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    Nous ne vieillirons pas ensemble
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 septembre 2015
    Nous ne vieillirons pas ensemble de Pialat se veut une analyse d'un couple qui se délite. Jean Yanne ne semble pas aimer une Marlène Jobert (pourtant magnifique) qui est sa maîtresse. Bien vite, on découvre un Jean Yanne marié à une très belle femme, mais l'amour entre eux n'existe pas. Ils vont chacun de leur côté. Jean Yanne est tout à fait colérique voire violent et martyrise sa maîtresse. Les situations s'enchaînent, presque toujours semblables, avec l'ennui, les disputes. Mais lorsque le personnage de Jean Yanne prend conscience qu'il aime Marlène, c'est trop tard. Celle-ci rencontre un homme, et décide de se marier. Au-delà de l'histoire qui somme toute n'est jamais que le récit d'un homme et d'une femme dont les sentiments se sont croisés, Nous ne vieillirons pas ensemble est l'occasion de dépeindre une société française articulée autour du mariage, ce mariage qui sauve la mise, qui sécurise, et qui asservit la femme, déjà à la merci de zouaves plus ou moins tortionnaires. Outre l'aspect social du film, on retrouve la patte de Pialat, qui film dans un style quasi documentaire, des plans séquences où le génie des acteurs compte d'avantage que la mise en scène, quasi inexistante. Pour aimer Pialat, il faut aimer ce style informe et creuser l'histoire qui nous est donné, sous peine de n'y voir aucun intérêt. Pialat sait tirer le meilleur de ses acteurs alors même qu'il ne semble pas les diriger. C'est tout son génie, et c'est presque le plus grand intérêt de films comme Loulou. Bref, Nous ne vieillirons pas ensemble est certes un peu répétitif, un peu chaotique dans sa conception, mais reste le parangon du style Pialat.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2013
    C’est Pialat, donc c’est un grand film ! Et bien je m’inscris en faux en ce qui concerne celui-là. D’abord ce film a mal vieilli, lui aussi, alors qu’un grand film reste éternel. Pialat est virtuose pour filmer la vulgarité du monde et les « sales cons », la difficulté de devenir un couple, mais, dans ce cas, je trouve qu’il y a si bien réussi qu’il a fait un film banal et sans âme. Son talent demeure : mise en scène rigoureuse en plans séquences parfaits, dialogues remarquables, montage elliptique habile, casting choisi. Mais j’ai regardé une seconde fois ce film comme un entomologiste qui observerait deux insectes bien connus, presque comme un documentaire. À la limite de l’ennui ! Ennui sauvé par la performance de Marlène Jobert — grande actrice disparue des écrans pour raisons familiales — et par Jean Yanne, irréprochable dans son rôle de prédilection, le sale-con-qui-regrette, qui lui a d’ailleurs valu le prix d’interprétation masculine à Cannes 1972.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 avril 2013
    Bizarrement, le fait que le film soit un récit autobiographique m’a énormément surpris (je l’ai su qu’après l’avoir vu) car par la façon dont il est traité, j’étais persuadé que c’était une fiction, par un manque de réalisme – et je le crois toujours. Ce n’est pas un Rohmer qui, lui, par la fiction, va faire naître des situations semblent toutes banales entre les personnages et on ne peut plus réaliste, là beaucoup de scènes m’ont paru surréalistes, ou plutôt irréalistes. La façon dont par exemple la femme du héros parle de son amante, par moments sans animosité aucune, ou bien la discussion entre le héros et les parents de Jobert sur sa fille, sorte de règlement de compte dans une tranquillité absolue… Dire simplement calmement qu’untel a gâché six ans de la vie de quelqu’un, je trouve ça presque anormal. A part Yanne sur qui se concentrent tous les maux des personnages, j’ai l’impression que pour le reste il y a une certaine légèreté, ou non même pas plutôt une sorte d’indifférence, une neutralité ; tous ces personnages ne m’ont pas paru aussi « vivants » que celui de Yanne, et le contraste est saisissant.

