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    Zardoz
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    2,8
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    81 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juillet 2011
    "Zardoz", ou le chef d'oeuvre aux allures de nanar. De quoi ça parle ? A vrai dire, on ne sait pas trop. De philosophie, d'écologie, de théologie, d'érotisme. Si on rêve de voir un film de science-fiction psychédélico-philosophico-érotique, "Zardoz" est un film à découvrir. On ne comprend pas tout, et on aime ça. Boorman nous emmène dans un trip complètement fou, et malgré les effets spéciaux qui ont forcément vieilli et qui rajoutent (cerise sur le gâteau) une touche de comique à l'ensemble, le film est visuellement magnifique. Un peu kitsch, certes, mais magnifique. La grande scène finale est même franchement grandiose. Ce n'est que le 2ème film de Boorman que je vois après "Le point de non-retour", mais ce type est un cinéaste énorme et trop méconnu. "Zardoz" est un des films de science-fiction les plus incroyables. Qu'il ait été fait entre "2001" et "Star Wars" ne l'a peut-être pas aidé à être apprécié à sa juste valeur. Ce film est juste incroyable. Aussi incroyable que l'espèce de slip porté par Sean Connery.
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2014
    Certes, « Zardoz » ne constitue pas le meilleur film de John Boorman mais son incursion dans la science fiction n'est pas aussi mauvaise que cela, loin s'en faut. Déjà, le scénario présente de nombreux points inétressants et si certaines choses ont un peu vieilli (on ressent fortement l'influence du mouvement hippie chez les immortels) et paraissent kitsch aujourd'hui (les costumes et décors), elles collent bien à l'univers proposé et conserve leur charme. Il y a bien plusieurs passages tellement perchés qui empêchent une compréhension totale de l'intrigue mais globalement, « Zardoz » est un bon film de science fiction.
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    196 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2010
    pfffiiii on aime ou on deteste, moi je n'ai pas aimé ce nanard, où sean conery est ridicule en slip rouge avec sa queue de cheval et une ambiance lourde et endormante !!!
    Tonton Twan
    Tonton Twan

    5 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2020
    "Zardoz" ou "Faut vraiment être Sean Connery pour pécho en slip rouge à bretelles".

    Chef d'oeuvre du nanard...

    Ce film est une belle et grasse déjection digne représentante de son époque. Dans les années 70, les moeurs se sont libérées et il n'était pas rare de voir de la nudité dans les films occidentaux et des costumes à la "Rocky horror picture show". Aujourd'hui malgré l'internet qui vous place à un clic de la pornographie la plus crue, on en est arrivé à trouver vulgaire le moindre film qui vous montre un sein baladeur ou un trois pièces cuisine passant dans le champ d'un caméra pour un film "classique". Et question pilosité, il faut croire que tous nos acteurs sont à peine sorti de l'enfance.

    Pour autant ce film offre à la fois une réflexion sur la course à la jeunesse éternelle, l'immortalité, l'oppression, et ce sel qui donne le goût à la simple existence de mortel qui nous est donnée...

    Au final ce qu'on retient de ce film c'est seulement sa forme... plutôt nulle... Certes, mais en se privant du contexte de leur création, c'est comme si on se moquait des tailleurs de pierre égyptiens qui ne savaient pas dessiner les êtres humains autrement que de profil...
    illuminati
    illuminati

    19 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 janvier 2012
    Il faudrait que je le finisse un jour, mais le début est si pénible à regarder!
    Roub E.
    Roub E.

