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pierrre s.
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2,0
Publiée le 12 décembre 2019
Après avoir vu plusieurs extraits du film (notamment le monologue de Jean Yanne dans la voiture) j'ai eu envie de découvrir l'oeuvre entière. Au final grosse déception, l'histoire m'a parue lente et redondante et malgré les acteurs je n'ai pas accroché.
L'Art délicat de la rupture ! Deuxième long-métrage du réalisateur, "Nous ne vieillirons pas ensemble" offre à Maurice Pialat son premier succès populaire (1,7M de spectateurs) et critique. En adaptant son roman, il déplace l'autofiction sur le terrain du cinéma. Le personnage de Jean (Jean Yanne) est en effet très largement inspiré par Pialat lui-même, dans son histoire et son caractère excessif. Marié à Françoise (Macha Meril), Jean vit le plus souvent chez sa maîtresse (Marlène Jobert). Réalisateur, il lui demande de l'accompagner en Camargue pour un tournage, ce qui va s'avérer désastreux tant ses sauts d'humeur se multiplient. De là découle une relation en dents de scie, où les scènes de retrouvailles succèdent aux altercations. Au final, on assiste au lent délitement d'une relation à laquelle aucun des deux amants n'arrivent à mettre un terme. Incarnée par une Marlène Jobert archétype de la jeune femme libérée des années 70, le personnage fragile et réservé de Catherine spoiler: aura finalement l'initiative de rompre, en décidant d'épouser un autre homme, que l'on ne voit jamais . L'actrice qui avouera plus tard avoir sauvé le film après les différents ayant opposé Pialat au producteur, et même à son acteur principal, les deux hommes en venant même aux mains. Le choix de Jean Yanne en double du réalisateur s'est sans doute avéré si réaliste qu'il a rendu le clash inévitable. Jean Yanne a par ailleurs perdu sa femme durant le tournage, bien que ne vivant plus avec elle depuis plusieurs années (situation qui n'est pas sans rappeler le roman/scénario). Marqué par le deuil, il se décidera à donner à sa carrière une dimension moins tragique et à développer un registre plus comique. Il réalise cette année-là son premier long-métrage "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Selon les rumeurs, Pialat se serait servi de cette émotion, notamment pour refaire certaines intonations de voix... Yanne évoquera lui avec humour les pages de textes qu'il disposait sur l'avant de la voiture, lieu central du film. Les lisant (à défaut de les apprendre), il lui fallait baisser les yeux avant chaque réplique, ce qui accentuait l'émotion de son allure. Toujours est-il que ce rôle lui offre la Palme d'Or 1972, qui est décidément l'année Jean Yanne. Une distinction qu'il ne va pas chercher, préférant des vacances en Israël à l'agitation cannoise. Outre le mauvais souvenir qu'il garde du tournage, c'est par opposition plus générale à ce système de récompense qu'il renonce à s'y rendre. Quelques sifflets accompagnent d'ailleurs l'annonce du résultat, prémices de la controverse et du scandale que Maurice Pialat suscitera quelques années plus tard en remportant cette même Palme pour "Sous le Soleil de Satan".