    Pour un propos plus global, il est vrai qu’il y a beaucoup de redites dans les situations. Finalement toute cette longue première partie m’a beaucoup ennuyé, les situations ne m’ont pas semblé saillantes, percutantes, alors oui il y a ces scènes démentes (comme le monologue dans la voiture) où Yanne se défoule – à ce titre pendant longtemps j’ai plus été touché par l’aspect comique que tragique de la chose – mais malheureusement rien d’autre quoi. Jobert me parait assez antipathique, sans vraiment de charme, bon Yanne aussi mais de ce côté-là c’est plus compréhensible. A ce niveau-là la mise en scène ne m’a pas réellement inspiré, l’austérité pour les moments « clashs » ok, mais il n’y a que ça quoi (si on omet la toute fin que d’ailleurs j’ai trouvée vraiment laide), Pialat ne s’autorise rien, et ça renforce un peu cette neutralité.

    Alors une seconde partie – difficile de vraiment en distinguer deux – où la rupture est « officialisée », enfin sans détour, sans ultime raccrochage, et là j’y ai trouvé bien plus d’intérêt, voir Yanne changer, celui qui faisait le con, agacé mais qui se rattrapait, à celui qui prend réellement conscience que c’est fini, qu’il n’y a plus d’avenir, tout sur sa gueule montre l’état d’esprit, c’est fascinant. Parallèlement les dernières discussions m’ont aussi plus plu, en fait il y a aussi ce côté nostalgique, quand tout est fini, que l’on avance en regardant par derrière, Yanne qui y croit mollement encore pour le « au cas où », un coup, j’ai bien aimé, enfin j’ai ressenti vraiment le côté « tragique » du film alors que pendant malheureusement trop longtemps il m’a laissé dans une réelle indifférence.

    Vu il y a plusieurs semaines maintenant, mais le fameux monologue de Yanne dans la voiture me hante. Cela ne modifie malheureusement pas ma vision sur le reste du film, mais voilà ce monologue d'une cruauté incroyable m'apparaît fabuleux.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2021
    S'il n'en était qu'à son deuxième film, Pialat imposait déjà sa marque de fabrique si reconnaissable: mise en scène sans fard, musique absente, dialogues très directs. Dans ce film, la construction (ou plutôt la déconstruction) par petites bribes de ce couple qui se délite est exposée de manière clinique, et doit beaucoup à Marlène Jobert et surtout Jean Yanne, toujours parfait dans ce type de rôle bourru, ici en version infecte. Le film finit quand même par tourner un peu en rond, avec des redondances dans le scénario.
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2021
    Bon sang que Marlène Jobert est mignonne dans ce film a la "je t'aime, moi non plus". Film passionnel ou l'heroine est follement amoureuse, avant que cela ne s'inverse et que ça devienne le héros lui meme qui s'en amourache gravement. Malheureusement, la réciprocité ne sera plus de mise, a partir de cemoment, car la jeune Catherinette, las d'attendre, aura elle tournée la page, pour des projets plus sérieux,.Cela deviendra problématique pour le quadragénaire, qui fleurtera jusqu'a la limite du harcèlement.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    Et bien, encore un film qui nous ôterait presque l'envie de vivre une histoire d'amour. Le titre est suffisamment explicite et fataliste, Nous ne vieillirons pas ensemble est l'histoire d'une rupture, d'une romance qui finit mal. Enfin le terme "romance" est à prendre ici avec des pincettes tant le traitement âpre du film ne laisse aucune place à quelconque trace de niaiserie. A l'inverse, nous avons le droit à un Jean Yanne qui humilie et rabaisse sans cesse sa maîtresse pour qui il ressent pourtant une profonde affection. La première heure du film évoque justement cette histoire mouvementée où le personnage de Jean passe sans cesse ses nerfs sur Catherine. On a donc un individu loin d'être parfait. Pour ne pas dire un mufle, un lâche. Et pourtant au fur et à mesure, on ne peut s'empêcher de ressentir une certaine empathie vis-à-vis de lui. C'est justement là où le film brille, dans l'évolution de ses personnages. Au départ Jean écrase Catherine et petit-à-petit, les rôles s'inversent, l'un s'adoucit face à cet amour qui lui échappe tandis que l'autre s'affranchit de cette quasi-soumission qui la retenait. C'est là toute la fatalité du film, parler d'une relation où les personnes ne s'accordent pas, ne s'accordent plus. C'est profondément pessimiste et cruel mais si vrai. Comme dans l'Enfance nue, Pialat insuffle une dose d'autobiographie et ça se ressent. Le film transpire le vrai, véhicule des émotions authentiques malgré le caractère parfois surréaliste des scènes. Je pense principalement bien sûr à cette fameuse diatribe de Jean Yanne dans la voiture avec le fameux "Tu es vulgaire" qui est d'une violence psychologique assez inouïe. On peut se demander alors pourquoi ces deux personnes restent ensemble avant de comprendre, au fil des séquences, qu'ils ont toujours besoin l'un de l'autre.

