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Attigus R. Rosh
202 abonnés
2 525 critiques
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2,0
Publiée le 5 décembre 2020
Très honnêtement, je n'ai pas forcément beaucoup adhéré à ce film de Jim Jarmusch dont je ne suis pas sûr d'apprécier vraiment le style (l'autre film que j'ai vu de lui, Down by Law, m'avait modérément séduit). Le film est pourtant porté par un bon voire très bon casting : Lance Henriksen, Robert Mitchum, John Hurt, Gabriel Byrne, … et Johnny Depp en tête, parfaitement à l'aise dans un rôle de personnage complètement égaré. Mais l'intrigue m'a paru un peu lente et laborieuse et je n'ai pas vraiment adhéré au personnage principal, malgré le fait qu'il soit bien interprété. Ça se regarde, mais ça ne me restera pas longtemps en mémoire.
Un film valent bien plus que son successeur The Revenant. Tout est très posé, pas de surenchère; un film très respectueux des paysages qu'il film en les laissant créer une atmosphère singulière. En cela je pense que c'est un certain chef d’œuvre. Je me risque un peu à faire cette conclusion, seulement c'est si énorme que d'autres appellations me semblerait de l'ordre de l'euphémisme. Après je n'ai pas était submergé par l'émotion puisque c'est aussi subtil que beau. Il ne s'agit pas d'un film évident non plus. Beaucoup d'éléments peuvent faire penser à un film assez banal filmé avec idée. Je ne pense pas, vue que tout est selon moi juste un minimum à creuser. Donc ouais ça fait plaisir, je ne me suis pas sentit idiot en regardant ce...ce film. J'ai tout de même une interrogation, il y a d'évidents empreints aux films de western. Ce qui fatalement en fait de lui un western. Au de-là de l'apparence ça reste un film si appart que le réduire à cela serait occulter tout la part plus dramatique. Je finirai par dire que c'est un film qui exploite ses défauts pour se rendre d'autant plus beau. Et c'est en cela que je vois ce film comme un chef d’œuvre, il ne cherche pas à tout contrôler. Alors tout semble harmonieux, un mariage si intelligent qu'il donne le meilleur de ce qu'il pouvait faire.
En 1995, Jim Jarmusch réalise ce western peu conventionnel dont le style n’appartient qu’à lui. Tourné en noir et blanc avec une photographie soignée, ce film raconte les pérégrinations du candide William Blake (Johnny Depp) et de son ange-gardien indien (Gary Farmer) à travers le Far West. Ce road-movie à la fois sanglant et philosophique reste très percutant malgré quelques longueurs liées à un montage répétitif. L’esthétisme du film s’accompagne également d’une bande-son de qualité composée par Neil Young. A noter la présence de Robert Mitchum dont c’est la dernière apparition sur grand écran mais aussi d’Iggy Pop. Bref, une œuvre remplie de poésie sanguinaire.
très bon film, même si le film est assez lent j ai trouvé l histoire vraiment cool, juste dommage que au final les trois chasseurs de primes ne servent pratiquement a rien car soit meurent soit n arrive pas a atteindre william blake.
L'itinéraire funèbre et onirique, dans l'Ouest américain, d'un comptable et d'un indien, sublimé par une photographie sublime en NB et rythmé par la musique de Neil Young.
Un très beau film, loin des supers cowboys, supers pros du tir groupé et supers à l'aise dans leurs bottes... Le noir et blanc est très bien choisit pour nous plonger dans cette époque du Farwest! Le protagoniste incarné par Johnny Deep représente finalement l'Homme lambda , auquel on peut facilement s'identifier, et qui tant à évoluer et se développer au gré de ses expériences... En se rapprochant d'une fin commune à tous.
Un excellent western, road movie, avec un Johnny Depp au sommet de son art. C'est un film hypnotique, magistralement bien orchestré, monté et avec une photographie en noir et blanc magnifique. Il oscille entre un humour désespéré et un pragmatisme résigné. C'est donc, bel est bien, un chef d'oeuvre.
Western de Jim Jarmush, Dead man conte l’histoire d’un jeune comptable du nom de William Blake suivant le chemin de la mort et devenant hors-la-loi accidentellement. Les personnages de ce film sont iconiques (Johnny Depp est magnifique en William Blake, Iggy Pop hilarant en "Sally", Nobody fantastique,....) Et l’image est sublime et sublimée par le noir et blanc. Que ce soit la forêt de bouleaux ou la scène avec le faon, c’est toujours très beau, poétique et esthétique. Par contre, malheureusement, j’émets quelques critiques vis à vis de la lenteur de l’action et des écrans noirs qui interrompent brusquement l’action entre les différentes scènes....