Sans doute le plus grand Pialat. Intransigeant sur son objectif : la vérité avant toute beauté, il ne pouvait être meilleur que dans l'autobiographie chirurgicale de sa rupture avec Catherine. Le défaut principal de Pialat - son rapport pathologique avec les acteurs, image de son rapport pathologique avec la vie - devient ici une qualité : l'affrontement avec Jean Yanne joue en faveur du film, contrairement à ses affrontements avec Depardieu, ou même Huppert et Bonnaire, ou même avec ses techniciens. Yanne reste un roc avançant inexorablement dans le film. Jean Yanne s'est opposé violemment à ce que Pialat voulait lui faire jouer: le salaud au grand cœur n'a pas vraiment de grand cœur et finit par se faire quitter par celle qu'il aime. Et pourtant le très bon acteur qu'était Jean Yanne a joué ce rôle comme l'un de ses meilleurs rôles (ce qui n'est pas peu dire) : en étant lui-même (comme dans Le Boucher ou Que la Bête Meure), et il était dans ce cas un formidable bloc contre lequel le film pouvait se reposer. Marlène Jobert est plus merveilleuse encore que dans ses premières comédies : elle joue comme spontanément, sans apprêts, une jeune fille fascinée par Jean le cinéaste qui malgré tout l'amour qu'on voit dans ses yeux réussit à s'échapper de l'emprise qu'il exerce sur elle. Elle transcende et illumine le film par l'amour qu'elle porte à Jean. C'est d'ailleurs grâce à elle que le film n'a pas échoué suite à des affrontements graves entre Pialat et Yanne. Ne pas oublier Macha Meril sublime dans le rôle de l'épouse (toujours sous-estimée en France, mais pas par les critiques anglosaxons cf Une Femme Mariée de Godard). Le roman de Pialat qui a donné le scénario était très précisément autobiographique, il n'a pas eu beaucoup à inventer pour tourner: juste rester sobre. On ne peut pas dire que Pialat filmait en général avec légèreté ni subtilité, mais là, il reste froidement au plus près des deux personnages qui avancent inexorablement vers La Rupture (qui aurait dû être le titre du film a-t-il dit). Jamais l'auteur ne se dégage de son sujet et il nous envoûte. Le spectateur, comme le dit Marlène Jobert, se demande en permanence pendant les scènes, s'il a vraiment le droit d'être là. Les spectateurs ne s'y sont pas trompés en 1972 qui se sont identifiés au couple en crise et ont fait un grand succès à ce film, grand succès (mais très mérité) de Pialat. Un film immense qu'il faut voir et surtout revoir.
Ce rôle a valu à Jean Yanne le prix d’interprétation de cannes 1972,il dit ''Ha ils me l'on donné ils ont vu un regard triste alors que j'ai la paupière qui tombe''. Yanne a eu du mal avec Pialat,bon en même temps qui n'a pas eu du mal à tourner avec Pialat qui ne savait tourner que dans la tension et le conflit. A cannes Yanne disait ''N'allez pas voir ce film c'est une m**** allez plutôt voir mon film'' il parlait de Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil sorti deux jours après le fil de Pialat. Quand il aborde son prix d’interprétation Yanne dit'' Je crois savoir pourquoi tout le monde vante mon interprétation dans nous ne vieillirons pas ensemble. C'était fondamentalement l'histoire d'un mec qui se fait ch**r. Et moi,je me suis tellement emmerd* sur ce tournage que ça à dû finir par se sentir à l'écran.''
Le cinéma de Pialat possède une force celle d'un cinéma brut,il cherchait à être proche de la vérité et là en l’occurrence c'est son histoire amoureuse qu'il raconte. Et surtout son caractère impossible,car il faut l'avouer il faut arriver à supporter un tel homme qui peut se révéler être un vrai crétin totalement odieux dans les propos qu'il tient vis à vis de sa compagne. Il ne montre pas les coups,mais lors de la visite des parents de Catherine,sa mère lui demande d’où provient son bleu à l’œil et le père demande à Jean pourquoi il boite,Pialat suggère le combat physique,mais on sent bien que le couple devait aller jusqu'aux coups. Son rapport consiste à trainer plus bas que terre celle qu'il aime,un rapport amour haine qui ne peut conduire que droit dans le mur.
Bourré de banalité dans les dialogues et dans la moindre scène, que c'est ennuyeux et creux ! Il ne se passe presque rien. Monsieur est au jardin, le couple déjeune, parfois en famille sans plus d'histoire... C'est totalement indigeste et surnoté aujourd'hui. Je n'ai pas du tout aimé la ligne de dialogues, le jeu statique et désintéressé des acteurs et encore moins l'environnement froid et vide dans lequel ils vivent.
Un couple qui menace de se séparer à chaque plan..... c'est du bavardage. L'histoire d'une vie qui bascule. Un film qui pose un constat brut sans fards. Pour l'émotion préférez "Kramer" mais pour l'amour privilégiez "un homme et une femme".
