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weihnachtsmann
1 202 abonnés
5 229 critiques
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2,0
Publiée le 16 janvier 2023
C’est une sorte de chasse à l’homme lente et circonspecte. Un peu d’humour noir distillé entre les nombreux coups de feu. C’est un style spécial. Moi je n’ai pas aimé. Les personnages peu sympathiques et la musique égrenée comme ça par accords…. Insupportable à la longue…. Si vous aimez le générique du début, ça vous plaira, sinon vous serez vite agacé…..
Je l'ai vu à sa sortie, c'est tout ce que je déteste dans le cinéma. Certes le noir et blanc y est intéressant, mais le rythme y est lent, long, lent, long, très long, interminable. Il ne s'y passe rien. Jamais. On voit une succession d'images, on ne sait pas pourquoi ni comment. C'est beau comme film, ca oui, pas de souci, mais c'est vraiment tout. Pour moi, un désastre sur toute la ligne. Je ne suis pas un grand fan de Jim Jarmusch, mais là, c'est le film qui enterre définitivement mon envie de le découvrir plus avec d'autres oeuvres. Fuyez, je vous en supplie !
C'est indéniable qu'il y a un univers envoutant avec ces jeux de lumières et cette photographie noir et blanc magnifique mais outrepasser ces quelques artifices, que ce qu'on s'ennuie. J'ai essayer de rentrer dedans par deux fois mais rien a faire les 30 premières minute sont très bonnes mais ensuite je n'accroche plus même si il y a certaines très bonne scène mais elles sont entrecoupé de moment très long et inintéressant. Je peux comprend la volonté d'être une quête onirique et envoutante mais sa na pas marché sur moi. Et pour finir cette guitare électrique toutes au long du film ma rendu fou je n'en pouvais plus..
Une oeuvre unique, hyptonique et sensorielle. Jarmusch n'en oublie pour autant pas les fondamentaux du western, mais son approche est tellement particulière, ses personnages aussi, qu'il fait basculer cette oeuvre en quelque chose d'inclassable. Rien que le faites de faire son film en noir et blanc (un noir et blanc magnifique), ça change tout, surtout qu'ici ça prend totalement sens. Je n'ai vu que deux films de Jim Jarmusch (Ghost Dog et Dead Man), et j'ai déjà remarqué qu'il avait une patte reconnaissable entre mille, dans des genres et des films extrêmement éloignés pourtant, et les deux films m'ont particulièrement touchés. Très grand film.
Film inintéressant (si ce n'est les cinq premières minutes et les cinq dernières qui sont pas mal), il ne se passe rien, déjà que les western c'est pas terrible ( en plus d'être une mythologie américaine, les cowboys étant dans la vraie vie de simples vachers sans aventure). Bref c'est très mauvais.
Ce film est un vrai chef-d'oeuvre, et un des tous meilleurs films de Jim Jarmusch. Il y a tout : des images splendides, en noir et blanc choisi, des scènes très bien tournées, un humour noir et une ambiance très réussis, une musique sur mesure pour une ambiance a-typique et très personnelle, faites spécialement par Neil Young, et qui permet de donner tout une dimension spirituelle et mystique au film. L'histoire est singulière et le tout raconte un conte très émouvant, beau, magnifique et aussi, un peu triste, mais sans être larmoyant. La distribution est superbe avec un Johnny Depp dans la fleur de l'âge, qui joue parfaitement, et pas mal d'autres acteurs très justes aussi, ainsi que quelques surprises.
spoiler: Il y a quelques éléments caractéristiques de Jim Jarmusch dans ce film :
1) placer un personnage important qui ne parle pas la langue du héros, mais qui devient quand même son meilleur ami, car ils se comprennent autrement qu'avec des mots , ici, Nobody, xebexe, celui qui parle pour ne rien dire, est un incompris (par les siens) et aussi un être qui parle une autre langue que celle du héro, mais qui va finir par devenir son meilleur ami...
2) le tabac a un rôle important
Un western à la sauce Jim Jarmush, avec un Johnny Depp tout jeune tout beau dans le role principal : comme on peut s'y attendre, Dead Man contient peu d'action, de nombreuses bizarreries, et des dialogues souvent fumeux (et savoureux). Le tout dans un écrin noir et blanc très réussi. Le fantasque réalisateur se fait plaisir, et pour peu que vous aimiez son style caractéristique, vous serez bien servi !
Quelle énigme, quelle étrangeté que ce film si obscur qu'est "Dead Man".
Se dégage de ce film quelque chose de particulier, quelque chose d'intime, d'étouffant et de statique. Jarmusch détourne les codes du western et les contredit, il s'agit là de mon premier film de lui alors il est difficile d'y voir un style propre, cependant la surprise n'en aura été que plus grande... Il opte pour un noir et blanc lointain, donnant une certaine intemporalité au film, loin de tous repères et au rythme hypnotique (en partie grâce aux riffs à la guitare de Neil Young).