    952 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mars 2020
    Un film aussi ridicule qu'il est prétentieux. Autant je suis en général plutôt client des films de John Boorman, la j'ai trouvé qu'il se plantait sur toute la ligne. Plus son sujet est ambitieux plus il faut assurer son coup. Et la de l'ambition il n'en manque pas, Zardoz veut parler de la vie, de la mort, de la religion, du pouvoir, de la politique et j en passe. Mais franchement j'ai eu du mal à voir autre chose que Sean Connery en slip rouge pendant tout le film. L’ensemble du métrage à un côté kitsch et je n'ai jamais cru à l'univers qu'il décrivait; du coup j'ai rejeté en bloc tout ce dont il voulait me parler. C'est à la fois pompeux et pompant. Un film qui voulait me faire réfléchir, il m'a fait rire.
    Audrey L
    Audrey L

    636 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2021
    Mille mercis au Festival Les Écrans Britanniques (Nîmes), qui nous a présenté ce curieux film, et qui nous a mis en relation avec Michael Feeney Callan, le biographe de Sean Connery et ami de John Boorman (le réalisateur), afin de nous l'expliquer. Après deux heures de brillantes analyses, d'hypothèses et d'origin story de ce projet, ce vénérable puits de sciences en cinéma nous a évité de méjuger Zardoz. Avant son intervention, nous n'avions pas compris grand chose aux intentions de l'auteur John Boorman, à son Sean Connery en slip rouge moulant (mesdames...) et à la queue de cheval qui nous fait hennir, à ses délires cosmiques, à sa mise en scène tape-à-l’œil, à ses séquences qu'on jurerait faites sous opiacés... Mais certains éléments sont impossibles à interpréter pour un spectateur "non spécialiste", qui comprendra le sens général de l’œuvre (le thème de l'immortalité, les croyances et religions, le sens - épicurien - de la vie, le plaisir que l'on en tire...), mais loupera le reste. On a ainsi pu demander à Mr. Callan le sens de la sexualité dépeinte par Zardoz car, à voir toutes ces femmes en gros plans cadrés "là où il faut" (entre le cou et le nombril), on a finit par se dire que cela voulait nous dire quelque chose, perdu dans les thématiques philosophiques très poussées (pas juste du plaisir des yeux gratuit). Et effectivement, on était loin du compte. Ces plans de nus féminins sont inspirés des légendes et de la culture irlandaises, qui met en avant le matriarcat et le corps des femmes comme une libération ultime (de l'esprit, de la Vie, de la pureté...). Le réalisateur John Boorman, irlandais, et tournant sur ses terres natales qui lui sont chères, n'avait pas pu concevoir son œuvre parlant de cette thématique de la vie et de la mort mélangées et interdépendantes sans puiser dans le folklore local. On n'était donc pas là pour se rincer l’œil (oups). Ensuite, on nous a expliqué que, plus que Le Magicien d'Oz (The Wonderful Wizard of Oz) évoqué dans le film, la genèse du projet vient du roman La Machine à explorer le temps d'H.G. Wells, dans lequel on retrouve ces créatures naïves au-dessus de toute préoccupation terrestre (les Elois, descendants des hommes riches) qui sont menacés par les créatures destructrices (les Morlocks, descendants des hommes pauvres). Plus proche de nous cette fois, nous ne pouvons pas passer devant la critique des maisons de retraites où certaines familles balancent papy-mamie sans plus de cérémonie, ces derniers attendant un peu de visite dans leurs mornes journées. Quant à ce Zardoz, véritable OVNI visuel, on aime les messages véhiculés, très profonds et mûris par leur auteur (on le sent, ce thème lui est cher), mais dont la forme nous laisse songeur. On repense à cette séquence hystérique, voire psychotique, dans le palais des glaces (faut arrêter la fumette), à cette décoration et accessoires trouvés dans une brocante, à ce gars qui babille puérilement et les autres qui l'applaudissent, à ces têtes qui volent dans tous les sens... On ne sera pas surpris d'apprendre par Mr. Callan que l'auteur Boorman et Sean Connery, tous deux consommateurs de LSD et drogues dures à l'époque, et en proie à des sérieux doutes existentiels, ont souhaité retrouver à l'écran ces bad trips "si éclairants" qu'ils ont expérimenté. C'est ce qui est dommage avec Zardoz : on passe autant de temps à se demander ce que tel élément (ou délire) fiche là qu'à se questionner sur le sens du message caché. Ainsi, Zardoz est un film tellement "dur à choper" qu'il est bien plus simple de le classer dans les gentils nanars, dont on voit ce qu'il veut dire globalement, mais dont la réalisation "délire sous LSD" le dessert complètement. Mieux vaut avoir Mr. Callan sous la main.
    Shawn777
    Shawn777