Du Jim Jarmusch tout craché, un récit lent et poétique rythmé par de longues scènes fixes et calmes, des transitions silencieuses, mais aussi une merveilleuse musique de Neil Young et des dialogues profonds et réfléchis. Un film sur le parcours initiatique de William Bake venu dans la ville de Machine à l’Ouest du pays afin de trouver du travail après la mort de ses parents, mais qui va devenir un tueur contre son grès. Un fugitif à qui la tête est mise à prix. Il rencontre un indien prénommé Personne qui va le prendre pour le célèbre poète William Blake, et qui va décider d’aider ce « tueur d’homme blanc » comme il aime l’appeler. Ces deux protagonistes magnifiquement interprétés par Johnny Depp et Gary Farmer vont se lier d’amitié. Guidé par la sagesse de Personne, ses connaissances et ses paroles inspirés par celle du poète, William ira au bout de son voyage vers la mort. En parallèle de leurs péripéties, on suit les mésaventures de 3 chasseurs de primes, 3 grands criminels. Ce film en noir et blanc, imitant de vieilles techniques cinématographiques, nous plonge dans un univers de cow-boy du 19ème siècle en nous exposant les mentalités de l’époque face aux Indiens d’Amérique. Johnny Depp porte un intérêt particulier à la cause indienne, d’où son unique film « The Brave » qui sortira en 1997. Puis en 2013 les rôles seront inversés, et ce sera lui qui jouera le rôle de l’indien dans « The Lone Ranger ». C’est un film aussi bien sérieux qu’humoristique, de part les drôles d’expressions de Personne, le running gag du tabac, certains personnages quelques peu idiots, et l’apparition hilarante d’Iggy Pop en « Sally », vêtu d’une robe de femme. C’est un excellent western, qui sort de l’ordinaire, très agréable à regarder, apaisant et profond. Je finirai par une citation prononcé par Personne, tiré du poème The Everlasting Gospel de William Bake « La vision du Christ que tu as est la pire ennemie de ma vision à moi. ».
Cette musique omniprésente, incessante, peu inspirée, sur guitare électrique ne convient pas du tout à l'idée que je me fais d'une musique de "western". Cet Indien qui égrène des phrases sentencieuses finit par devenir fatigant. Ce noir et blanc manque de profondeur. Rythme lent, film trop long. Bref, une sacrée déception.
Le film est assez hypnothisant et bénéficie de l'interprétation de Johnny Deep qui apporte toujours beaucoup d'humanité dans ses rôles. Tourné en noir et blanc, comme à l'âge d'or des westerns, le film est une traversée de l'ouest américain à la fin du XIXe sciècle, entre trappeurs, chasseurs de primes et tribus indiennes. Johnny Deep est accompagné d'un "philosophe" indien, à cheval entre les cultures indiennes et occidentales et qui le prend pour le célèbre poète William Blake. Johnny Deep joue le rôle d'un vivant en sursis à cause d'une balle logée à côté du coeur (d'où le titre Dead Man) qui traverse les plaines de l'ouest comme dans un rêve éveillé, pourchassé par une meute de tueurs qui veulent sa peau pour toucher la récompense. Le film est portée par une très bonne BO, des cadrages et des images superbes et une narration suffisamment punchy pour maintenir l'intérêt du spectateur presque jusqu'au bout ... car, et c'est le point faible du film, la dernière demi-heure se traîne un peu, d'où le sentiment de longueur qui finit par nuire au récit. Sinon, le film est une réussite et une peinture réaliste de la conquète de l'ouest qui démystifie un peu la légende, à contre courant des westerns traditionnels. Ce type de traitement sera ensuite repris de nombreuses fois àprès la sortie de Dead Man.
Western mystique et onirique. La photo noir et blanc apporte une esthétique supplémentaire aux décors naturels . Voyage métaphysique qui parfois m'a laissé sur le bas côté (surtout vers la fin)... Mais film de qualité avec Johnny deep dans sa grande époque et jamursch en rédemption.
Un film moyen gâché par une forme trop décevante à l'image de fondus aux noirs abandonnants qui peuvent tendre le spectateur à l'ennui.c'est C'est dommage parce que cette idée de western poétique était plutôt intéressante. Quelques réjouissances notables avec la musique et certaines scènes (les 15 premières et 20 dernières) qui sont très bien mises en scène mais pour le reste je me suis malheureusement trop souvent ennuyé ce qui a nuit au propos..