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Un visiteur
0,5
Publiée le 22 avril 2010
Seuls les 3 "méchants", leur histoire et leur fin sont intéressants. Mais ce sont des personnages secondaires et relativement peu présents et ils ne suffisent pas à sauver ce film ennuyeux et lent. J'ai été vraiment très déçue, moi qui suis généralement bon public.
Tout ce que je peux dire, c'est que je n'ai pas du tout accroché au style Jarmush ! L'histoire aurait pu être sympa, les personnages sont travaillés, les acteurs sont bons, mais la patte Jarmush gâche tout, pour moi. Ce rythme archi lent, ça passe dans certains films, mais ici, aucunement... Dommage.
Un J.Deep égal à lui même, qui dans ce film de Jarmush nous surprend, une fois de plus. Contempler cette belle épopée, en noir et blanc, avec que très peu de dialogues, suffit à apaiser la tension qu'en peut en retire, tout en restant suffisamment alerte tout au long.
Dans ce film, nous suivons la chute et la rédemption d'un jeune américain Bill Blacke, joué à la perfection par Johnny Depp, bercé par la sombtueuse musique de Neil Young. Ce film, aux allures de voyages iniatiques, est également composé d'une belle brochette d'acteurs.
Chef d'oeuvre, film culte... Pourtant toujours partagé sur les films de Jarmush (dont j'ai vu la majeure partie), Deadman m'a pourtant capitvé/ému, et a résonné en moi à chaque fois que je l'ai vu. Je ne pense pas, contrairement à certaines critiques, qu'on puisse y voir un film qui fasse réfléchir: certes le minimalisme propre à Jarmush souligne le réalisme du Far west tel que le réalisateur a voulu le dépeindre, et donne à reconsidérer tous les clichés "imposés" par le cinéma sur cette période de l'histoire américaine. Néanmoins ce serait je crois pervertir la volonté de l'auteur que d'en faire un film ayant une quelquonque dimension politique, ou sociale. Deadman est une oeuvre poétique mais mise sur pellicule, une affaire de sensations, un film onirique à la hauteur de ce qu'a écrit le poète qui donne son nom au personnage, entre rêve, voyage initiatique et communion avec la nature. La musique est sublime, tout en perceptions, les plans sont tous réfléchis et apportent qqchose, le noir et blanc est souvent très beau, les acteurs sont parfaitement choisis (premiers comme second rôles), et le film distille un savant mélange d'humour et de beauté grave. Mention spéciale à "Nobody", un personage qui nous reste longtemps en mémoire, de même que la tirade dans laquelle il explique les origines de son nom.
Bref difficile en fait d'écrire quelquechose d'intéressant sur ce film ou qui retranscrive vraiment ses qualités. Je pense que certains seront en droit de ne pas aimer, car comme face à toute poésie, les coeurs s'en trouvent plus ou moins émus et touchés selon les sensibilités. Vu jeune, souvent revu depuis, Deadman fait en ce qui me concerne partie des films qui auront marqué ma vie et mon voyage à travers le cinéma.
noir et blanc somptueux, depp a son meilleur, la musique envoutante de neill young. Un film a l'atmosphere élégiaque, un conte pour adultes, en clair une petite merveille.
La musique est splendide (normal c'est Neil Young). Le noir & blanc, une superbe idée. La réalisation poétique, les plans caméras, la lenteur, les textes sans queue ni tête d'un indien pas comme les autres... font de ce film un chef d'œuvre.
Peu de spectateurs ont réussi à assimiler ce qu'est réellement Dead Man. Au delà du western dérangé à la Jarmush se cache un apprentissage tant sur la condition humaine que le monde en lui même. Un homme aveugle à l'univers qui l'entoure va être amené à devenir juge de vie et de mort. Ses craintes, ses ignorances et ses faiblesses seront gommée au profit d'une connaissance nouvelle : celle du passage dans un autre lieu. Jim ne se contente pas de bêtement philosopher au travers de symboles hallucinés, il livre une œuvre pleine de vérité dépassant le rationnel simple et étriqué. Au delà de la noirceur et de la saleté, on se retrouve aspirés par une poésie magistrale et inspirée. Des plans riches et débordant de vie pour une photographie incroyable. Un voyage initiatique intelligent accompagné de Personne ainsi que d'un Johnny Depp emplit de tristesse et de naïveté jouant un homme mort des plus déterrés. Sur ses (nos) joues coulerons de douces et chaudes larmes de sagesse que nous retiendrons comme une magnifique leçon.
western a part, jim jarmusch realise un film original, avec en tete d'affiche un jhonny depp si jeune et deja excellent. il y joue un jeune homme acusé d'avoir tué une femme et son marie, puis volé un cheval, alors le pere de la jeuen fille engage des homme pour le tué, mais blake (jhonny depp) va rencontré personne, un indien qui va faire route avec lui. les deux homme vont apprendre a se connaitre. jim jarmusch nous montre des paysage magnifique, johnny depp nous montre tout l'etendu de son talent dans un film rempli de poesie. et que dire de la magnifique musique qui nous emmene jusqu'a la fin un western original et violent
Mon dieu que le film est ennuyeux,aucun rythme,johnny depp amorphe,une musique pénible si tenté que les quelques accords de guitare soient vraiment de la musique,c'est triste à mourir le tout amplifié par le noir et le banc mortuaire. Mauvais !
Un film extraordinaire qui résonne en moi. Le style, le jeu d'acteurs, l'histoire et la musique sont parfaitement en accord. Pour moi, il rejoint les films cultes.
Les trente premières minutes promettent quelque chose d'intéressant, mais alors la suite... A la fin du film, chaque plan du film est une torture. On pourrait dire que ça ressemble à du David Lynch, mais au Lynch à la talent de nous captivé. Ici, on dirait une croute d'étudiant en cinéma, plate, nonchalante et sans saveur.
Dès le début on comprend que le film sera long, très long. Aucun dialogue avant la cinquième minute, c'est rude. Le reste du film est un peu du même acabit, on s'ennuie voire on s'endort. "Oui mais il y a plein de références super biens : l'indien qui s'appelle Personne, les noms de famille des deux shérifs, etc". Certes. J'adore la symbolique. Mais dilués dans 2h de film, j'ai du mal. Et l'esthétique, l'ambiance ? Magnifique, je dois bien le reconnaître. Surtout visuellement d'ailleurs, parce que la musique ne m'a pas emballé plus que cela.