    585 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2021
    Je découvre enfin ce film, culte pour certains, nanar pour d'autres, réalisé par John Boorman et sorti en 1974, et le constat est assez mitigé. L'histoire est tout d'abord franchement impossible à résumer en quelques lignes car il faut déjà se familiariser avec l'univers bien décalé pour en comprendre les enjeux. Nous découvrons donc un monde post-apocalyptique avec d'un côté les Brutes vivants sur un territoire ravagé et puis de l'autre, les Éternels vivants dans une utopie et ayant accès à la vie éternelle. Mais bien-sûr, cette utopie n'est que la face visible de l'iceberg puisque nous allons vite nous rendre compte que les Éternels constituent un peuple assez violent usant de la peur, de punitions et de la sélection afin d'asseoir leur pouvoir. Il en est de même en ce qui concerne l'immortalité, certains Éternels sont tellement lassés par la vie qu'ils sont devenus apathiques. Dans tout cela, nous avons également une critique de la religion, avec tout d'abord cette idée de communauté imposant ses idées et n'hésitant pas à supprimer tout membre allant à leur encontre. Cette critique est également présente en ce qui concerne les divinités et la croyance aveugle de certaines personnes envers cette dernière. Et enfin, le film établie également une critique de la société dans son ensemble en abordant notamment les rapports de pouvoir, l'écrasement des minorités et l’accessibilité à la réflexion par la culture (qui là aussi renvoie à une critique de la religion, réfléchir par soi-même et ne pas croire aveuglément dans ce que l'on nous présente comme étant des vérités). Bref, beaucoup de choses donc qui rendent le film indéniablement intéressant et beaucoup moins nanardesque et débile qu'on pourrait le penser. Le film est en effet dans sa première partie très intéressant, la mise en scène est par ailleurs très bonne et sert très bien le propos du film. Il faut cependant s'accrocher pour ne pas perdre le fil car le film nous présente énormément d'éléments qu'il est nécessaire d'avoir assimiler pour la bonne compréhension de l'histoire et de ses enjeux. Mais, malgré toutes ces bonnes idées, on a une impression de résultat un peu brouillon dans lequel le réalisateur veut aborder tous ces thèmes de façon trop succincte, notamment à cause de la courte durée du film (courte relativement à l'ampleur des thèmes abordés). Ainsi, on aura du mal à rester accrocher à cette intrigue. Et puis, plus simplement, le film a très mal vieillis, à la fois dans les costumes (tout le monde a cette image de Sean Connery en slip rouge) et dans les décors (et notamment la représentation du futur des années 70, beaucoup trop kitch pour ne pas en être risible). En ce qui concerne les acteurs, nous retrouvons principalement Sean Connery et Charlotte Rampling qui ne s'en sortent pas trop mal pour ce genre de production très casse-gueule. "Zardoz" est donc un film bien particulier qui ne possède certes pas que des défauts mais qui reste bien trop brouillon pour l'élever au rang de chef-d’œuvre incompris.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    182 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    J'étais très curieux de voir ce film avec ce fameux slip salopette rouge improbable du très viril Sean Connery, poilu comme un gorille et affublé d'une queue de cheval toute aussi ridicule. Boorman n'est pas non plus n'importe qui ! Ma première impression a été celle de l'univers dessiné de Moebius (L'incal notamment). Ce qui expliquerait le ton psychédélique des accoutrements, des décors et des personnages. On y évoque même les cristaux, il m'a tout d'abord semblé évident qu'il s'agissait d'une adaptation d'une des BD du maître. Mais non apparemment tout est de Boorman... ce qui me laisse sceptique. Le gros problème du film est que l'ambition du réalisateur avec un scénario intéressant n'est pas au niveau des moyens, et avec ce genre de "choix" artistiques douteux on passe très vite de la case chef d’œuvre à la case nanar!!! Le film n'est pas si mal si on arrive à faire abstraction du style hippie dans une période "futuriste" et si comme moi on y voit une sorte d'hommage à l’œuvre de Moebius.