    La mise en scène est très épurée mais d'une rare efficacité. Les nombreux plans séquence captent à merveille l'essence de la scène, ce qui rend les émotions qui en dégagent encore plus vives. On sent également une certaine touche d'improvisation qui n'est pas pour me déplaire même si quelques détails m'ont un peu sorti du film, du genre les passants qui regardent les comédiens et la caméra. C'est un peu dommage d'ailleurs car c'est voyant et ça casse un peu le côté vrai de l'ensemble du film. Enfin ça reste de l'ordre du détail un peu insignifiant, ce qui importe ce sont ces personnages profondément humains auxquels on parvient tout de même à s'identifier. Car ils ne sont pas idéaux, ils ont un tas de défauts. Comme nous. Je trouve cependant un peu dommage le fait que Yanne surnage parmi le reste des acteurs. Non pas que tout le reste du casting soit mauvais mais Yanne fait vraiment la différence en campant ce gros con avec un naturel très impressionnant. J'ai adoré les interactions d'ailleurs avec la famille de Catherine qui le critique assez violemment mais avec un calme absolu. La dernière demi-heure du film est vraiment émouvante, un déchirement se craint quand la fin paraît inévitable. En fin de compte, Pialat livre un film poignant et touchant. Il reste encore une marque bien vive après le visionnage d'un film qui n'est pas de tout repos. Du cinéma rude et puissant. Sans fards ni concessions. Comme je l'aime.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mai 2012
    Un Jean Yanne excellent, une Marlène Jobert magnifique et toujours juste, une réalisation agréable par son coté naturel, le hic reste la faiblesse du scénario qui n'est fait que de répétitions, ça finit par lasser tout de même.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2015
    un film superbement interprèté par Marlène Jobert et Jean Yanne (qui a eu une palme à cannes pour ce rôle), sur un sujet banal : un Homme marié, donc le couple est en panne, domine sa maitresse et la traite comme un chien, jusqu'à ce que celle-ci s'échappe de cette relation sulfureuse... dés lors, c'est l'homme qui devient faible, mais n'arrivera pas à reconquérir celle qu'il n'a pas su aimer comme elle l'attendait, et ce malgré l'aide sa femme ( très bonne Macha Merryl) qui par amour (?) ou pitié ira jusqu'à tenter de négocier avec les parents de celle-ci le retour de la maitresse dans les bras de son mari,. C'est un peu long, un peu répétitif : je t'aime plus, va-t'en, non reviens, tire-toi etc...
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Jean Yanne reçoit cette année-là le Prix d’interprétation à Cannes pour sa performance dans ce film. Jouant les blasés, il refuse les honneurs en disant qu’il ne sait pas jouer les méchants et qu’il s’est contenté de baisser les yeux... Comme quoi, on peut être un acteur prodigieux sans le savoir et même sans le vouloir ! Il est vrai que la même année, le même Jean Yanne tourne son premier film de réalisateur (Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil). Entre Jean Yanne comédien sans le savoir chez Pialat et Jean Yanne qui se prend pour un réalisateur génial, il n’y a pourtant pas à hésiter. Courez voir ce deuxième long-métrage de Pialat, déjà un chef d’œuvre.
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2017
    Sans doute le plus grand Pialat. Intransigeant sur son objectif : la vérité avant toute beauté, il ne pouvait être meilleur que dans l'autobiographie chirurgicale de sa rupture avec Catherine.
    Le défaut principal de Pialat - son rapport pathologique avec les acteurs, image de son rapport pathologique avec la vie - devient ici une qualité : l'affrontement avec Jean Yanne joue en faveur du film, contrairement à ses affrontements avec Depardieu, ou même Huppert et Bonnaire, ou même avec ses techniciens. Yanne reste un roc avançant inexorablement dans le film.
