Avis : Dead Man - Page 2

Quel plaisir de se laisser porter par les images et la musique de Neil Young, là je crois qu'il ne peut y avoir de demi mesure, on aime ou on n'aime pas !

Un film qui a bien du mal à prendre son envol.
Reste néanmoins pour passer le temps une bande-originale sensationnelle signée Neil Young qui nous transporte sur les terres asséchées du Far West.
Une fois la transformation de Johnnie Depp (une nouvelle fois hypnotisant) effectuée, le film prend tout son sens et s’avère être un très bon western.
Comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre.

Jarmusch signe un western initiatique s'inspirant de l'univers de Lewis Carroll.
Décalé et original.

Certes il s'agit de Johnny Depp, mais le réalisateur est Jim Jarmusch, donc il fallait s'attendre à des lenteurs.
PLV : la prestation de Johnny Depp comme d'habitude est excellente.

L'histoire débute avec le visage de William Blake/Depp en bon col blanc de l'est, un pied tendre mal à l'aise dans un wagon plein de colons et de trappeurs, homme de l'ouest qui montre bien la différence entre deux mondes et qui impose l'idée que Blake n'est pas à sa place et que forcément rien ne va se passer comme prévu, une sorte d'anti-thèse de "Little Big Man" (1970). Jim Jarmush inclue pourtant d'autres références au western avec par exemple à "Josey Wales Hors-La-Loi" (1976) ou à l'acteur Lee Marvin. Le choix du Noir et Blanc est dans la continuité de la filmo du réalisateur qui reste un choix purement esthétique à la différence près que cette fois en s'inspirant directement du photographe Ansel Adams. Les choix esthétiques et visuels participent à l'atmosphère lancinante, mélancolique et vaporeuse qui façonnne ce road movie en poésie funeste référence avouée au poète William Blake. Ainsi plusieurs répliques sont directement tirées du poète britannique. Ce qu'on aime c'est ce mélange des genres, par le western, par la poésie (on pense aussi aux "Fleurs du Mal" de Baudelaire), et par une B.O. rock hallucinante signée de Neil Young qui se marie à merveille au Noir et Blanc hallucinatoire. Au final voilà l'un des westerns les plus originaux du cinéma. Une sorte de trip lancinant et hors du temps dans un ouest américain fantasmé. Un grand film.
Site : Selenie.fr

Mon dieu que le film est ennuyeux,aucun rythme,johnny depp amorphe,une musique pénible si tenté que les quelques accords de guitare soient vraiment de la musique,c'est triste à mourir le tout amplifié par le noir et le banc mortuaire.
Mauvais !

Les trente premières minutes promettent quelque chose d'intéressant, mais alors la suite... A la fin du film, chaque plan du film est une torture. On pourrait dire que ça ressemble à du David Lynch, mais au Lynch à la talent de nous captivé. Ici, on dirait une croute d'étudiant en cinéma, plate, nonchalante et sans saveur.

Je croit avoir assez peu compris ce que Jarmusch a essayé de faire passer comme message avec ce film. Ce que je sais, c'est que je me suis ennuyé ferme. Seul quelques rares scènes m'ont parues bien trouvées, mais à part cela, il m'a semblé assister à une suite d'interminable longueur, rendue plus insupportables encore par une musique très désagréable à l'ouïe.

Je n'ai pas du tout aimé. C'est très lent, minimaliste et l'ambiance noir et blanc sous un air de guitare électrique pour un western... Ce n'est pas bien passé chez moi. Autant j'aime bien l'acteur principal, autant l'histoire ne mène nulle part et n'est pas distrayante.

Je suis fan de Johnny Depp et pourtant j'ai trouvé ce film très ennuyeux.Déjà, je n'aime pas trop le noir et blanc et encore moins les western mais je trouvais que celui la n'avais pas l'air mal et j'ai eu tort...Premièrement, la musique est vraiment affreuse et c'est quasi toujours la même ( si pas tout le temps).De plus, entre chaque scène il y a un ecran noir qui devient assez agaçant a la longue.Le vocabulaire qu'emploie les personnages du film est vraiment chiant(surtout quand l'indien parle c'est vraiment ennuyeux) et les effets spéciaux sont vraiment pourri(surtout quand le méchant écrase la tête d'un type et que le cerveau sort comme de la purée et le sang comme un peux de ketchup).Le scénario aurait pu être accrocheur mais la mise en scène est vraiment nulle et ce n'est pas la bonne prestation des acteurs qui va y changer quelque chose.Bref j'ai vraiment été super déçu de ce film d'ou ma note de 0 étoile...