Deuxième long-métrage de Maurice Pialat, "Nous ne vieillirons pas ensemble" ne raconte rien d'autre que l'histoire d'un couple déchiré entre haine et amour, qui ne tient qu'à l'infime tendresse venant rattraper in extremis la cruauté des gestes et des mots. Pour mettre en scène cette projection autobiographique, Pialat a décidé de faire de son alter ego le sublime Jean Yanne, bouleversant dans ses nuances qui font de lui un homme entier, amoureux, jaloux, haineux, détestable et attachant; à ses côtés, la magnifique Marlène Jobert incarne ce personnage que l'on croit soumis, partagé entre le dévouement passionnel qu'elle doit à Jean et la peur de se retrouver seule si elle le quitte, progressivement gagnée par la crainte que lui inspire l'homme qu'elle aime et qui la poussera à prendre la décision de s'en aller. Chronique amoureuse faite d’événements banals et profonds, habitée par une vérité des sentiments elle-même incarnée dans des dialogues saisissants de justesse, "Nous ne vieillirons pas ensemble" (titre sublime) est un magnifique morceau de vie, fait de répétitions mais aussi de subtiles variations, qui nous font mieux comprendre notre rapport à soi et aux autres et qui nous aident à accepter l'irrémédiable, à continuer à avancer et à faire en sorte que nos yeux dévient enfin de ce rétroviseur qui saisit pourtant notre raison de vivre.
Joli film, touchant malgré ses longueurs.. Il ne se passe pas grand chose, sinon rien au fil de ces 1h40, tout est centré sur la relation compliquée entre les deux personnages campés par de très bons acteurs. Marlène Jobert est sublime, Jean Tanné possède une présence scénique impressionnante.. il a amplement mérité le prix d'interprétation masculine qui lui a été décerné à cette occasion au festival de Cannes en 1972.
Nous ne vieillirons pas ensemble est un film sans grande saveur de Pialat. Les premiers films du réalisateur, jusqu’à A nos amours sont globalement trop fades, et n’arrive jamais à vraiment toucher le spectateur. On pourra quand même saluer ici les bons numéros d’acteurs. Moins d’amateurs, des pros jusque dans les seconds rôles, cela se sent, et le résultat est plutôt satisfaisant. Il y a des airs de naturel, mais les acteurs jouent, et finalement c’est beaucoup moins faux que lorsque des acteurs amateurs sont censés être naturels ! Jean Yanne est très bon avec un personnage pas facile, Marlène Jobert est très juste, et Macha Méril comme souvent, lumineuse. Les personnages versatiles et confrontés à des situations redondantes ne sont pas vraiment attrayants, mais les interprètes font des efforts significatifs et le résultat est là, appréciable. Le scénario est vraiment laborieux. Comme souvent chez Pialat le sujet est louable, mais alors le traitement… Le milieu du film est une succession de scènes répétitives de disputes et de réconciliation, et ça devient vite lourd, indigeste, et agaçant ! Malgré cela on est loin des pires ratés du réalisateur. En effet l’humour est là parfois, d’autre fois l’émotion parvient à poindre, et finalement Nous ne vieillirons pas ensemble retrouve des couleurs dans son épilogue. En sommes, en s’accrochant un peu on voit poindre de bonnes choses sous-jacentes, mais il y a toujours cet hermétisme gênant chez le réalisateur qui pourtant cherche à faire vibrer les sentiments et les émotions. Visuellement je vais faire court car rien de surprenant chez qui connait le réalisateur : mise en scène assez austère, avec une caméra très figée, beaucoup de plans fixes, une atmosphère grisâtre, ici un peu plus lumineuse que de coutume sûrement grâce à quelques plans de vacances, une ambiance assez déprimante donc que la très grande discrétion de la bande son n’allège guère ! Honnêtement Nous ne vieillirons pas ensemble c’est avant tout de très bons numéros d’acteurs, mais le film, à l’inverse de certains autres du metteur en scène n’est pas si terrible. Il y a de bonnes intentions et le traitement est parfois intéressant, mais ce n’est pas constant, et je dirai que c’est finalement assez logique puisque Pialat c’est la fulgurance de la scène, ce n’est pas du tout un narrateur, et donc on a quelques éclairs mémorables au milieu d’un tout moins ragoutant. 2.5
un film superbement interprèté par Marlène Jobert et Jean Yanne (qui a eu une palme à cannes pour ce rôle), sur un sujet banal : un Homme marié, donc le couple est en panne, domine sa maitresse et la traite comme un chien, jusqu'à ce que celle-ci s'échappe de cette relation sulfureuse... dés lors, c'est l'homme qui devient faible, mais n'arrivera pas à reconquérir celle qu'il n'a pas su aimer comme elle l'attendait, et ce malgré l'aide sa femme ( très bonne Macha Merryl) qui par amour (?) ou pitié ira jusqu'à tenter de négocier avec les parents de celle-ci le retour de la maitresse dans les bras de son mari,. C'est un peu long, un peu répétitif : je t'aime plus, va-t'en, non reviens, tire-toi etc...
