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cristal
177 abonnés
789 critiques
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5,0
Publiée le 17 janvier 2012
On pourra totalement savourer ou rejeter en bloc cette comédie existentielle qu'est le nouveau film de Sophie Fillières, bizarrerie cinématographique où le n'importe quoi y côtoie la douceur et le bonheur de vivre, les gens beaux et attachants. Partant dans l'idée de réaliser un film décalé et dont la liberté de ton n'est pas sans rappeler le langage de la Nouvelle Vague, la cinéaste expose une série de situations loufoques doublées de dialogues savoureux de non-sens (<< Un paquet de Marlboro Light s'il vous plaît. Mais ne me le vendez pas, il faut que j'arrête de fumer.>>). On pourra apprécier la légèreté avec laquelle crise amoureuse et panne d'inspiration artistique sont dépeintes ansi que l'admirable spontanéité des actrices (Chiara Mastroianni et Agathe Bonitzer), évitant avec brio les écueils des dialogues plombants et théâtraux, et l'absence de barrières scénaristiques et morales. On ne sait pas trop où le film va, et la perte des repères est au mieux délicieuse, au pire frustrante. Reste que "Un chat un chat" prend parfois la pose à force de phrases toutes faites et de réflexion personnelle sur la création. Parfois nombriliste tout en restant agréable, le film laisse une empreinte séduisante dans le domaine de la liberté créatrice, et une autre plutôt agaçante sur la manière impérative qu'a Sophie Fillières de parler d'elle à travers des personnages lunaires et d'un charme fou.
Ce jeu du chat et de la souris est fort divertissant et des plus agréables. Voilà un divertissement de haute volée amené par une magnifique Chiara Mastroianni.
UN NAVET UN NAVET... y'en a marre de ces petits films pseudo-bobos avec des enfants de stars qui se la coulent douce et font des petites comédies "décalées" qui ne font rire que leurs potes branchés coupés du monde !
4 541 abonnés
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1,0
Publiée le 1 décembre 2022
Le synopsis donne une assez bonne idée de ce qu'est le film à savoir une suite de situation improbables touchant parfois au surréalisme. Chiara Mastroianni qui grimpe dans la poubelle on ne sait pas bien pourquoi qui va dans un tabac pour ne pas acheter des cigarettes parce qu'elle a arrêté de fumer qui fait des gâteaux dans son sommeil en laissant les coquilles d’œufs à chaque fois et qui sort à tout propos des répliques ahurissantes telle que la très culte t'es tellement fraîche qu'en pantalon t'as l'air d'être en jupe a laquelle on ne comprend rien. Cela dit le tout ressemble plus à une suite de sketchs avec les mêmes personnages qu'à un film construit. Comme à son habitude la réalisatrice n'arrive absolument pas à gérer le rythme et on suit les aventures de l'absurde Chiara avec un désintérêt fluctuant. Par contre je suppose que ça doit être irrésistible quand on est ivre car c'est un peu comme regarder Bob l'éponge...
Un chat, un chat est totalement déconnecter de la vie réel ce qui est dommage pour un film qu'à pour thème la vie, le film essaye d'être original mais en devient assez commun dans le cinéma français. L'univers est très laborieux et difficile d'accès.
A histoire déjantée, film déjanté, et moi ça me plait tout ce qui ne roule pas droit. On aime ou pas mais quel bonheur de sortir des sentiers battus. Chiara Mastrionni si fine, si belle, dans laquelle nous voyons, tantôt Catherine, tantôt Marcello (désolée Chiara mais c'est vrai) est épatante comme d'habitude.
J’avais adoré ‘’Gentille’’ le précédent film de Sophie Fillières mais là, patatras. La fantaisie est toujours au rendez-vous mais pas le scénario qui manque cruellement de dramaturgie. En même temps c’était son intention de départ : ‘’J'avais envie d'une histoire entre deux personnages, engagés dans un rapport qui n'est fait ni d'amour, ni d'amitié. Je voulais traiter de ce qu'il peut y avoir de strictement humain entre deux êtres. Un rapport entredeux humains, qui, incidemment, sont deux humaines. J'avais besoin de me détacher des enjeux relationnels classiques, demontrer une autre forme de lien entre deux êtres. Il s'agit aussi pour moi de travailler la question du rapport à l'autre. Comment faire pour réussir à être avec l'autre et comment laisser l'autre, la différence venir à soi. C'est le rapport entre les deux qui m'intéresse, comment et de quelle façon l'une se rapporte à l'autre, et l'autre à l'une.’’ Ouais, ben ce n’était pas forcément une bonne idée. Que demande le peuple ? ‘’A-t-on atteint les limites d’un système ?’’ Pas forcément, mais quant on sait que le rôle-clé d'Anaïs est tenue par la fille de Sophie Fillières, Agathe Bonitzer (fille de Pascal Bonitzer), on se dit qu’il a peut-être manqué d’un regard extérieur à tout ça. A moins qu’au contraire, ce soit l’affiliation avec Bonitzer que l’on sentait dans Gentille qui manque ici.