    Jean Yanne s'est opposé violemment à ce que Pialat voulait lui faire jouer: le salaud au grand cœur n'a pas vraiment de grand cœur et finit par se faire quitter par celle qu'il aime. Et pourtant le très bon acteur qu'était Jean Yanne a joué ce rôle comme l'un de ses meilleurs rôles (ce qui n'est pas peu dire) : en étant lui-même (comme dans Le Boucher ou Que la Bête Meure), et il était dans ce cas un formidable bloc contre lequel le film pouvait se reposer.
    Marlène Jobert est plus merveilleuse encore que dans ses premières comédies : elle joue comme spontanément, sans apprêts, une jeune fille fascinée par Jean le cinéaste qui malgré tout l'amour qu'on voit dans ses yeux réussit à s'échapper de l'emprise qu'il exerce sur elle. Elle transcende et illumine le film par l'amour qu'elle porte à Jean. C'est d'ailleurs grâce à elle que le film n'a pas échoué suite à des affrontements graves entre Pialat et Yanne. Ne pas oublier Macha Meril sublime dans le rôle de l'épouse (toujours sous-estimée en France, mais pas par les critiques anglosaxons cf Une Femme Mariée de Godard).
    Le roman de Pialat qui a donné le scénario était très précisément autobiographique, il n'a pas eu beaucoup à inventer pour tourner: juste rester sobre. On ne peut pas dire que Pialat filmait en général avec légèreté ni subtilité, mais là, il reste froidement au plus près des deux personnages qui avancent inexorablement vers La Rupture (qui aurait dû être le titre du film a-t-il dit). Jamais l'auteur ne se dégage de son sujet et il nous envoûte. Le spectateur, comme le dit Marlène Jobert, se demande en permanence pendant les scènes, s'il a vraiment le droit d'être là. Les spectateurs ne s'y sont pas trompés en 1972 qui se sont identifiés au couple en crise et ont fait un grand succès à ce film, grand succès (mais très mérité) de Pialat.
    Un film immense qu'il faut voir et surtout revoir.
    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    27 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2009
    Nous ne vieillirions pas ensemble va très loin dans l’analyse des sentiments, sans faire de concessions, malgré le côté autobiographique affirmé. Si Jean Yanne fut récompensé d’un prix d’interprétation à Cannes, Marlène Jobert l’eue mérité tout autant (pourtant je ne suis pas fan). La mise en scène, caméra épaule prend ses liberté avec la technique : une perche dans le champ par ici, l’ombre de la caméra par là… Mais tout cela est secondaire, pour Pialat seul compte le jeu des acteurs. Là où le système montre ses limites, c’est lorsque les passants s’arrêtent dans les scènes tournées en pleine rue, afin de regarder l’équipe de tournage et les comédiens. Sinon c’est un sans faute. Que demande le peuple ? ‘’Ce film a-t-il marché à sa sortie ?’’ Deuxième long métrage de Maurice Pialat, ‘’Nous ne vieillirons pas ensemble’’ est un important succès public en 1972 et révèle Maurice Pialat au grand public, avant la polémique que ne manqueront pas de faire naître certains de ses films (Sous le soleil de Satan par exemple).
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    Incisif, implacable, déchirant : du grand Pialat. Ou comment le naturalisme peut se transfigurer en tragédie classique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2016
    Un couple qui menace de se séparer à chaque plan..... c'est du bavardage. L'histoire d'une vie qui bascule. Un film qui pose un constat brut sans fards. Pour l'émotion préférez "Kramer" mais pour l'amour privilégiez "un homme et une femme".
    Eselce
    Eselce

    1 392 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 novembre 2016
    Bourré de banalité dans les dialogues et dans la moindre scène, que c'est ennuyeux et creux ! Il ne se passe presque rien. Monsieur est au jardin, le couple déjeune, parfois en famille sans plus d'histoire... C'est totalement indigeste et surnoté aujourd'hui. Je n'ai pas du tout aimé la ligne de dialogues, le jeu statique et désintéressé des acteurs et encore moins l'environnement froid et vide dans lequel ils vivent.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    138 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    Jean Yanne est impressionnant dans ce film archétype du cinéma français, souvent chiant, parfois fascinant.
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