Autant je peux apprécier à leur juste valeur des films contemplatifs, de belles réflexions sur le genre humain, des questions philosophiques, des films avare en dialogues, au rythme lancinant, autant là, je me suis fait chier comme pas deux!
Ce film n'est pas un western, dramatique peut-être, vu le gâchis.
Le fait qu'il soit en noir et blanc ne m'a pas choqué.
Mais il manque un réalisateur derrière la caméra, parce qu'il ne se passe rien dans le film, pas de voyage initiatique, pas de dénonciation du massacre des Indiens par les Blancs, la sauvagerie du monde "civilisé"... Non, rien.
Le film s'avère donc être 6 heures d'ennui (oui, je sais, ça paraît toujours plus long), sur fond de long plans séquences dénués d'intérêt où les types se baladent dans l'Ouest, et meurent les uns après les autres, sans qu'on y attache la moindre importance.
Un cinéma indépendant... du Cinéma.

Long, très long...Une histoire surréaliste et peu crédible, des morts à la pelle (même le personnage principal semble être mort, d'ailleurs à ce propos personne n'arrive à se mettre d'accord tant le scénario est tordu). Entre chaque séquence vous avez droit à une page noire si bien que si vous les cumulez toutes vous pouvez ôter 1/4 d'heure au film. Sinon la musique est sympa, le changement de caractère du héro est interessant et bien interpreté (le depp passe du jeune homme doux et timide à un tireur adroit et sans états d'âme).

Une merveilleuse élégie, désenchanté et lancinante. Johnny Depp est fantastique, dans l'autodérision comme dans le vertige, personnage perdu dont paradoxalement la destination est évidente. Comme nous tous.

Ce spectacle qui ni n’a rien d’un western est une grande mystification, il n’a pour lui que la qualité de sa photographie qui ne peut se discuter. Le reste, tout est de l’esbroufe y compris sa musique qui peut plaire à certains mais qui est un supplice pour d’autres. Un beau diaporama agrémenté des textes de William Blake aurait largement suffit. Dead man qui porte parfaitement son nom peut se terminer à chaque fondu au noir sans le moindre inconvénient pour le scénario qui est ‘’n’importe quoi’’ car n’importe qui aurait pu l’écrire. Au lieu des mots ''the end'', la musique infernale reprend avec une monotonie obsessionnelle; cela n’en finira jamais. Ce film est un supplice, c'était la mort assuré du septième art si par malheur il avait fait des émules. Quant à la mise en scène, elle n’existe pas. Tout ce qui est montré est soit sans intérêt, soit laid ou grossier. Il ne faut pas confondre originalité et talent de cinéaste en tous cas dans ce film, le seul de Jarmusch que j’ai vu. Il m’a d'ailleurs vacciné contre lui même par son esthétisme snobinard destiné à éblouir ceux qui n'apprécient pas le beau cinéma. Pour ce qui est de la pensée philosophique profonde que les critiques de 1995 lui ont attribué à sa sortie, je ne la vois nulle part ou plutôt je crois que Jarmusch l’a résumé dans le nom de l’indien admirateur du poète anglais. Xebeche signifiant ‘’parle fort pour ne rien dire’’.Deux étoiles: une pour le noir et blanc et l’autre pour l’hommage rendu à la folie du grand poète anglais du 18 ième siècle. Pour un semblant de vraisemblance, on peut considérer que le héros est blessé mortellement par la même balle qui tue la prostituée, puis qu’il s’écroule décédé dans les fleurs en papier; Entre sa chute et le sol il rêve, ce rêve est confirmé par l’éclatement, sous le pied d’un chasseur de prime, du crane d’un shérif mort comme une icone.

un western dramatique surprenant, surprenant comme la belle prestation de Johnny Depp dans ce stye de film !!!