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Un visiteur
1,0
Publiée le 23 avril 2009
Je dois être hermétique à ce genre de film mais je n'ai pas dû tout réussi à rentrer dans l'histoire de cette écrivain ne sachant que faire fasse à la fameuse page blache. Et que dire de la jeune fille, étudiante en lettre, qui s'est mise dans l'idée de la convaindre d'écrire son histoire. Je n'ai pas vraiment apprécié son jeu, qui ne me semblait pas naturel. Chiara Mastoianni elle-même parait se demander ce qu'elle fait là.
La bande annonce du film est bien faite. J'aurais dû m'en contenter! le reste ne vaut pas la peine d'être vu, tellement c'est vide, faux, mal joué, mal monté...des bobos qui s'emmerdent! Le seul qui s'en sorte, c'est le chaton. Nous étions 4 dans la salle - et nous avons tous la même opinion!
Un joli rythme de langage et de geste s'installe au début du film. On se laisse bercer par cette petite musique des mots qui tombe trop vite et en font un film bâclé et sans réelle matière.
Comédie décalée plutôt réussie! Des dialogues très bien écrits, des situations absurdes, Chiara Mastroianni drôle et légère, contribuent au charme de ce film léger.
A histoire déjantée, film déjanté, et moi ça me plait tout ce qui ne roule pas droit. On aime ou pas mais quel bonheur de sortir des sentiers battus. Chiara Mastrionni si fine, si belle, dans laquelle nous voyons, tantôt Catherine, tantôt Marcello (désolée Chiara mais c'est vrai) est épatante comme d'habitude.
Ils sont rares les films pourvus d'une telle originalité, d'une telle audace, et d'autant de talent. Ici tout est décalé, voire tout s'inverse, ce qui devrait être triste devient drôle, ce qui se veut léger renvoie à ce qu'il y a de plus profond. Bravo à Chiara, et à toute la troupe d'acteurs formidables, chacun rempli son rôle à merveille, sans esbroufe, mais avec sincérité et vérité. Quant aux dialogues, moi qui suis très exigeant, j'ai été comblé (et à part Woody Allen, je ne connais pas de génie;0) Foncez voir ce film, vous l'aimerez, et si vous ne l'aimez pas, vous pourrez dire que vous avez vu une superbe oeuvre du 7è art, modeste, et ambitieuse à la fois.
J'ai quand même eu un peu de mal avec ce film. Déjà il ne ressemble pas du tout à la bande annonce, ça m'a donc un peu déçu. Pour le reste j'ai trouvé ça un peu (beaucoup même!) brouillon et fouilli. Je n'ai pas tout compris. A tel point que je n'ai pas saisi la finalité du film. Bon il y a quelques moments drôles avec quelques répliques bien senties mais dans l'ensemble je trouve ce film assez pauvres et sans envergure. Il serait temps que Chiara Mastroiani sorte de ce genre de répertoire confidentiel et décalé. Je suis persuadé qu'elle a le talent et les épaule pour me faire rêver.
J'aime le cinéma français, franchement !!! Mais là ce n'est pas possible. C'est un film soporifique, bavard et parisien. En gros, ce que l'on peut faire de pire comme cinéma dans notre pays, avec un côté pseudo philosophique absurde. Un magnifique loupé !!!
UN NAVET UN NAVET... y'en a marre de ces petits films pseudo-bobos avec des enfants de stars qui se la coulent douce et font des petites comédies "décalées" qui ne font rire que leurs potes branchés coupés du monde !
