Troublant. C'est le mot qui à mon sens résume le mieux ce film. Du début jusqu'à la fin, on ne sait sur quel pieds danser. Surtout sur la fin. Cette fin encore une fois très étrange, voir même un peu ratée/bâclée. Pas évident de se prononcer sur cette réalisation. Du côté des acteurs, François Damiens est bluffant. C'est sans doute lui, par sa prestation qui participe grandement au mal-être du spectateur. Serge Bozon m'aura également agréablement surpris, même s'il n'est que peu de temps à l'écran. Mais alors comment expliquer que la prestation d'ensemble ne soit pas tout à fait au rendez-vous? Je ne sais trop que dire. En tout cas, le tallent de la réalisatrice se fait sentir, malgré quelques erreurs. Nul doute que nous la reverrons sous peu dans un tout autre registre et que cette fois, la reconnaissance sera vraiment à l'ordre du jour. Je donne donc rendez-vous à cette réalisatrice pour son prochain film que je visionnerais avec plaisir.
"La famille wolberg", mélo-familial notoire, expose un "présent", un arc d'existence circonstancié, tourmenté par une temporalité. Simon Wolberg -magnifique François Damien- personnifie l'image d'une icône archaïque qui s'errode sous l'action d'une modernité qui aspire à exploser; une modernité concrétisée par l'envie d'indépendance d'une fille et la quasi-résolution sentimentale d'une femme. Déchiré entre le paradoxe de sa propre attitude et personnalité d'homme puissant/homme de faiblesse (maire d'une ville et homme triste), Simon Wolberg, alors lapidé par les fragments d'individualités qui ont court dans son propre cercle, sa bulle familiale, se rattache à la seule parcelle d'existence, insouciante, qu'il espère non-pervertie : son fils. Ici, le spectable de déchéance d'un homme esclave du passé, regardant le futur à travers les doigts. La tragédie, foncièrement perverse, d'abord morale s'attèle à la ronge d'une intégrité physique; laissant son personnage tiraillé par ses propres vicissitudes dans une forme de solitude existentielle où l'optimisme devient synonyme de résiliation.
En toute franchise, j'ai du mal à comprendre l'engouement de la presse pour ce film. J'ai trouvé ce film long, chiant et prétentieux. François Damiens fait une prestation étonnante car différente mais n'a pas encore le charisme pour assurer un premier rôle, et hormis Benguigui, les autres acteurs jouent extrêmement mal. Les dialogues sont aussi catastrophiques (à vouloir faire de la prose et de la philo à chaque réplique, ça ne devient pathétique), ce qui n'arrange rien à la qualité de jeu des seconds rôles.
La Famille Wolberg .Chronique d'une famille dont le pére est maire d'une petite ville du nord . Difficile à classer des interprètes sympatiques et faisant de leur mieux mais le scénario est trop mince et sans but pour sauver le film .
Je suis un peu surpris par la dureté des critiques. J'ai beaucoup apprécié ce film. Le jeu des acteurs est excellent. Le rythme est adapté au contenu de ce film plein de messages sur la famille et la vie sociale. Je recommande.
Ce film s’avère être la parfaite synthèse de tous les défaut du cinéma français nouvelle vague : thèmes vus mille fois, dialogues anti-naturels et mal écrits au possible, aucune structure narrative... Le pire défaut de ce film, au delà de tous ses instants où il s’avère être de plus en plus pitoyable même lorsque vous imaginiez que cela ne pouvait être pire, c'est qu'il se prend diablement au sérieux. A trop se prendre au sérieux, à trop vouloir faire de l'intellectuelle et du philosophique, on en vient à un film ennuyeux qui n'arrive à aucun de ses buts. Ce film n'est ni intellectuel ni philosophique. Ce n'est qu'un échec.Les dialogues anti-naturels empêchent également les acteurs de faire une performance acceptable, même lorsque ceux-ci sont bons acteurs.Les critiques positives sur ce film de la part des médias me rappellent que la réalisatrice est une de leurs confréres et qu'en france, les critiques et les pseudos-intellectuels aiment s'auto-congratuler.Évitez ce film, c'est une perte de temps.
On comprend pas vraiment le sens dans lequel va le film, c'est troublant et étrange... Mais il se laisse regarder, c'est un film sensible et plutôt subtil. François Damiens est bluffant et touchant.
Pourquoi cette critique dityrembique??? franchement je me suis limité ennuyé c'était mou et sans grand intérêt la direction d'acteur n'était pas bonne il y avait des ingrédients pas inintéressants mais traités de manière tellement fouillie et superficielle! je ne vous conseille pas ce film, nous étions 3 et toutes les 3 n'avons pas accroché...
Un film profondément étrange et atypique, pétri d'une noirceur nostalgique et brouillonne difficile à sonder. L'ennui n'est jamais très loin, mais pour peu qu'on s'accroche on y découvrira quelques trésors cachés. Les acteurs sont plutôt bons la plupart du temps, avec une mention spéciale à l'immense François Damiens. Ce gars-là avait déjà la carrure d'un grand dans une simple caméra cachée, c'est dire l'étendue de son potentiel, et ça se confirme ici. Léopoldine Serre y est également étonnante et prometteuse. Dans l'ensemble un film peu attachant mais d'une trouble originalité. Pour amateurs donc.
C'est mauvais mauvais mauvais... casting improbable, direction d'acteurs catastrophiques, cadres foireux, rythme lancinant, festival de faux raccords... Le compte est bon ! Sur le papier, ça semblait prometteur, mais au résultat, impossible de rentrer dans l'histoire tant la technique est titubante. L'excuse du premier film n'en est pas une, tellement rien n'est maîtrisé. La critique de TéléCinéObs me fait vomir : ' évoque timidement le Wes Anderson de "la Famille Tenenbaum" ' Pauvre Wes ! Comment peut-il souffrir une telle comparaison ? C'est un coup à faire douter les plus doués d'entre tous d'écrire des aberrations pareilles !
Rarement vu un film aussi mauvais et sans aucun intérêt. Si les critiques peuvent dire du bien de ça... Je me demande vraiement comment "des gens" dont c'est le métier et avec un minimum de bon sens et de recul (producteurs realisateurs acteurs) peuvent ne pas réaliser à quel pont c'est raté mauvais creux et sans intéret... et dépender de l'energie et de l'argent pour ça. C'est ridicule parisien et honteux