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2012
    John Boorman est un cinéaste singulier, parfois déroutant, toujours intéressant. Dans ce Zardoz, tourné en 1973, soit dans la mouvance de 1968 et de la vague hippie, il développe comme souvent un thème à base de lutte de l’homme contre la Nature, celle-ci reprenant finalement le dessus. Le scénario est intelligent et bien construit, rapportant, dans un avenir très éloigné, les derniers soubresauts d’une humanité élitiste qui a accédé à l’immortalité et vit dans sa bulle de luxe et d’ennui. L’arrivée d’un homme venu d’ailleurs va bien évidemment redistribuer les cartes et bouleverser la communauté en amorçant le début d’une nouvelle humanité. Le propos est, on le voit, parallèle à celui de 2001, L’Odyssée de l’espace, tourné quelques années auparavant. Sans posséder les qualités formelles et techniques de Kubrick, Boorman est bien meilleur au niveau de la réflexion et son propos beaucoup plus net que celui de son prédécesseur. Ce film, qui n’est pas sans rappeler la trilogie passionnante de Michael Moorcock, possède des qualités esthétiques et philosophiques surprenantes. Dans le rôle principal, Sean Connery confirme qu’il est un des meilleurs comédiens de l’histoire du cinéma en composant un personnage d’une complexité extrême. À ses côtés, Charlotte Rampling, bien qu’un peu trop hiératique, lui donne une réplique convenable. Au total, un film qui donne à penser à la condition humaine d’une manière originale et puissante.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2014
    Zardoz!! La divinité inventé par un "Eternel" pour diriger les "Exterminateurs" et surtout permettre à l'un d'entre eux, Zed (Sean Connery), de pénétrer le Vortex pour mettre un terme à l'immortalité de cette communauté. Bon ce n'est pas le meilleur de Boorman, c'est clair, mais ce film de 1974 mérite le détour car parfaitement ancré dans cette époque d'un cinéma complètement libéré et grandement influencé par le mouvement hippie. Je me suis même dit que Boorman avait dû consommer de l'acide en écrivant ce scénario. Le début est excessivement mauvais à la découverte de ce masque de pierre volant et surtout Sean Connery en culotte rouge ridicule. C’est au bout de 20-30 min que l’intrigue commence à se mettre en place et que la mise en scène devient franchement intéressante à nous présenter cette soit disante population parfaitement organisée, en harmonie où les femmes sont quasi topless 24h/24h. Il y a donc une réflexion assez subtile sur l’humanité, le vivre ensemble, l’amour et surtout le sexe omniprésent dans les dialogues et les nombreux délires psychédéliques de Zed parfaitement réalisés sur le plan visuel. Vraiment un gros travail sur les jeux de lumière, les effets de miroirs, les entrelacements d’images dans les séquences hallucinatoires et les rituels. On s’attend un peu à la fin qui n’a rien d’extraordinaire mais Boorman a eu une excellente idée à la place du générique de fin de nous montrer le vieillissement accéléré de cette nouvelle famille avec la sublime 7ième symphonie de Beethoven : magnifique…
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2015
    Les films de science-fiction des seventies ont une esthétique reconnaissable entre toutes : des couleurs flashies, des costumes et décors "futuristes" clinquants, et "Zardoz" en est un bon représentant. Cependant, contrairement à certains autres, il a (très) mal vieilli et apparaît aujourd'hui plus comme un nanar qu'un film conventionnel tant la tenue des personnages (inoubliable Sean Connery avec sa moustache et son slip magnifique et son espèce de salopette orange pétant) est ringarde. Heureusement pour nous, le film nous présente un univers construit et intéressant avec sa propre mythologie et quelques morceaux de bravoure spoiler: (le vol dans Zardoz et la transe collective par exemple)
    . Et si le scénario paraît de temps à autre confus, ne sachant pas trop où il avance, on ne s'ennuie pas. Dommage que John Boorman se soit un peu noyé dans son ambition (car oui ce long-métrage est ambitieux) et dans le visuel trop kitsch, sinon le résultat aurait été fort sympathique. Pas terrible de la part du réalisateur de "Delivrance"...
    7eme critique
    7eme critique