Tout a été dit sur Pialat et son œuvre dont l’essence autobiographique en fait toute la force crue, principalement dans ce troisième film, «Nous ne vieillirons pas ensemble » qui relate la fin d’une liaison névrotique qu’avait vécue le réalisateur avec une certaine Colette. Cette mise à nue de ses névroses à l’écran, interroge sans doute sur les motivations de Pialat qui disait lors d’une discussion avec l’écrivain Lucien Bodard que l’homme qu’il était à cette période lui était devenu complètement étranger. En était-il si sûr ? et cette mise à nue sur écran n’était-elle pas plutôt une tentative illusoire d’expulser définitivement une partie de lui-même qu’il rejetait ? Il n’est pas le seul à avoir mené un travail d’introspection par écran interposé, d’autres comme François Truffaut, Frederico Fellini ou Woody Allen ayant eu cette approche. Mais ce qui fait la spécificité de Pialat, c’est sans aucun doute la volonté de coller à la réalité dans le moindre détail sans chercher le moins du monde à justifier sa conduite. Jean (Jean Yanne), cinéaste occasionnel que l’on nommerait aujourd’hui intermittent du spectacle, mène depuis six ans une double vie étant déjà marié avec Françoise (Macha Meryl), une épouse très compréhensive qui contribue par son attitude à alimenter le fantasme qu’il se fait de la femme qui ne pourrait aimer qu’en état d’admiration extatique. Sans aucun préalable lié au contexte, Pialat nous immerge dans la voiture de Jean où se déroule face à une Catherine (Marlène Jobert) pétrifiée une des nombreuses scènes de rupture factices qui aliment la vie de ce couple qui ne parvient à s’embraser qu’au milieu de tempêtes qu’il lui faut provoquer par le jeu pervers construit autour de la fureur de Jean alimentée en crescendo par la passivité complice de Catherine. Chacun connait dans son entourage un de ces couples dont l’exposition en public de leurs démêlés intimes est un mode fonctionnement récurrent. Le constat est que ce ne sont pas toujours les unions les moins solides. Jean et Catherine carburent à ce rythme explosif depuis six ans et Pialat aidé par le visage expressif d’une Marlène Jobert troublante de vérité, montre de manière furtive en plusieurs occasions le plaisir qu’a pu prendre la jeune femme dans ces humiliations le plus souvent suivies de pardons sans fin, prétextes à se réconcilier dans la passion des corps embrasés par la tension douloureusement générée. Le problème est que cette incandescence sans cesse recherchée finit souvent par consumer insidieusement celui du couple qui assume volontiers le rôle de la victime. C’est ce qui est en train de se passer sous nos yeux et Pialat nous montre le désarroi de ce couple qui constate que le poison qu’ils s’injectaient avec un plaisir coupable n’agit plus comme autrefois. A la question que lui pose Jean « alors c’est fini, tu ne m’aimes plus ? » Catherine répond : « Un peu moins qu’avant ». Suivant l’âge auquel on regarde le film et selon les expériences que l’on a vécues, on le verra bien sûr différemment. Relation de prime abord déséquilibrée on peut se rendre compte que rien de tout cet édifice complexe n’a pu se bâtir sans une grande complicité que Pialat et ses deux acteurs rendent à merveille. Le film qui peut paraître répétitif ne sortant quasiment jamais du volcan en fusion qu’est devenue cette relation sadomasochiste, a pourtant recueilli l’unanimité malgré l’impudeur du propos qui nous place « là où ne devrions pas être » (dixit Marlène Jobert). Jean Yanne double de Pialat avec qui fatalement la relation n’a fait que de se dégrader au long du tournage a remporté le Prix d’interprétation à Cannes en 1972. On comprend mal comment le jury a pu passer à côté de Marlène Jobert qui aurait du partager le prix avec Susannah York justement récompensée pour « Image » de Robert Altman. Intemporel, « Nous ne vieillirons pas ensemble » révèle à chaque vision une force jamais altérée.
