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Caine78
6 846 abonnés
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2,0
Publiée le 12 août 2018
J'avais plutôt apprécié jusqu'ici les films de Jim Jarmusch que j'avais découvert... Jusqu'ici. Non pas que « Dead Man » n'ait pas des arguments pour séduire, loin de là : ce noir et blanc étrange et presque irréel est magnifique, le réalisateur se montre constamment surprenant dans ses choix, la galerie de personnages (et d'acteurs) faisant son effet, certaines scènes, notamment grâce à la qualité des dialogues, ne laissant pas indifférent. Reste que malgré une expérience visuelle (surtout au cinéma) des plus stimulantes et une atmosphère presque fantastique, c'est long... Vraiment long. Alors je ne dis pas : dans la logique que Jarmusch cherche à instaurer, c'est cohérent avec l'intrigue et la vision du cinéma de son auteur. Mais lorsque vous êtes spectateur plutôt adepte de westerns « classiques », difficile de s'y retrouver. La dimension mystique, pourquoi pas, mais pas à longueur de récit. J'ai beau avoir apprécié les éclairs traversant « Dead Man », il ne s'y passe en définitive pas grand-chose, se focalisant presque exclusivement sur la relation entre William Blake et Nobody (heureusement bien incarnés par Johnny Depp et Gary Farmer) alors que tous ces seconds couteaux (entre)vus auraient pu apporter tellement plus, même s'il y a une certaine logique à ce que certains ne fassent que des apparitions. Ce n'est vraiment pas le film de tout le monde : je ne suis pas prêt d'oublier la musique de Neil Young, ni la photographie de Robby Müller et encore moins l'étrange poésie dans laquelle l'œuvre est constamment bercée, tout en regrettant amèrement que ces atouts majeurs débouchent principalement sur un titre aussi lent et trop souvent peu excitant. En espérant que cette déception sera éclipsée par d'autres belles découvertes « jarmuschiennes » : après tout, il n'y a pas de raisons... si ?
Dommage, le film commence bien, et durant les trente premières minutes on pense qu'on a affaire à quelque chose d'exceptionnel, mais cela s'essouffle au fur et à mesure et l'on se retrouve avec presque du n'importe quoi à la fin, sans parler des lenteurs qui augmentent. Il y a par ailleurs deux scène d'horreur qui peuvent surprendre quelqu'un qui est là seulement pour regarder un western ou un film d'aventure.
Ce Western insolite en noir et en blanc, superbement écrit et mis en scène par Jim Jarmusch, nous délivre sans compter humour, action et dérision. Les dialogues sont savoureux et le scénario aussi original que fantastique nous réserve bien des surprises. Ce film bénéficie également d'une musique extraordinaire avec comme seul instrument : la guitare de Neil Young qui nous offre des solos électro-pops incroyables. Le casting, lui aussi, nous régale avec la superbe participation de Robert Mitchum et les habitués de Jim Jarmusch que sont John Hurt, Iggy Pop, Steve Buscemi et tant d'autres. Dans les rôles principaux, Johnny Depp excelle dans un jeu très épuré. Il est magnifiquement secondé par l'admirable Gary Farmer dans la peau de Nobody, l'indien érudit au sang mêlé. Après les très bons "Coffee and cigarettes" et "Only Lovers Left Alive", Dead Man est un bon cru du fantastique réalisateur et musicien qu'est Jim Jarmusch. On peut seulement regretter les enchainements systématiques de séquences en fondu sur fond noir qui finissent par lasser,
Oui, on a un film très calme qui mise sur son style ambitieux, gothique et très ancien. On assiste à une conquête d'un homme à la recherche de son poste dans un environnement parfaitement hostile, bon sujet d'histoire mais mal exploité. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
Je n'ai pas du tout aimé. C'est très lent, minimaliste et l'ambiance noir et blanc sous un air de guitare électrique pour un western... Ce n'est pas bien passé chez moi. Autant j'aime bien l'acteur principal, autant l'histoire ne mène nulle part et n'est pas distrayante.
Un western moderne assez troublant, où l'on suit le parcours erratique d'un comptable devenu hors-la-loi malgré lui. Le film n'a pas réellement d'intrigue et se constitue d'une série de rencontres presque surréalistes pour la plupart. Par ailleurs, le rythme est très lent et il est facile de décrocher. Ces aspects rendent l'ensemble déroutant, mais « Dead Man » est loin d'être inintéressant. D'abord, le film est soutenu par un solide casting : Johnny Depp, Lance Henriksen, Robert Mitchum (dans son dernier rôle !), Alfred Molina, etc. Ensuite, Jim Jarmusch nous livre une œuvre des plus poétiques. La photographie en noir et blanc est superbe, la BO lancinante à la guitare de Neil Young donne une atmosphère onirique et les références au poète William Blake (dont le héros porte le nom) sont légions. Par ailleurs, le réalisateur garde une approche assez dure et évoque les traitements dont ont souffert les amérindiens. A découvrir.
Un très beau chef d'oeuvre de Jim Jarmusch. Johnny Depp incarne un homme en quête spirituelle. On découvre la culture des amérindiens. Le noir et le blanc apportent une émotion à ce film vachement beau et poétique.
Jim Jarmusch nous propose avec "Dead man" un voyage initiatique totalement surréaliste. Grace à un magnifique noir et blanc, le réalisateur compose des images d'une beauté pure et fulgurante qui s'imprègnent dans la rétine du spectateur. "Dead man" est une immersion d'un peu plus de deux heures dans l'univers de Jarmusch qui allie à la perfection la poésie, l'humour, et une bande originale du tonnerre. L'écriture du personnage interprété par Johnny Depp (qui livre au passage une de ses meilleures performances) est un modèle du genre. Jarmusch propose un personnage attachant mais aussi très nuancé à l'image du reste de son film. "Dead man" est un anti-western des plus beaux, un grand film d'un grand cinéaste à ne manquer sous aucun prétexte.
