pas manquer. Un film faussement grand public.
    Marc H
    Marc H

    61 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    un film profond avec de multiples pistes de réflexion, une réalisation d'un kitsch et d'un cheap réjouissant, les acteurs sont bons, l'ambiance particuliere quelque part entre 'hair' et la tragédie grecque. a recommandé!
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2007
    L’idée de base et le scénario sont remarquables, mais le film est compliqué, non pas par les idées véhiculées, mais par sa construction étrange qui peut même provoquer l'agacement. Boorman voulait sans doute faire de Zardoz un film à la fois grand public et à la fois expérimental. Mais les choses modernes ne le sont qu’un temps, et elles vieillissent souvent vite et mal. Et Zardoz a pris un sérieux coup de vieux, parce que beaucoup trop marqué par une ambiance sonore et visuelle « hippie ». Zardoz n’est sans doute pas un chef-d’œuvre –eux ne vieillissent pas-, mais c’est quand même un film de grande qualité qui mérite d’être vu parce qu’il ne ressemble à aucun autre.
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