Nous ne vieillirons pas ensemble de Pialat se veut une analyse d'un couple qui se délite. Jean Yanne ne semble pas aimer une Marlène Jobert (pourtant magnifique) qui est sa maîtresse. Bien vite, on découvre un Jean Yanne marié à une très belle femme, mais l'amour entre eux n'existe pas. Ils vont chacun de leur côté. Jean Yanne est tout à fait colérique voire violent et martyrise sa maîtresse. Les situations s'enchaînent, presque toujours semblables, avec l'ennui, les disputes. Mais lorsque le personnage de Jean Yanne prend conscience qu'il aime Marlène, c'est trop tard. Celle-ci rencontre un homme, et décide de se marier. Au-delà de l'histoire qui somme toute n'est jamais que le récit d'un homme et d'une femme dont les sentiments se sont croisés, Nous ne vieillirons pas ensemble est l'occasion de dépeindre une société française articulée autour du mariage, ce mariage qui sauve la mise, qui sécurise, et qui asservit la femme, déjà à la merci de zouaves plus ou moins tortionnaires. Outre l'aspect social du film, on retrouve la patte de Pialat, qui film dans un style quasi documentaire, des plans séquences où le génie des acteurs compte d'avantage que la mise en scène, quasi inexistante. Pour aimer Pialat, il faut aimer ce style informe et creuser l'histoire qui nous est donné, sous peine de n'y voir aucun intérêt. Pialat sait tirer le meilleur de ses acteurs alors même qu'il ne semble pas les diriger. C'est tout son génie, et c'est presque le plus grand intérêt de films comme Loulou. Bref, Nous ne vieillirons pas ensemble est certes un peu répétitif, un peu chaotique dans sa conception, mais reste le parangon du style Pialat.
Une histoire édifiante de manipulation entre un homme marié (le pervers narcissique) et sa maîtresse avec des dialogues percutants et d'une rare violence : " T'es une feignante, avec le pif que t'as et tes taches de rousseur, t'es trop petite et t'es trop moche, t'as jamais rien réussi et tu réussiras jamais rien et tu sais pourquoi ? parce que t'es vulgaire, non seulement t'es vulgaire mais t'es ordinaire, toute ta vie tu resteras une fille de concierge, je m'demande vraiment pourquoi je suis avec toi, je reste par pitié, tu t'accroches à moi depuis 6 ans, je suis en train de gâcher ma vie avec toi, tu sens pas que j'ai envie que tu te barres......()....... tu m'aimes plus ? qu'est ce qu'y a ? j't'ai rien fait"........ un film sur l'inversion des rôles et la libération d'une relation toxique dans une histoire d'amour....... ce film devrait être montré à toute personne désirant ouvrir les yeux sur la manipulation (le rôle du manipulateur peut aussi bien être féminin)........ Marlène Jobert est lumineuse en amante humiliée qui se libère et Jean Yanne est l'acteur rêvé pour ce rôle.....