Dead Man l'histoire de cette homme célèbre nommé William Blake qui se rend dans une ville de l'Ouest Américain pour y trouver du travaille seulement arriver sur place il en a pas. Il se rend par la suite chez cette femme pour la nuit et tue sauvagement un de ces hommes venant dans la chambre puis prend la fuite. A partir de là certains partent à sa recherche prêt à le traquer et à le tuer.
On a là un western moderne des années 90 avec le début du film prometteur et puis petit à petit ça se dégrade et la chute est vraiment mitigée, je me suis ennuyé non pas par l'histoire qui est intéressante mais parce que c'est vraiment trop plat et on à quasiment pas d'action.
Malgré tout cela, ce film n'est pas totalement un échec pour ma part puisque l'on on assiste à une épopée étrange, mystérieuse, de plus l'effet du noir et blanc accroche bien au film et nous remets dans le contexte et l'époque de cette histoire ce qui rend agréable à contempler. La petite musique de guitare électrique de fond donne ce côté suspens au film et la prestation de Johnny Depp dans ce film est admirable.
Malgré toute la volonté de ma part à essayer d'apprécier le film et le travail de qualité réalisé par Jim Jarmusch, ce film monotone ne m'a pas convaincu ni même captivé entièrement.
Si vous êtes cinéphile, Dead man est sans nulle doute une expérience à vivre ! Oeuvre dotée d'une ambiance dont les adjectifs pourraient pleuvoir, à savoir poétique, envoûtante, onirique, mystérieux et j'en passe, elle est de plus tout bonnement bonifiée par un superbe casting incarnant des personnages hauts en couleur, le tout saupoudré d'un récital de Neil Young et d'un contexte historique baignant le spectateur en plein dedans. Ce n'est pas tout, puisque Jarmush parvient même à nous parler de réincarnation via le mythique rôle d'indien Nobody, persuadé de voir via l'avocat l'écrivain posthume Wiliam Blake. Complet et culte !
Vision complètement hallucinée qui mêle mysticisme et sang dans un noir et blanc qui à lui-seul immortalise chaque plan, Dead Man est une expérience unique. Il faut, pour se l'approprier, accepter d'y perdre tous ses repères et aller chercher de soi-même le cachet poétique d'un film qui peut être vu comme une agonie de deux heures, comme une renaissance par la mort. Le casting, impressionnant, est jalonné de gueules qui portent la signature d'un univers où tous les traits sont grossis, et où la mort se démultiplie. Johnny Depp trouve quand même le moyen de se signaler, en parfait contre-point angélique aux monstres qui l'entourent et dont l'évolution se construit subtilement. Devenu plus redoutable que tous ceux qui le chassent, le personnage garde pourtant ses airs délicats, réussissant à remporter la seule victoire possible dans ce monde dont la seule vérité est esthétique. La musique de Neil Young, omniprésente et minérale, intervient comme une présence, comme le spectre du monde qui s'échappe tandis que tous les hommes s'effondrent, trop faibles pour suivre Depp dans une marche qui n'appartient qu'à lui. Iconique, mélancolique et curieusement profond.
Un film postmoderne et parodique à l'humour noir assez fin qui se révèle être une véritable farce que va subir éberlué le personnage de Johnny Depp. J'ai énormément ri tant les éléments de burlesque, d'absurde et de kitsch sont omniprésents, que ce soit dickinson devant son autoportrait et parlant à un ours empaillé, les chasseurs de prime et les bandits sortis d'un cartoon (iggy pop en grand-mère), les scènes d'action absurdes des tueurs qui ratent à chaque coup, le triangle amoureux, les roses en papier, le ciel étoilé et la comète filante, le petit faon mort, la tête du marshall en plastique qui éclate avec le sang qui lui sort des trous de nez, la tribu des gros indiens à moustache avec des anneaux dans le nez et des chapeaux rigolos, la porte de vaisseau spatial à la mode tribale ...
Mention toute spéciale au personnage absurde de Nobody, un indien philosophe obèse qui s'appelle en réalité "Parle fort pour ne rien dire" et qui fait sa première apparition le couteau dans la plaie du personnage de Johnny Depp, dépouille sa veste, lui demande du tabac. Puis, en le prenant pour William Blake le poète, vois en lui un homme déjà mort. Et au lieu de le soigner et de le nourrir, le laisse agoniser en posant sur lui un regard bienveillant et empli de compassion. Il le traine ensuite tout le reste du film dans une sorte de voyage initiatique new-age vers la mort ou il l'envoie au devant des bandits, lui fait commettre des meurtres, et récupère le butin ... Tout en distillant des punch lines philosophiques dans le crédo de "on n'arrête pas les nuages en construisant un bateau" appuyées avec force par la guitare mélancolique et mystique de Neil Young.
Bref, un film très amusant et fin si on aime l'humour pince sans rire, et qu'on le prend au second degré. D'autant que la photo est très belle. Cela-dit, si il faut le prendre pour une expérience mystique pleine de sens ...
Un très beau film sans fausse note d'ailleurs il faut saluer la musique de Neil Young qui met particulièrement en valeur les scènes en y ajoutant une tension dramatique. Johnny Depp joue bien l'évolution de son personnage. J'ai été happée par l'ambiance du film, c'est un voyage.