C’est l’histoire d’une écrivaine qui n’écrit plus, qui se fait suivre par une fille un brin folle qui veut qu’elle écrive sur elle et pour compléter le tout, elle retourne vivre chez sa mère et côté amour, ce n’est pas l’apothéose. En bref, elle est perdue ! Totalement loufoque et sans prétention UN CHAT UN CHAT est dramatiquement drôle. Cette fille complètement paumée, qui d’une minute à l’autre fait des crises de mutisme, est attachante et rend le film léger comme un bonbon à la fraise. On rigole, on passe un bon moment, on se repose en la voyant s’agiter en vain et on se sent un peu moins seul. Désabusée et embuée, l’héroïne cherche un but à sa vie, et bien qu’aidé par son fils, intelligent au possible, elle avance en reculant. Beaucoup de longueurs en cours de route, UN CHAT UN CHAT est à déconseiller aux adeptes de la comédie en plein mouvement. Plaisant, avec des scènes irréelles sans queue ni tête, des sortes d’attaches que la réalisatrice/scénariste a écrit et qu’elle dispose en cours de route. On se demande comment de telles pensées sont écrites et on s’étonne admirablement devant un travail d’une si grande qualité.
On pourra totalement savourer ou rejeter en bloc cette comédie existentielle qu'est le nouveau film de Sophie Fillières, bizarrerie cinématographique où le n'importe quoi y côtoie la douceur et le bonheur de vivre, les gens beaux et attachants. Partant dans l'idée de réaliser un film décalé et dont la liberté de ton n'est pas sans rappeler le langage de la Nouvelle Vague, la cinéaste expose une série de situations loufoques doublées de dialogues savoureux de non-sens (<< Un paquet de Marlboro Light s'il vous plaît. Mais ne me le vendez pas, il faut que j'arrête de fumer.>>). On pourra apprécier la légèreté avec laquelle crise amoureuse et panne d'inspiration artistique sont dépeintes ansi que l'admirable spontanéité des actrices (Chiara Mastroianni et Agathe Bonitzer), évitant avec brio les écueils des dialogues plombants et théâtraux, et l'absence de barrières scénaristiques et morales. On ne sait pas trop où le film va, et la perte des repères est au mieux délicieuse, au pire frustrante. Reste que "Un chat un chat" prend parfois la pose à force de phrases toutes faites et de réflexion personnelle sur la création. Parfois nombriliste tout en restant agréable, le film laisse une empreinte séduisante dans le domaine de la liberté créatrice, et une autre plutôt agaçante sur la manière impérative qu'a Sophie Fillières de parler d'elle à travers des personnages lunaires et d'un charme fou.
Un chat un chat, de Sophie Fillières, attire aisément les qualificatifs au fort goût de cliché du style : surréaliste ou décalé, deux épithètes usées jusqu'à la corde et très utiles quand on se trouve devant un objet cinématographique qui s'éloigne des codes usuels. Pour en revenir au double chat, c'est un film d'intellectuelle qui se voudrait une fantaisie poétique et drôle, et qui est le plus souvent proche du presque rien, voire du n importe quoi, la mise en scène fadasse n arrangeant pas l'affaire. Seulement, il y a une certaine Chiara Mastroianni (dont la ressemblance avec son père est de plus en plus frappante) qui fait une performance tout en subtilité qui change singulièrement notre regard sur le film. On n a d'yeux que pour elle et son incroyable souplesse à passer par tous les sentiments de la terre avec un naturel sidérant. Dans Un chat un chat, Chiara a vraiment du chien. Miaou !
un chat un chat : un film creux un film creux... c'est la vision d'une bande annonce assez attirante agrementée de critiques positives que je me suis décidé à aller voir ce film. déçu. un film dans la lignée de ses films français qui se veulent intellectuellement drôle et qui n'arrive qu'a être faussement intellectuel (ou intellectuellement faux?). une succession de scènes peu ou très peu liées entre elle.certaines sont intéressantes, dégageant même parfois une certaine poésie...mais pas assez pour sauver ce film qui finalement sonne bien creux et ne représente rien : vraiment, est ce que les gens aujourd'hui parlent encore comme dans ce film ? résultat on ne croit presqu'à aucun moment aux personnages; une seule note bien positive: le jeu tout en finesse d'agathe bonitzer : sincèrement une bonne découverte ! et n'oublions pas (surtout pas) le chaton qui s'en sort admirablement bien dans ses scènes....un miaou d'honneur pour lui (ou elle)