Je suis allé voir ce film ce soir sans grandes convictions. Mais au final, je me suis bien régalé. Un film Français qui se laisse regarder. Par contre c'est pas non plus un chef d'œuvre. Célimène est une écrivain sans inspiration comme on en voit beaucoup.Mais son histoire à elle est différente des autres. Mère de 35 ans, elle va se faire "harceler" par une jeune fan étudiante qui veut lui redonner l'envie d'écrire en lui proposant d'écrire son histoire de jeune ado. Malgré un rythme très lent, le charme opère et on est conquis. Un humour décalé très sympa. Des acteurs très bon, même si par moment on a l'impression d'être au théâtre. Je n'en mettrait pas ma main à bruler au feu, mais je pense que Agathe Bonitzer en sort, cela se sent dans son jeu, mais c'est quand même une très bonne prestation. Niveau réalisation on est décroche pas la lune, mais sa change des films habituel. Seul défaut à mon gout, des plans et séquences parfois un peu trop longue. Mais sinon rien à dire. Le scénario est drôle original, et quelques peu cocasse. Un peu lent quand même. Voilà, sans décrocher la lune ce film se défend plutôt bien. 7/10
Je m'attendais à tout ; sauf à aimer UN CHAT UN CHAT ... J'ai été très touchée par le personnage de Célimène, interprété avec beaucoup de justesse et d'émotion par une Chiara Mastroianni très authentique. Les autres acteurs véhiculent autant de sentiments contradictoires ; du rire, et des sentiments nobles abordés avec pudeur. Je pense notamment à Malik Zidi, homme enfant, et à Agathe Bonizter enfant femme. On retrouve un peu d'humour Ionescien dans l'univers de Sophie Fillières. Son sens de l'humour, absurde jusqu'au bout, plaît ou ne plaît pas. Mais, quand on adhère, c'est un peu dur de s'avouer que, oui, ça y est, le film est fini, et que c'est à nous, désormais, de transfigurer la banalité de notre quotidien. Certaines scènes sont visuellement décapantes, je pense particulièrement à la réécriture de l'Albatros, ou encore au gâteau-cockpit. Un beau moment. Sous des airs légers, UN CHAT UN CHAT nous confronte à notre quotidien avec beaucoup de subtilité à un quotidien monotone, dont chacun s'échappe à sa manière. UN CHAT UN CHAT, UN BEAU FILM UN BEAU FILM ! MERCI SOPHIE MERCI SOPHIE !
Un chat un chat, de Sophie Fillières, attire aisément les qualificatifs au fort goût de cliché du style : surréaliste ou décalé, deux épithètes usées jusqu'à la corde et très utiles quand on se trouve devant un objet cinématographique qui s'éloigne des codes usuels. Pour en revenir au double chat, c'est un film d'intellectuelle qui se voudrait une fantaisie poétique et drôle, et qui est le plus souvent proche du presque rien, voire du n importe quoi, la mise en scène fadasse n arrangeant pas l'affaire. Seulement, il y a une certaine Chiara Mastroianni (dont la ressemblance avec son père est de plus en plus frappante) qui fait une performance tout en subtilité qui change singulièrement notre regard sur le film. On n a d'yeux que pour elle et son incroyable souplesse à passer par tous les sentiments de la terre avec un naturel sidérant. Dans Un chat un chat, Chiara a vraiment du chien. Miaou !
J'aime le cinéma français, franchement !!! Mais là ce n'est pas possible. C'est un film soporifique, bavard et parisien. En gros, ce que l'on peut faire de pire comme cinéma dans notre pays, avec un côté pseudo philosophique absurde. Un magnifique loupé !!!