"Dead Man" est un aller simple aux confins de l'humanité, au sein de l'esprit de William Blake joué par un Johnny Depp faisant démonstration de son immense talent d'acteur. Ce film restera a jamais pour moi une contemplation, une errance mystique, une rencontre, un poème, un vague rêve...
J'avais adoré le récent Paterson de Jim Jarmusch, et bien aimé The Dead Don't Die et Night on Earth. J'essaie donc de me forcer à l'idée qu'il y a quelque chose que j'aime dans son cinéma et pourtant, la plupart du temps quand je regarde le reste de sa filmographie, j'en sors complètement lessivé. Lessivé car ses films mettent bien trop de temps pour raconter des histoires improbables et qui ne sont à aucun moment touchantes. Il y a bien quelques scènes assez choquantes et quelques dialogues bien senti mais globalement, on s'ennuie terriblement devant ses films, et Dead Man n'a pas dérogé à la règle selon moi, malgré l'évolution étonnante de William Blake. Bref, ce n'est pas pour moi.
Je peux regarder ce film chaque année sans me lasser ! Chaque acteur a une gueule, un caractère. La photographie est très travaillée. La musique lancinante de Neil Young accompagne le rythme du film. C'est une façon bien différente de voir un western. Une autre façon aussi de voir Johnny Deep. Peut-être certains le trouveront trop lent, moi je suis entré dans le destin de cet homme pris par la vie somme toute ordinaire du grand ouest. Son chemin extraordinaire est d'avoir rencontré ... spoiler: personne (ha, ha !) .
Un western métaphysique où le trajet vers l'ouest de William Blake sera son trajet pour le salut de son âme. Un voyage, parfois pesant, magnifiquement mis en scène par Jim Jarmusch dans un très joli noir et blanc mais la guitare de Neil Young a tendance à être trop envahissante.
Les quaranre premières minutes sont parfaites, inventives avec une superbe photo N&B, une musique sensationnelle et un humour latent. La suite est un long voyage vers la mort avec des personnages truculents, des références au poète anglais William Blake et quelques scènes évitables. Du magnifique cinéma d’auteur à voir absolument.
Un film unique, impossible à définir. Quête métaphysique, conte chamanique, critique sociale et politique d'un monde dominé par des blancs obsédés par le meurtre - ça commence avec les bisons -, comédie parfois avec le personnage fantasque de l'indien Exebetche féru de poésie.... un film visuellement époustouflant, à la fois habité et distancié du réel, comme le personnage de William Blake qui passe 2 h à de détacher de la vie. Et la musique hantée de Neil Young, parfaite. Dans mon Top 10, mais pas pour toutes les âmes...
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0,5
Publiée le 5 mars 2021
L'empereur n'a pas de vêtements. De quoi parle-t-on dans ce film prétentieux. Je peux certainement apprécier un film qui sort de l'ordinaire mais ça c'est maladroit et c'est guindé. Et certainement pas crédible dans tous les sens du terme crédible. L'histoire commence avec William Blake (Johnny Depp) à bord d'un train qui se dirige vers l'ouest. Cependant au lieu d'arriver en ville ces scènes sont vraiment ennuyeuses car un tel voyage aurait pris plusieurs jours voire plusieurs semaines . Blake a apparemment tout vendu et se dirige vers l'ouest suite à la mort de ses parents et à la rupture de ses fiançailles. Il a une lettre de la Dickenson Company lui offrant un emploi mais après l'arrivée du train il apprend que le poste a été pourvu il y a longtemps et que le propriétaire de la société (Robert Mitchum dans son dernier film) est un fou psychotique qui semble désireux de tirer sur quiconque le dérange dans son bureau. La seule bonne chose c'est la bande-son de Neil Young, vraiment suggestive. D'abord il n'y a absolument aucune intrigue dans ce film. Deuxièmement la plupart des dialogues sont inintelligibles. Troisièmement il ne se passe rien. Je crois que j'ai regardé ma montre 30 fois pendant cette histoire. Je n'appelle pas ca de la poésie non j'appelle ça de l'auto suffisance. De la philosophie comme les phrases qu'on trouve dans les chocolats. William Blake (Johnny Depp) est un compagnon qui ne peut pas utiliser d'armes. Après 3 ou 4 tirs il devient le meilleur tireur de l'Ouest. Je soupçonnais fortement que quelque chose n'allait pas dans les cinq premières minutes lorsque le train en direction de l'ouest a été malmené maladroitement au point de provoquer des rires. En plus pourquoi filmer de si beaux paysages en noir et blanc pour ennuyer encore plus le spectateur peut-être...