    532 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Il est moins séduisant notre James Bond tout à coup...
    Nom de Dieu, qu'est-ce que c'est que cet accoutrement ridicule à base de slip, de bretelles, de moustache, de rouflaquettes et de natte... C'est avant tout cette touche de mauvais goût quant au personnage principal qui rendra le film à la fois nanardesque mais aussi culte. Mais attention, le film en lui-même n'est pas qu'une coquille vide et renfermera au final quelques qualités, notamment dans sa mise en scène très originale flirtant avec la patte d'Alejandro Jodorowsky, proposant un peu de sexe, de violence, une certaine puissance énigmatique et une recherche de spiritualité, nous laissant découvrir cette histoire comme si nous étions sous l'emprise d'une drogue. De la science-fiction kitsch certes, mais plus travaillée qu'elle n'y paraît. Ce voyage au paradis plutôt osé deviendra pour certains spectateurs, un aller simple vers l'enfer, ou une belle découverte originale et mystérieuse pour d'autres.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 janvier 2020
    On ne pourra pas reprocher à John Boorman d'avoir cherché à donner du fond à son sujet. En revanche, le délire de la forme fait éclater le sérieux de l’entreprise dans une farce qui sent l'hallucinogène à plein nez: des costumes aux décors en passant par le jeu des comédiens, Zardoz est kitschissime à souhait, de façon presque consternante. Assez étonnant de penser que le même bonhomme venait de sortir Délivrance peu avant... En tout cas, le résultat imprime ici plus la rétine que le cerveau, par son abus de couleurs criardes et sa réalisation aux mouvements de caméra parfois curieux. J'ai déjà vu plus innommable, mais ce film ne rend pas justice aux talents de ceux qui l'ont fait, et qui se sont bien rattrapés par la suite, heureusement pour eux. Restera l'image éternellement culte de Sean Connery en héros le plus ridiculement habillé du monde...
    Oxymetal
    Oxymetal

    87 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mai 2014
    Film concept d'une bizarrerie peu commune, "Zardoz" est un métrage de Science-Fiction rétro qui vire dans l'outrance et l'absurde qui lui confère aujourd'hui le statut de film "Culte" pour toute une génération de cinéphile. Entre le "Nanar" psychédélique et une réflexion pessimiste de l'évolution humaine, "Zardos" reste une curiosité à ranger au coté de l'étonnant "L'Age de Cristal" (Sortit en 1976). Les costumes ringards et les effets spéciaux très "Cheap" donne un certain cachet à l'ensemble, mais la véritable surprise vient clairement du coté du scénario plutôt alambiqué et bavard dont on ne peut reprocher le foisonnement d'idées pour le moins originales. Trop avant-gardiste pour l'époque, le film connu un échec cuisant lors de sa sortie en salle. Malgré l'apparition de "Sean Connery" et "Charlotte Rampling" au générique, "Zardoz" laisse une impression légèrement mitigé. Certains y verront un film complexe et subtil révolutionnaire, et d'autres n'y verront qu'un "Nanar" vide et pompeux sans réel grand intérêt. A vous de juger ?
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